(D) La demeure de George Sand, construite à la fin du XVIIIe siècle, cette maison de maître et ses dépendances sont acquises par Madame Dupin de Francueil, grand-mère paternelle de George Sand. Éternel refuge d’Aurore Dupin connue sous le pseudonyme de George Sand, elle y revint régulièrement et y accueillit des hôtes illustres : Franz Liszt, Honoré de Balzac, Eugène Delacroix, Gustave Flaubert. George Sand a fait de sa demeure un lieu convivial d’émulation artistique intense. Nohant fut aussi le lieu de création de Frédéric Chopin, compositeur emblématique du XIXe siècle et compagnon de George Sand durant neuf ans. Aujourd’hui la demeure est classée Maisons des illustres et les jardins de la maison sont classés jardins remarquable
(D) Le GR® de pays «Sur les pas des Maîtres Sonneurs entre Berry et Bourbonnais»
Itinéraire de 192 km qui traverse le Cher, l’Indre et l’Allier. Vous suivez le sentier des Maîtres Sonneurs ; itinéraire initiatique des joueurs de cornemuses décrits dans le roman de George Sand « les Maitres Sonneurs ». Ce livre paru en 1853, est le récit d’une rencontre entre paysans du Berry et muletiers du Bourbonnais. Appréciés pour la qualité de leur jeu par la population, les joueurs de cornemuses étaient également craints pour les rumeurs qui les entouraient : n’auraient-ils pas pactisé avec le diable pour si bien maîtriser la musique ? Le roman « Les Maîtres sonneurs » raconte donc l’histoire de l’un de ces musiciens, Joset. Enfant simple et faible aux yeux des habitants de Nohant, il contraste étrangement avec ses amis, Brulette et Tiennet. Solitaire, il emprunte certains traits de caractères à Chopin. Il se découvre une passion pour la musique, que ne peut satisfaire le mode majeur inspiré par la plaine, le Berry. Il lui faut connaître le mode mineur de la montagne et des forets de l’Alleu, rejoindre Bastien, le grand bûcheux, et perfectionner son art de la cornemuse. Dix-huit mois plus tard, Joseph tombe malade et réclame ses amis berrichons. Huriel vient les prévenir et les accompagner pour le voyage qui les mènera des plaines de Nohant aux bois du Bourbonnais
La région naturelle du Boischaut Sud qui occupe le quart sud-est de l’Indre, est sans conteste un pays de bocage authentique. Le paysage est marqué par une activité majoritairement d’élevage, caractérisée par des champs de pâturage. Ceux-ci sont structurés selon un maillage bocager plus ou moins dense selon les secteurs.
«...rien d’extraordinaire dans cette nature paisible ; mais un développement grandiose de terres cultivées, un morcellement infini de champs, de prairies, de taillis et de larges chemins communaux offrant la variété des
formes et des nuances, dans une harmonie générale de verdure sombre tirant sur le bleu » Le meunier d’Angibault - George Sand
(3) Le GR®654 St Jacques de Compostelle venant de la Belgique par Vézelay, ce parcours traverse le Sud de l’Indre sur 110 km, depuis Châteaumeillant vers la Vallée de la Creuse. Un peu d’histoire : « Tout au long du Moyen Âge, Saint-Jacques de Compostelle fut une destination majeure pour d’innombrables pèlerins de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les pèlerins traversaient la France.
Quatre voies symboliques, partant de Paris, de Vézelay, du Puy et d’Arles et menant à la traversée des Pyrénées résument les itinéraires innombrables empruntés par les voyageurs. » (Déclaration par l’UNESCO de la Valeur Universelle Exceptionnelle des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France)
(8) La Couarde
La Couarde est un affluent de la Vauvre, elle-même affluent de l’Indre, classée en première catégorie piscicole. Il s’agit d’un des derniers ruisseaux du département de l’Indre qui abritent encore une belle population de truites fario fonctionnelle. Les frayères à truite sont régulièrement réparties et en quantité suffisante. Il s’agit donc d’un ruisseau typique salmonicole.
(8) Le moulin de Baudry
Situé sur la Vauvre et datant du XVIe siècle, il fait partie de la seigneurie de Sarzay. Il était accessible de deux côtés : du château par un chemin direct, et de Baudry, sur l’autre rive par un passage à gué dans la Vauvre et une passerelle sur le bief à côté du moulin. Une autre passerelle, en amont, permettait au meunier l’accès des deux côtés de son bief. Derrière le moulin, près de la rivière se trouvait deux pressoirs, un pour les pommes l’autre pour les raisins, tous deux actionnés par un cheval. La maison du meunier est alignée sous la même toiture avec le four en bout. Silvain Paul Augendre, dernier meunier de Baudry, arrête son moulin à blé aux environs de 1950. Aujourd’hui privé, son mécanisme à l’intérieur est magnifiquement bien conservé.
(8) Le Château de Sarzay
L’ histoire du château se confond avec celle de la famille de Barbançois, qui le construisit au XIVe siècle et le posséda jusqu’en 1720. Cette ancienne forteresse est l’un des sites les plus remarquables de ce type conservés en France. George Sand, déjà, l’avait remarqué : elle y logea les amours de la comtesse de Blanchemont dans son roman Le Meunier d’Angibaul
(8) Sarzay :
Le nom de ce village proviendrait d’un riche gallo-romain nommé Cersius ou Cérésius qui y aurait établi sa «villa» en des temps très lointains. Une autre hypothèse évoque le mot latin «cérasus» qui signifie cerisier. La campagne autour de Sarzay était-elle particulièrement recouverte de cerisiers à cette époque ? En tout cas, c’est sur ces éventuelles racines que le conseil municipal en 2002 s’est appuyés pour définir le nom
des habitants, les Séréziens