Murs peints de Lyon : Tony Garnier

Accès: Depuis Perrache Tram ligne T2 (vers Saint-Priest-Bel Air) arrêt Jet d'Eau-Mendès France.
Attention ! Cette randonnée n'est pas balisée dans son intégralité, ni en tant que telle.

(D/A) Depuis l'arrêt du tram, partir Est-Sud-Est le long du Cimetière de la Guillotière pour arriver très vite au carrefour de l'Avenue Berthelot et du Boulevard des États-Unis qui est aussi le carrefour des lignes de tram T2 et T4. Remarquer déjà, de l'autre côté du carrefour "La Tour de Babel" que l'on verra mieux au retour. Tourner à droite Boulevard des États-Unis continuer tout droit, en restant sur le trottoir de droite, jusqu'au carrefour avec la Rue Paul Cazeneuve.

(1) Tourner à droite sur quelques mètres pour découvrir "La cité idéale du Québec". Revenir au carrefour pour traverser la rue, puis la suivre à nouveau à droite, ignorer une rue à gauche puis passer devant "Les temps de la cité". Tourner à gauche Rue Ludovic Arrachart puis à gauche Rue Joseph Chapelle. À ce carrefour, "Les années 1900" et "Une cité industrielle".

Poursuivre jusqu'au carrefour suivant ("La gare des voyageurs" et "Les services publics") et tourner à droite Rue des Serpollières. Au carrefour suivant (sur la gauche "Les habitations en commun"), tourner à droite Rue Émile Combes. Au carrefour en T ("L'école" et "L'intérieur des habitations") reprendre à gauche la Rue Ludovic Arrachart. Au carrefour suivant ("La tour horloge") virer à gauche Rue Théodore Lévigne.

(2) À l'intersection suivante ("Les usines" et "L'hôpital") tourner à droite au coin du parc. Arriver Rue Jean Sarrazin, tourner à gauche et traverser le Boulevard des États-Unis (remarquer, sur la droite, la grande halle où se tient le grand marché du samedi). Poursuivre en face, au carrefour suivant continuer tout droit.

Au croisement avec la Rue Rochambeau ("La cité idéale d'Égypte") tourner à gauche. Au carrefour, virer à gauche entre "La cité idéale du Mexique" et "La cité idéale de l'Inde". À l'intersection suivante ("La halle Tony Garner" et "L'hôpital Édouart-Herriot") prendre à droite la Rue Wakatsuki.

(3) Au croisement avec la Rue Émile Combes ("Le stade de Gerland" et "La cité idéale de Russie") faire un aller-retour à droite jusqu'à "La cité idéale de Côte-d'Ivoire".

(3) De retour au carrefour, reprendre la Rue Wakatsuki à droite. Arriver Rue Joseph Chapelle ("La cité idéale des USA") et la suivre à gauche pour retrouver le Boulevard des États-Unis. Le suivre à droite et continuer toujours tout droit. Au carrefour avec la Rue Villon, remarquer "La cité idéale de Chine" et poursuivre encore tout droit.

(4) Juste avant le carrefour avec l'Avenue Berthelot, se diriger à droite vers "La Tour de Babel" puis encore à droite vers "La Tour de Babel du futur" (qui ressemble étrangement au Musée de la Confluence). Rejoindre l'Avenue Berthelot et la suivre à gauche jusqu'à l'arrêt du Tram T2, direction Perrache (D/A).

Aucune difficulté sur ce parcours urbain.

Une autre randonnée existe, que j'ai dû dépublier à cause de randonneurs mécontents que les rues soient si sales, ou que certaines fresques aient disparu, ou soient remplacées par d'autres. C'est le principe de l'art éphémère ! Si cela vous tente, suivez ce lien
https://www.visorando.com/randonnee-murs...

Album photo ici

Durant l'entre deux-guerres, Édouard Herriot, maire de Lyon, engage de nombreux chantiers de construction. Les populations des campagnes et des pays limitrophes viennent travailler en ville, s'entassent dans un habitat précaire et insalubre qui sera remplacé par des maisons collectives à bon marché en bétons de mâchefer.

L'origine du quartier des États-Unis remonte à 1917. Edouard Herrio annonce alors la création de logements destinés aux ouvriers des usines situés entre La Guillotière et Vénissieux : il s’agit des premières Habitations à Bon Marché (HBM). Tony Garnier, architecte élu Grand Prix de Rome, est choisi pour coordonner cette entreprise monumentale. Le chantier débute en 1920 et les premiers habitants emménagent en juillet 1933.

Réhabilité entre 1985 et 1997, le quartier populaire des États-Unis voit naître une expérience originale de mise en valeur culturelle : à partir de 1988, les artistes de Citécréation® conçoivent et réalisent des peintures monumentales sur ses murs. C’est la naissance du Musée Tony Garnier : un ensemble de 25 peintures murales, dont 19 peintures murales géantes sur les œuvres de Tony Ganier : les plans de sa Cité Industrielle Socialiste élaborée au début du siècle, l'hôpital Edouard Herriot, les abattoirs (qui jouxtaient la Halle Tony Garnier) avec l'inauguration par Edouard Herriot et avec Tony Garnier, les frères Lumière, Jules Courmont et Laurent Bonnevay, le stade de Gerland, un mur avec des aquarelles de Tony Garnier...

Vous pourrez aussi y admirer 6 fresques parrainées par l'UNESCO, conçues par des artistes étrangers, représentant chacun leur vision de la cité idéale : la Côte d'Ivoire, l'Egypte, les Etats-Unis, l'Inde, le Mexique et la Russie.

Dans la mouvance du musée, de nombreuses fresques sont, et seront, crées alentours. Un parcours à adapter avec le temps, si vous êtes curieux.

Choisissez un samedi pour cette promenade afin de profiter du superbe marché multiculturel des États-Unis.