Patrimoine religieux de la Capitale des Gaules

Un voyage dans le temps, de la période architecturale romane jusqu’au style néo-byzantin, en passant, bien sûr, par le gothique, à la découverte des églises des 2ème et 5ème arrondissements de Lyon. L’itinéraire passe aussi par bien d’autres trésors du patrimoine lyonnais.

Fiche technique

310580
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 8,68 km
  • ◔
    Durée moyenne : 2h 55 
  • ▲
    Difficulté : Facile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 139 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 141 m

  • ▲
    Point haut : 297 m
  • ▼
    Point bas : 166 m
  • ⚐ Pays : France
  • ⚐ Commune : Lyon (69000)
  • ⚑
    Départ/Arrivée : N 45.750949° / E 4.827811°
  • ❏
    Carte(s) IGN : Ref. 3031OT
  • Météo détaillée heure par heure
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Description de la randonnée

Départ Place Carnot (sortie Nord de la Gare de Lyon-Perrache ; ligne A du métro, station Perrache).

Attention ! Ce circuit n'est pas balisé.

(D/A) Tourner le dos à la gare pour emprunter la Rue Victor Hugo vers le Nord. Arrivé sur la Place Ampère, tourner à gauche sur la Rue Bourgelat pour découvrir, peu après, la belle Basilique Saint-Martin-d’Ainay.

(1) Virer à droite sur la Place d’Ainay et poursuivre tout droit pour emprunter l’Impasse Catelin. Déboucher sur la Rue Sainte-Hélène. La prendre sur la gauche puis, au niveau de la Fontaine, virer à droite sur la Rue du Plat. Emprunter ensuite, à gauche, la Rue Sala pour déboucher sur la Quai Tilsitt, face à la Passerelle Paul Couturier.

Traverser la Saône sur cette passerelle pour entrer dans le 5ème arrondissement de Lyon. Traverser le Quai Fulchiron et poursuivre en face le long de l'église Saint-Georges. Tourner à droite devant l'église puis de nouveau à droite Place Bertras. Virer sur la première rue à gauche, la Rue du Doyenné. Continuer tout droit jusqu'à déboucher sur le parvis de la Cathédrale Saint-Jean (visite possible).

(2) Obliquer vers le Nord-ouest sur la place pour emprunter la toute petite Rue des Antonins qui aboutit Rue de la Bombarde. Suivre cette rue à gauche puis emprunter la première rue à droite, la Rue du Bœuf. Juste après, virer à gauche sur les escaliers de la Montée des Chazeaux. En haut, déboucher sur une rue, la Montée Saint-Barthélémy. Tourner à gauche et poursuivre jusqu'à trouver, à droite, l'entrée principale du Théâtre Antique.

(3) Prendre à droite cet antique chemin dallé. Continuer tout droit entre le Grand et le Petit Théâtre. Obliquer à droite puis à gauche puis encore à droite et continuer de monter vers le haut et la gauche du site sur l'Allée Lucius Munatius Plancus. Le sentier vire à droite pour longer un hôtel. Déboucher sur un parc. Tourner à gauche au bas du jardin pour déboucher sur une rue, la Montée du Télégraphe. Suivre cette rue sur la droite.

(4) Au carrefour, continuer tout droit Rue du Cardinal Gerlier. À l'intersection suivante, continuer tout droit entre l'ancien et le nouveau cimetière de Loyasse. À l'intersection suivante, laisser à droite la Rue P.M. Jaricot pour emprunter, juste après, un chemin vers un parking. Tourner aussitôt après à droite, puis à gauche pour continuer tout droit sur le Chemin du Viaduc. Plus loin, passer sur le Pont des Quatre Vents, puis longer un potager et déboucher sur la Montée Nicolas de Lange.

(5) Virer à droite vers la Basilique Notre-Dame de Fourvière (visite possible). Aller admirer la vue sur Lyon qu'offre l'esplanade de la basilique. Tourner ensuite le dos au panorama pour ressortir de l'esplanade sur la Montée Nicolas de Lange. Tourner à droite vers la Tour Métalique de Fourvière. Au bas de la tour, continuer sur ce chemin qui vire à droite puis à gauche avant de se transformer en long escalier. Descendre pour déboucher sur une rue. Tourner à droite puis continuer de descendre jusqu'à déboucher sur la Montée Saint-Barthélémy. Poursuivre tout droit jusqu'à la Place Saint-Paul.

