Cette balade est issue d’une sortie de l’association "les cafés géographiques" – à ce titre, je remercie infiniment Sylvie Gazannois, guide conférencière, qui a su si bien interpréter ces lieux et leur histoire.
Le "randonneur" pourra accéder à l’ensemble des sources utilisées en cliquant sur les liens Internet (en bleu sur le site et l’application "Visorando") : Je remercie les organismes et leurs contributeurs qui sont les sources des contenus de ce "parcours découverte"
Le Paris Haussmannien
Le Baron Haussmann a transformé Paris de 1852 à 1870. Le 9è arrondissement de Paris en est l'épicentre.
Cette impulsion a duré sur un siècle, elle a façonné Paris, et les villes européennes.
Sur le plan de l’urbanisme, cela se traduit par des grandes percées, des boulevards, des grandes places-carrefour... (Site histoire et géographie de l’académie de Bordeaux).
La place de l'Europe, qui date de 1823, est un bel exemple d’une place en étoile.
Les immeubles de la période Haussmannienne ont été construits sur la période de 1868 à 1872.
Leur façade est en pierre de taille. Les logements et appartements y sont distribués sur 7 niveaux en incluant le RDC et les combles. Sous le même toit, une répartition sociale y est organisée. Le RDC et l'entresol (niveaux 1 et 2) sont modestes tant sur le plan social qu'architectural. Le premier étage (niveau 3) est l'étage noble, le plus ouvragé, avec de grands appartements. Les deuxième et troisième étages (niveaux 4 et 5) sont plus classiques. Le quatrième étage est plus modeste. Le dernier niveau sert de combles ou d’appartements de service.
Les balcons situés au premier et au quatrième étage, sont l’une des caractéristiques les plus marquantes des immeubles haussmanniens. Ils sont généralement « filants », c’est-à-dire présents d'une extrémité à l'autre de l'immeuble. Toutes ses conditions du cahier des charges font que parfois, ces balcons sont présents sur une ligne continue le long de la rue.
La gare Saint-Lazare
St Lazare et les gares qui l’ont précédée.
L’intérieur, verrières et verres peints de 1930.
L’église de la Sainte Trinité
A la lisière de deux quartiers en plein de développement : Saint Lazare et la nouvelle Athènes, la paroisse avait besoin, dès 1860, d’un lieu de culte adapté à l'évolution démographique. C’est en 1867 que Hausmann remet solennellement cette église à Monseigneur Darboy.
Sur la photo : la façade sud devant le square Etienne d'Orves. Le style un peu hétéroclite de la Sainte-Trinité, est typique du Second Empire. Certaines façades de gares construites à cette époque ont la même allure... Les trois statues au premier plan illustrent la Trinité.
Secteur Mogador
Mogador une évocation de la guerre franco marocaine.
Au 25 rue de Mogador, le Théâtre
Au 20 : un superbe immeuble de rapport
Bd Haussmann, les grands magasins
La coupole des galeries Lafayette
Le printemps
Le Square de l’Opéra Louis Jouvet puis la place et la rue Edouard VII
Pégase et le poète
La place Edouard VII est le cœur d’un îlot.
Son aspect actuel est dû à un vaste programme urbanistique et immobilier initié en 1911 par une société immobilière et réalisé par l’architecte Nénot.
Cet îlot est conçu et perçu d’un seul tenant, avec ses commerces, ses bureaux, son grand hôtel et son petit théâtre. Il a été désenclavé du reste du quartier par la création de rues, place et passage Edouard VII.
A noter : les piliers cannelés sont surmontés de chapiteaux corinthiens, ils traversent deux étages et agrémentent ainsi la façade d’un ordre colossal. Sous les fenêtres qui ont des garde-corps, des bas-reliefs illustrent les arts.
Boulevard des Capucines
Au 1 rue Scribe : l’Hôtel Scribe, avec un témoin des frères lumières.
En face, au n°35 du Bd des Capucines, un immeuble avec une belle verrière rouge témoin de l’Atelier construit par le Nadar (célèbre photographe)
Au coin de la rue Scribe et du boulevard des Capucines : l’ancien magasin "Old England", fermé en 2012.
Au n°27 du Bd des Capucines un immeuble vert avec des verrières : la Samaritaine de Luxe est un bel exemple d’architecture Art Nouveau
Au 12, boulevard des Capucines, Le Grand Hôtel
Secteur Opéra
L’Opéra Garnier
Description de la façade
Autre source
Au n° 8 du Boulevard des Capucines : deux macarons de part et d'autre de la porte en bois témoignent de l'ancien siège parisien de la Gresham Life Assurance Limited. Plus tard, Offenbach y habita à partir de 1876, y composa les contes d’Hoffman et y décéda en 1880.
Au 2, Boulevard des Capucines, le Gaumont Opéra
Secteur boulevard des Italiens
Le n° 5-7 de la rue des Italiens est un immeuble de style post-Haussmannien. Il a été construit en 1911 par l'architecte Jean-Jacques Fernier. Sa façade possède une horloge monumentale. Il fut autrefois le siège social du journal Le Temps, entre 1861 et 1942, puis celui du journal Le Monde de 1944 à 1989.
Il est occupé depuis 1999 par le pôle financier du tribunal de grande instance de Paris.
n° 17-23, boulevard des Italiens : le Crédit lyonnais
Face au 15 du Boulevard des Italiens : une échappée visuelle vers la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et ND de Lorette (voir Photo)
Les échappées visuelles apportent un souffle à l'environnement bâti, elles permettent de relier par le regard des quartiers à des lieux symboliques de la ville. Elles renforcent chez le résident d'un quartier périphérique son sentiment identitaire lié à l'appartenance à la cité.
Pour cela elles sont inscrites dans les plans de charge et les contraintes de l'urbanisme.
Si cette échappée visuelle est quasi confidentielle, les percées de Hausmann en ont généré de nombreuses en direction des monuments emblématiques de Paris.
Au 1, place Boieldieu,l’Opéra-comique.
Au n° 5 du boulevard des Italiens s'ouvre le passage des Princes,
Les passages couverts ont précédé l’époque haussmannienne.
Le passage des Princes qui date de 1860 est un des derniers passages qui aient été créés. Aussi, il est sobre, au regard de passages plus anciens.
Ce passage relie en un angle droit le boulevard des italiens à la rue Richelieu.