Le Belvédère du Grand et le Château

Deuxième parking avant Ornans, en bas de la côte, sur la D67 après Tarcenay.

Balisage Jaune-Bleu.

:/A: Dirigez-vous vers le panneau de signalisation Cédez le passage porteur d'une balise et partez à droite dans le chemin empierré. Rapidement, un poteau balise vous invite à grimper le coteau boisé par un sentier à droite, prenant la direction Bois sur le Grand. Le chemin monte rectiligne et rudement. Vous rejoignez rapidement un chemin perpendiculairement. Partez à gauche. Vous traversez une belle sapinière, croisant de gros blocs détachés des falaises. Quand les feuillus remplacent les sapins, ignorez une sente à gauche pour continuer la montée sur ce beau et large sentier.

(1) Attention ! Sur le haut, toute de suite après de belles roches, repérez l'invite du balisage à grimper à droite, mais continuez encore à monter sur une cinquantaine de pas sur le même sentier (ignorant la petite sente de droite), pour trouver une seconde invite à tourner à droite et partez alors dans le large sentier (à droite bien sûr). Continuez jusqu'au poteau-balise en ignorant les chemins de droite et de gauche, en suivant bien les indications du balisage.

(2) À la bifurcation, au poteau-balise, allez à droite, prenant la direction Roche du Grand.

(3) À une cinquantaine de mètres des falaises, soyez attentif pour repérer le balisage Jaune-Bleu presque effacé sur un arbre à droite et une bifurcation de la sente peu visible. (des randonneurs ont amassé quelques pierres pour créer un petit cairn). Partez tout droit vers le premier point de vue non sécurisé sur la partie plus moderne d'Ornans et l'amont de la haute vallée de la Loue jusqu'à la Roche de Hautepierre. Soyez prudent, le belvédère n'est pas sécurisé et des lapiaz peuvent faire trébucher. Revenez au cairn et partez dans la petite sente pas très visible à gauche qui longe les falaises à distance et rejoint un petit éperon rocheux. Approchez-vous avec extrême prudence : c'est le second et plus beau point de vue sur l'aval de la vallée en direction de Scey-en-Varais, jusqu'au mont de Cademène et le Rocher de Colonne. Au pied des falaises, le vieux viaduc du Tacot. Revenez au cairn.

(5) puis à la bifurcation suivante.

(4) Continuer tout droit en direction des Fermes de Septfontaines. En sortant du bois, vous traversez une prairie avec de belles vues à droite sur les monts voisins et en face de vous la Roche de Hautepierre lumineuse, qui mérite son surnom de la Roche du Soleil. Quand cette petite route bien empierrée croise à main gauche, un chemin qui remonte dans la prairie, continuez tout droit sur une centaine de mètres

(4) Quand elle se borde de haies d'arbres et que se termine une clôture barbelée, repérez une petite sente qui descend le coteau boisé à droite. Vous perdez le balisage, mais descendez tranquillement par ce beau sentier en lacets bien dessinés jusqu'à la Clairière de la Fontaine des Vipères, ignorant les autres sentes.

(5) Depuis la fontaine, un joli coup d'œil sur la coursive Ouest du Château, percée de trois meurtrières. Traversez la clairière dans sa longueur pour retrouver un chemin qui bifurque rapidement. Montez à gauche. À la seconde bifurcation, partez dans le sentier le plus large à droite. À la colonnade de pierre, montez à gauche pour rejoindre la Rue du Château au niveau d'un virage en épingle. Remontez à gauche vers le hameau.

(6) Aux premières maisons du village, prenez la direction Site du Château - Chapelle Saint-Georges. Passez entre les deux panneaux de sens interdit et partez à droite en direction du belvédère.

(7) Vous arriverez au belvédère et aux ruines du vieux château.
Le château fut détruit par le Duc de Luxembourg sur l'ordre de Louis XIV, lors de la seconde conquête de la Franche-Comté. Pris le 5 mai 1674, il fut démantelé aussitôt. Pour la petite histoire, il fut administré par le mathématicien Pierre Vernier qui en était le capitaine. Ce fut en ces lieux qu’il réalisa son Quadrant nouveau, dont une application devint le célèbre vernier du pied à coulisse.
Poursuivez dans la direction de la Chapelle Saint-Georges construite par Othon, Comte de Bourgogne en 1289 et reconstruite en 1500. La chapelle actuelle est de style ogival fleuri et sert encore de lieu de culte.
Continuez par une petite ruelle à gauche de la chapelle pour faire la boucle qui enserre le hameau.

Repassez entre les deux poteaux de sens interdit et devant la fontaine et allez tout droit jusqu'au calvaire et partez à droite direction Roche des Pins.

(8) À la dernière maison, ignorez l'invite du balisage à descendre à droite pour poursuivre la montée sur ce même chemin empierré jusqu'à un nouveau calvaire. Traversez la route et montez tout droit, passant devant l'EARL du Château. Vous perdez le balisage. Continuez sur cette petite route gravillonnée jusqu'à la forêt. Vous passez devant un magnifique point de vue sur la haute vallée de la Loue mais vous passez aussi sous des lignes à haute tension qui dénaturent un peu ce beau plateau. À gauche, une belle vue sur le Mont Poupet.

(9) À l'approche du bois, le chemin bifurque, continuez à droite. À l'orée du bois, le gravillonnage cesse. Poursuivez tout droit par la route empierrée. Avant d'entrer dans le bois, un dernier coup d'œil à droite sur la silhouette de la Roche de Hautepierre. La route devient un beau chemin forestier qui mériterait le balisage. Il vous fera redescendre dans la vallée de la Brême par une belle forêt éclairée, passant sous de belles roches.

(10) Vous rejoignez perpendiculairement un chemin balisé que vous prendrez sur la gauche pour revenir au premier poteau-balise de la randonnée. Une cinquantaine de mètres après, sur la droite, une petite sente à descendre prudemment pour allez vous rafraîchir au Ruisseau de la Brême, avant de retrouver le parking. Et pour terminer, en traversant prudemment la nationale, descendez au puits de la Brême par la sente qui se trouve à l'extrémité de la barrière en bois de l’autre côté de la route, enjambant la rivière par un étrange pont de pierres rondes (D/A).

Le parcours comporte des sentes de corniches et des points de vue non sécurisés. Sentiers rocailleux et glissants par endroit. Port de bonnes chaussures indispensable et utilisation de bâtons de marche conseillée.

Le Puits de la Brême : ne fait pas partie du parcours, mais il se trouve de l'autre côté du parking en traversant prudemment la départementale, vous pourrez y descendre facilement par une sente qui se trouve à l'extrémité de la barrière en bois.

Malbran : Si vous repartez sur Besançon, arrêtez-vous quelques instants aux anciennes tuileries et scieries des Combes de Punay datant du XIXe (1839), inscrites aux monuments historiques. La fabrication de tuiles cessa en 1940. La scierie ferma ses portes en 1965.