(6) Virer à gauche sur cette place et sur la Rue Saint-Paul pour découvrir l’Église Saint-Paul. Emprunter ensuite, sur la gauche de l’église, la Rue Gerson qui débouche sur le Quai de Bondy. Franchir la Saône sur la Passerelle Saint-Vincent, pour rejoindre le 1er arrondissement de Lyon. Tourner à droite sur le Quai Saint-Vincent pour découvrir, sur la gauche, l’Église Notre-Dame-Saint-Vincent, avec son étroite façade enserrée par deux immeubles. Emprunter, à gauche de l’église, la Rue des Augustins. Tourner sur la deuxième rue à droite, la Rue Flandrin, puis à gauche sur la Rue d’Algérie pour déboucher Place des Terreaux.

(7) Obliquer à droite pour emprunter la Rue Paul Chenavard, pour repasser dans le 2ème arrondissement, et poursuivre tout droit vers le Sud jusqu’à la Place Saint-Nizier. Découvrez la belle façade de l’Église Saint-Nizier sur votre gauche. Après la visite, continuer sur quelques mètres vers le Sud, sur la Rue de Brest avant de virer à gauche sur la Rue de la Poulaillerie. Continuer tout droit pour aboutir sur la Rue de la République. Partir sur la droite pour déboucher sur une grande artère, la Rue Grenette. Traverser la Place des Cordeliers puis se diriger vers la gauche pour découvrir l’Église Saint-Bonaventure.

(8) Tourner à droite, sur la Rue Grolée qui longe l’église. Poursuivre toujours sur cette rue, droit vers le Sud, jusqu’à déboucher sur la Rue Childebert. Tourner à droite puis à gauche sur la Rue Bellecordière. Longer l’Hôtel-Dieu puis déboucher sur la Rue de la Barre. Traverser, virer à droite sur quelques mètres, et tourner à gauche dans la rue des Marronniers, bordée de restaurants. Déboucher sur la Place Antonin Poncet.

(9) Obliquer au Sud-Ouest pour emprunter la Rue de la Charité. Virer à droite Rue Dauphin, puis tourner à gauche Rue Auguste Comte et remarquer, sur votre gauche, l’Église Saint-François-de-Sales. Poursuivre sur cette rue jusqu’à retrouver la Place Carnot (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 169 m - Place Carnot
  2. 1 : km 0.43 - alt. 167 m - Basilique Saint-Martin-d’Ainay
  3. 2 : km 1.5 - alt. 169 m - Cathédrale Saint-Jean
  4. 3 : km 2.3 - alt. 254 m - Théâtre Antique
  5. 4 : km 3.02 - alt. 289 m - Tout droit vers le cimetière
  6. 5 : km 4.27 - alt. 289 m - Notre-Dame - Basilique de Fourvière
  7. 6 : km 5.26 - alt. 172 m - Place Saint-Paul. Plus loin, franchir la - Saône (rivière) - Affluent du Rhône
  8. 7 : km 6.05 - alt. 170 m - Place des Terreaux
  9. 8 : km 6.77 - alt. 168 m - Eglise Saint-Bonaventure - Longer le - Rhône (fleuve)
  10. 9 : km 7.71 - alt. 166 m - Place Antonin Poncet
  11. D/A : km 8.68 - alt. 169 m - Place Carnot

Informations pratiques

A l'Office du Tourisme, Place Bellecour, vous trouverez des plans de la ville.

Le durée indiquée pour cette randonnée ne tient pas compte du temps que vous passerez à visiter les différents sites et monuments. Une journée entière ne sera pas de trop.

Vous trouverez tout ce qu'il faut pour vous ravitailler tout au long du parcours !

