Se garer au parking gratuit, Place de la Tourbie, ancien champ de foire, face au Collège la Tour d'Auvergne.
Accès en bus : arrêt Tourbie, lignes 05, 08, 09, 22.
Les parties en italique signalent les bâtiments ou monuments cités.
(D/A) Dos au parking, rejoindre un rond-point et tourner à droite pour descendre la Rue Élie Fréron, qui longe le Collège de la Tour d'Auvergne puis l'arrière de l'ancienne chapelle jésuite devenue auditorium. Entrer à gauche dans le Jardin de la Retraite et le traverser pour rejoindre la Tour Névet, au coin des remparts. Sur la droite, le bâtiment devenu maison de retraite qui servit d'hôpital annexe géré par la Croix-Rouge.
Descendre des remparts par un escalier pour accéder à un cheminement piéton aménagé dans les anciennes douves bordant les remparts. En face, l'ancienne École Sainte-Anne maintenant Conservatoire de musique a été également utilisée comme hôpital complémentaire jusqu'en 1919. Le Collège Saint-Yves tout proche était le principal centre de chirurgie.
Descendre vers la Place Jean Massé où, juste avant, se dresse une stèle à la mémoire de Jean Le Roy, poète quimpérois tué dans les Ardennes belges.
Tourner à droite dans la Rue Toul ar-Laer et prendre à droite la deuxième rue, Rue de la Mairie, pour déboucher Place Saint-Corentin près de la mairie. Il faut y rentrer pour découvrir six toiles représentant les différentes étapes de la guerre qui ornent les murs de l’escalier d’honneur de la mairie et des plaques de grès portant le nom des 566 soldats originaires de Quimper tombés au front (accès seulement aux heures d'ouverture de la mairie).
Traverser la place pour rentrer dans la Cathédrale Saint-Corentin par le grand portail Ouest et aller dans le transept Sud pour découvrir un monument en hommage aux membres du clergé morts au combat (plaques de marbre encadrant une mosaïque, œuvre du peintre Maurice Denis).
Sortir par la porte Nord et tourner à droite dans la Rue du Frout où se situait le Cours d'Enseignement Notre-Dame de l'Espérance dirigé les Sœurs de la Retraite. Ces locaux servirent à héberger les infirmières du 87e et 151e Régiments d'Infanterie dont les villes de casernement étaient occupées. Déboucher sur la Rue de Juniville. Son nom rappelle le parrainage de Quimper pour la reconstruction de cette commune des Ardennes entièrement détruite en octobre 1918.
(1) Traverser l'Odet par le pont près de la poste centrale et tourner à droite pour longer le quai en direction de la préfecture, imposant bâtiment aux allures de château Renaissance. Cet édifice fut construit à l'initiative du préfet Heni Collognon qui, engagé comme volontaire en 1914, fut tué en 1915 près de Verdun. Arriver sur le parking de la Place de la Résistance qui portait le nom de Place du Champ de Bataille. C'est là que se retrouvaient les mobilisables avant de regagner la gare. Traverser à nouveau l'Odet et continuer par la Rue Amiral Ronarc'h qui commanda une brigade de fusiliers-marins lors de la course à la mer dès octobre 1914. Continuer en direction de l'Église Saint-Mathieu où, côté Nord, un retable en bois, œuvre du sculpteur quimpérois Arthur Aoutrou, présente un soldat mourant consolé par la Vierge portant l'Enfant Jésus.
(2) Revenir sur ses pas, traverser au feu tricolore et contourner la médiathèque pour arriver sur l'Esplanade François Mitterrand près du Théâtre de Cornouailles. Sur la droite, les anciens bâtiments du 118e Régiment d'Infanterie qui regroupait essentiellement les sud-finistériens. Ce régiment a notamment participé aux batailles de la Somme, de Verdun et du Chemin-des-Dames. À main gauche dans la jardin des Ursulines, la statue d'un fusilier-marin antérieure à 1914 qui ornait, auparavant, un monument aux morts situé au Cimetière Saint-Marc.
Virer à droite dans la Rue du Cosquéric où, sont installés, au n°14, les bureaux de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, organisme créé en 1916. Bifurquer à gauche dans la Rue de Salonique, puis à droite Rue de l'Argonne et à gauche Rue des Dardanelles. Au bout, virer à droite pour prolonger par la Rue de l'Yser (toutes ces rues évoquant des batailles de la Grande Guerre). Rejoindre l'entrée du Cimetière Saint-Marc où un carré militaire regroupe 119 tombes, un peu après le passage de l'ancienne voie ferrée qui coupe en deux ce cimetière.
(3) Revenir sur ses pas et redescendre le long du mur du cimetière. Y entrer par la porte donnant accès au carré protestant (entrée fermée le dimanche et jours féries. Dans ce cas, continuer à longer le mur du cimetière et arriver à la Rue Saint-Marc).
Sortir du cimetière près de la petite chapelle, descendre la Rue Saint-Marc, passer le Centre Évangélique puis, au feu tricolore, traverser la Rue de Douarnenez pour continuer en face par la Rue du Chapeau Rouge. Traverser le pont sur le Stéïr et passer, à main gauche, par la petite Place Médard avec sa fontaine moderne, purement décorative.
(4) Monter, à droite, par la Rue des Gentilshommes, belle rue pavée et, au bout, effectuer un droite/gauche pour s'engouffrer dans la Rue du Sallé et la Place au Beurre. Longer celle-ci en montant à pic à gauche par la Rue du Lycée. En haut, sur la gauche, se situait l'École Communale des garçons qui servit de cantonnement au 318e Régiment d'Infanterie ainsi que le Lycée de la Tour d'Auvergne, en face, en plus de son rôle d'hôpital.
Tourner à gauche, descendre, à gauche, la Rue de Kergariou et tourner à droite dans la Rue Francois Valentin. Dans la partie en impasse de cette rue, le Patronage de la Sainte Famille (Patronage Mesgloaguen) accueillit des 31 réfugiés belges, évacués de l'hôpital d'Ypres, bombardés par les Allemands.
Continuer à monter par cette rue, longer par la droite une petite place et continuer par le cheminement piéton le long des murs de l'ancienne prison de Mesgloaguen. Tourner à droite pour regagner le parking (D/A).