A proximité

(1) La basilique Saint-Martin d'Ainay est une ancienne église abbatiale de style roman. En 859, un prieuré bénédictin est fondé à cet emplacement. Plus tard, il est élevé au rang d’abbaye et l'église abbatiale est construite et dédiée en 1107.
À la fin du XVIIe siècle, le monastère a disparu et l'église devient paroissiale en 1780. A la révolution, elle est transformée en grenier à blé, ce qui évite sa destruction. Elle est élevée au rang de basilique mineure en 1905.
Tous les styles architecturaux se retrouvent dans la basilique d'Ainay : pré-roman dans la chapelle Sainte-Blandine, roman pour toute sa structure principale, la chapelle Saint-Michel est gothique, l'ensemble a été restauré et agrandi au XIXe siècle par des adjonctions néo-romanes.
Il est très agréable, quand il fait chaud, de se reposer à l’intérieur de cette belle et sobre église.

Entre (1) et (2), l'église Saint-Georges. L'édifice actuel, de style néo-gothique est construit par l'architecte Pierre Bossan (qui est également l'auteur des plans de la Basilique de Fourvière) en 1844-1845.

(2) La Cathédrale Saint-Jean. Son titre précis est Primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne car l’Archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules.
Sa construction s'étale sur trois siècles, de 1175 à 1480, à une époque où l'architecture occidentale bascule du roman au gothique. Trois archevêques ont contribué à ce projet: Guichard de Pontigny envisage et entame la construction d'une église romane, Jean Belles-Mains entame la transformation de l'édifice en un ouvrage gothique dont les ressorts techniques ne sont pas encore pleinement maîtrisés, enfin Renaud de Forez transforme le projet, grâce à l'évolution des savoir-faire, pour donner à la cathédrale son aspect actuel.
Fortement endommagée par les guerres de religions en 1562, puis par la Révolution et le siège de Lyon en 1793, la primatiale connait plusieurs restaurations successives aux XIXe et XXe siècles.

La cathédrale est riche de bien des trésors, mais j'aime tout particulièrement l'horloge astronomique. La première mention d'une horloge astronomique date d'un acte capitulaire, daté du 23 novembre 1379. Au XVe siècle, l'horloge est désignée comme " l'horloge aux petites cloches". Deux restaurations d'ampleur ont lieu respectivement aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le mécanisme mis en place lors de la seconde restauration est encore en fonctionnement au début du XXIe siècle. Des destructions importantes sont causées à l'appareil durant la Révolution française, et l'horloge est délaissée pendant plus de cinquante ans. Ce n'est qu'en 1894 qu'un véritable travail de réfection est réalisé.
L'actuelle horloge mesure 9,35 mètres de hauteur et 2,2 mètres de largeur. Les sonneries ont lieu quatre fois par jour, à midi, puis deux, trois et quatre heures de l'après-midi ; elles mettent en route dix-neuf automates : anges, coq, suisse, scène de l'Annonciation, Saint-Esprit, enfin Dieu le Père bénissant.
L'horloge permet de prévoir le jubilé de la cathédrale, qui a lieu environ une fois par siècle, quand la Fête-Dieu tombe un 24 juin, c'est-à-dire le jour de la Saint-Jean-Baptiste, patron de la cathédrale.

De l’autre côté de la Place Saint-Jean, Rue Tramassac, une plaque commémorative rappelle la Catastrophe de Fourvière, appelée aussi Catastrophe de Lyon-Saint-Jean. Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1930, trois éboulements successifs d’un pan de la colline de Fourvière causent la destruction de plusieurs immeubles et la mort de quarante personnes.

(3) Le Théâtre antique de Lugdunum (nom romain de Lyon) est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Construit à l'époque d'Auguste, il est agrandi à la fin du 1er siècle ou au début du 2e siècle, et peut alors accueillir jusqu’à 10 000 spectateurs. Abandonné à la fin de l'Empire romain, il est transformé en carrière et fortement endommagé puis, complètement enseveli au Moyen Âge, il tombe dans l'oubli. Il est repéré par hasard à la fin du 19ème siècle, puis entièrement dégagé et restauré à partir de 1933. Sur le même site se trouvent l'Odéon Antique, un petit amphithéâtre, et le Musée Gallo-romain. L'ensemble du site accueille, tous les étés depuis 1946, les spectacles des "Nuits de Fourvière".

Entre (3) et (4), l’Hôtel de Fourvière. Les anciennes archives des Hospices Civiles de Lyon. Cet ancien Couvent de la Visitation avait été édifié en 1854. Il est ensuite devenu lieu d'archive. C'est, depuis Mai 2016, un très bel Hôtel.

Entre (4) et (5), le cimetière de Loyasse, créé en 1807, est le plus ancien cimetière de Lyon. Pourtant, le terrain n'était guère propice. Le terrain est instable à tel point que dès 1810, le mur de la terrasse s'effondre. La nature imperméable du terrain empêche même la décomposition des corps... De plus, le cimetière est très difficile d'accès car situé à l'extrémité de la ville d'alors et de surcroît, au sommet du plateau qui domine le centre de Lyon de plus de cent mètres : on accède au plateau par des escaliers abrupts ou bien par des détours considérables. Le transport des corps sera tout de même amélioré lors de la création du funiculaire entre Saint-Paul et Fourvière en 1900 puis du train entre Fourvière et le cimetière. Le cimetière est riche en effigies et bustes représentant des artistes locaux, peintres, architectes... et des personnalités, les maires de Lyon par exemple avec les portraits d’Antoine Gailleton ou d’Édouard Herriot près de l'entrée du cimetière.

Le Chemin du Viaduc, qui relie le Cimetière de Loyasse à la Basilique de Fourvière est une agréable promenade aménagée sur le trajet de l’ancien chemin de fer qui acheminait les convois mortuaires.

(5) Basilique Notre-Dame de Fourvière. Elle est construite à peu près sur l'emplacement de l'ancien forum de Trajan Forum vetus (étymologique la plus probable pour le nom actuel de Fourvière). Sur cet emplacement est institué au milieu du Moyen-âge un double culte à Saint-Thomas-de-Cantorbéry et à la Vierge. Une Chapelle est construite et, à la suite d'un vœu prononcé en 1642 pour éloigner une épidémie de peste de Lyon, un pèlerinage annuel se constitue. Au XIXe siècle, une statue de Marie est érigée sur le clocher et la proposition de construire une basilique est acceptée, à la fois pour accueillir des visiteurs de plus en plus nombreux et en remerciement pour la protection de Lyon durant la guerre de 1870. Son architecture de style néo-byzantin ou romano-byzantin, qui est l'œuvre de Pierre Bossan, lui vaut de nombreux admirateurs, mais aussi de très vives critiques. Moi, j’aime bien.

Vous pouvez faire une pause à l’ombre des beaux arbres des Jardins du Rosaire. On y accède par des escaliers à partir de l’esplanade.

Entre (5) et (6), les Lyonnais se plaisent à dire que le sommet de la Tour Métalique (antenne télécom) perchée sur la colline, est plus haut que le sommet de la Tour Eiffel …

(6) L’Église Saint-Paul. C’est un édifice de style roman et gothique. L’existence de l’église est attestée dès le IXème siècle. De cette période il ne subsiste aucun vestige. L’édification des parties romanes, que l’on peut encore observer de nos jours, débute dans la seconde moitié du XIIème siècle et est entièrement achevée au XIIIème siècle. Au XVe-XVIe siècles, le monument est modifié par l’adjonction d’éléments gothiques (reconstruction du clocher-porche).
Au 19ième, après les dégâts dus à la Révolution et au manque d’entretien, d’importants travaux de restaurations sont entrepris dans les années 1840. La dernière phase de restauration, dans les années 1898-1904 débarrasse l’intérieur de l’église du plâtre qui recouvrait les murs depuis le 18ème siècle.
La tour-lanterne est classée monument historique depuis 1920.

Entre (6) et (7) Église Notre-Dame-Saint-Vincent. Ancienne église du couvent des Grands Augustins, l'église St-Vincent, construite au XVIIIème siècle dans le style néo-classique, possède une façade de la fin du XIXe siècle. Celle-ci, construite entre les immeubles bâtis à l'emplacement du couvent, s'inspire de celle de Saint-Nizier.

(7) Place des Terreaux. Entre 1646 et 1651, Simon Maupin bâtit, à l’Est de la place, l’Hôtel de Ville, reconstruit par Jules Hardouin-Mansart à la suite de l'incendie de 1674. Au 17ème siècle également, les moniales de Saint-Pierre font reconstruire leur couvent sur la partie Sud, qui devient en 1803 le Musée des Beaux-Arts.
En 1892, au centre de la place, face à l'Hôtel de Ville, est inaugurée une fontaine réalisée par Bartholdi. Elle représente une allégorie de la Garonne! En effet, commandée dans un premier temps par le Conseil Municipal de Bordeaux en 1857, le groupe sculpté dénommé “Char Triomphal de la Garonne” représente la Garonne et ses quatre affluents se jetant dans l'océan, symbolisé par une femme menant un quadrige. Mais la Ville de Bordeaux abandonne ce projet. La fontaine est présentée à l'Exposition Universelle de 1889 et connait un tel succès qu’elle fut rachetée en 1890 par le maire de Lyon, Antoine Gailleton.
La place a été réaménagée en 1994 par Christian Drevet et Daniel Buren, avec, notamment une alternance orthogonale de 69 jets d'eau bordés de 14 piliers.

Entre (7) et (8), l'église Saint-Nizier. Selon la tradition, une basilique est construite au 5ième siècle pour abriter les reliques des martyrs de Lyon, dont celles de Saint-Nizier. L’église est reconstruite au 9ème siècle sous le règne de Charlemagne. Elle est au Moyen-Age l’église d’une élite bourgeoise et elle le reste à la Renaissance.
Le patrimoine artistique de Saint-Nizier a été presque entièrement dispersé ou détruit au moins à deux reprises : en 1562 par les bandes huguenotes du Baron des Adrets, qui pillèrent notamment les tombes des évêques de Lyon, puis au XVIIIe siècle lors de la Révolution Française.
La silhouette de Saint-Nizier est particulière avec ses deux flèches asymétriques. L'église est principalement bâtie dans le style gothique flamboyant. La plus grande partie de l'édifice actuel date du XVe siècle. L’intérieur de l’église est remarquable par l’élévation et la hardiesse des voûtes, par la forme des piliers qui les soutiennent, par l’étendue de l’édifice (une des plus grandes de Lyon), par la clarté qui y règne, et surtout par un certain caractère de sévérité imprimé à tout l’ouvrage.

(8) L’Église Saint-Bonaventure faisait partie du Couvent des Cordeliers. Elle est construite de 1325 à 1327 et est orientée vers le Sud, ce qui est rare à l'époque où les églises gothiques sont orientés à l'Est pour que l’abside reçoive la lumière du lever du soleil.
Contrairement à l’église Saint-Nizier qui accueille le Chapitre Canonial, l'église des Cordeliers devient le siège des confréries, dont les plus importantes y bâtissent des chapelles. L'église est agrandie de 1471 à 1484 et est placée sous le vocable de Saint-Bonaventure.
L'église sert de grenier à grain après la Révolution Française avant d'être rendue au culte vers 1806 et de recevoir sa façade actuelle grâce à l'initiative du cardinal Joseph Fesch.
Cette église est beaucoup moins célèbre, et beaucoup moins visitée, que Saint-Nizier, mais aussi moins froide, au propre comme au figuré. Elle est très bien intégrée au centre ville, Il y a toujours un va et vient de paroissiens qui entrent pour quelque temps au cours d’une journée de travail ou de shopping. Elle est fraîche l’été et chauffée l’hiver.

(9) Sur la place Antonin Poncet se trouve le clocher-tour de l'ancien Hôpital de la Charité. L'hôpital, construit en 1622, a été détruit en 1934. Seul le clocher a été conservé
Un monument en hommage aux victimes du génocide arménien est également installé sur la place. Fait de colonnes alignées, il a été inauguré en 2006.

Entre (9) et (A), l'église Saint-François-de-Sales. Construite à partir de 1803 dans le style néo-classique.

Avis et discussion

4.8 / 5
Sur la base de 11 avis

Fiabilité de la description
4.6 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
4.8 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
4.9 / 5

Note globale : 4.3 / 5

Date de la randonnée : samedi 26 octobre 2024
Fiabilité de la description : ★★★★☆ Bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Randonnée très agréable tout en étant urbaine, intéressante, variée (sur le sommet de Fourviere on marche dans un petit bois). Attention tout de même aux nombreuses marches à gravir avant d'arriver au théâtre antique.

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : mercredi 09 octobre 2024
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Circuit urbain qui permet de découvrir Lyon et son patrimoine religieux autrement
Belle découverte en particulier basilique d' Ainay et Eglise St Paul
Très agréable

• Modifié le :

Note globale : 4.7 / 5

Date de la randonnée : dimanche 01 octobre 2023
Fiabilité de la description : ★★★★☆ Bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Très belle rando très instructive.... à faire le matin, car l'après-midi beaucoup d’Églises sont fermées
Je vais la refaire avec plaisir

Note globale : 3.7 / 5

Date de la randonnée : samedi 05 octobre 2019
Fiabilité de la description : ★★★☆☆ Moyen
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★☆ Bien

En tant qu'ancien lyonnais, je pensais tout connaitre et j'ai été agréablement surpris de découvrir
de très beaux édifices religieux. Quelques rudes montées d'escaliers mais tout se mérite.
Petit bémol sur la fiabilité de la description d'où la note "moyen" : dans la première fiche description
à la quatrième ligne du paragraphe (1), il faut lire "emprunter ensuite à gauche la rue Sala.." et non
à droite comme noté. Le tracé sur la carte est lui exact.

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 10 décembre 2018
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

bien rando au cœur de la ville ,dommage que l'abbaye d'Ainay est été fermée
mais si l'on veut le faire correctement prévoir la journée

Merci pour vos commentaires, Lyon est une super ville, en effet.

Nathalie
Modératrice Visorando

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : dimanche 26 août 2018
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

Super balade, que je ferai en plusieurs fois car j'ai passé tout un après-midi à me perdre avec délices aux alentours du parcours : musée des tissus et des arts décoratifs (rien que la boutique est très sympa), basilique saint-Martin d'Ainay et église saint-Georges : haltes de paix et de ferveur, et une incroyable petite boutique juste en face de l'église saint-Georges, qui vend des objets vintage et de vieux appareils photo : un retour aux années 60-70, et même avant. Vivement la suite du parcours !

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 11 juin 2018
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

Excellente randonnée aussi agréable pour la marche le long d'un circuit pas trop fréquenté que riche de découverte du patrimoine lyonnais. Vraiment excellente.

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 05 décembre 2016
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

beaucoup de variantes sont possibles, au niveau de la place Gerson (après St Paul) prendre la minuscule ruelle Saint Nicolas pour arriver quai de Bondy juste en face de la passerelle st Vincent par exemple

Merci Yannick d'avoir posté toutes ces photos.

Cordialement

Nathalie

Nathalie
Modératrice Visorando

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 24 octobre 2016
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

La distance était de 8,6 km sur le descriptif. D'après 2 applications utilisées sur les téléphones, il semblerait que l'on approche les 10 km.
Sinon magnifiques découvertes de petites rues que nous n'avons pas l'habitude d'emprunter. Les vues sur le chemin des hauteurs sont splendides.
Ballade à recommander vivement.

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 03 octobre 2016
Fiabilité de la description : Non utilise / Inapplicable
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

Le beau temps m'a permis de refaire intégralement cette magnifique balade au cœur de Lyon. Merci encore.

Deux suggestions :

- après le repère N° 6, quand vous sortez de la passerelle St Vincent, prenez la peine de faire le tour de l'immeuble qui est en face de vous sur la gauche. Sur deux faces de cet immeuble sont peints les portraits des lyonnais célèbres (plus loin, sur le même quai, vous avez également une fresque avec les écrivains lyonnais célèbres).
- après le repère N° 7, quand vous êtes sur la place des Terreaux, faites une rapide incursion dans le jardin intérieur du Musée des Beaux Arts, au Sud de la place (l'entrée est libre). C'est un havre de paix au centre de la ville.

Seul, j'ai mis 4h1/2, et en connaissant Lyon et en trouvant quatre églises fermées. Je pense que c'est un minimum.

Bonnes marches (il y en a 250 pour monter, et 400 pour descendre...)

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : dimanche 18 septembre 2016
Fiabilité de la description : Non utilise / Inapplicable
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien

Bonjour,

Le mauvais temps ne m'a pas permis d'aller au bout de cette très intéressante balade au coeur de Lyon. Merci, toutefois,
pour ce travail très riche et bien documenté.

Pour les non lyonnais, il faut savoir que, si le dénivelé vous fait peur, vous avez la possibilité de monter avec le funiculaire situé près de la place St Jean. Vous arrivez directement en face de Fourvière et vous pouvez rejoindre facilement le tracé vers le repère N° 3.

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