Pic de Miquéu en boucle par Coumo Redo et Calihourc

Sur les sentiers oubliés de Saint-Pé-de-Bigorre n°4

Belle vue depuis le Pic de Miquéu (1452 m) sur le Massif de Saint Pé et les estives et jusqu'aux sommets de la chaîne frontalière.
Le parcours passe par plusieurs sentiers ancestraux non repérés sur les cartes, ce qui en fait un intérêt supplémentaire. Au retour, se découvre le site remarquable de Calihourc, avec ce lapiaz en forme de confessionnaux, célébré et photographié par l'Abbé Abadie dans son ouvrage "Le Sanglier du Picharrot".

Fiche technique

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Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 11,24 km
  • ◔
    Durée moyenne : 6h 20 
  • ▲
    Difficulté : Difficile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 1 093 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 1 088 m

  • ▲
    Point haut : 1 458 m
  • ▼
    Point bas : 400 m

Photos

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Description de la randonnée

Garer la voiture sur le petit parking (4 ou 5 voitures maximum) en dessous de l'entrée du Monastère des Sœurs de Béthléem, à Peyras.

De Peyras (D/A) à la cabane d'Aülhet (7) par Coumo Redo (3) et les charbonnières

(D/A) Le sentier, assez large, démarre sur la droite du portail d'entrée. Bordé de murets en grosses pierres sèches, il parcourt à l'horizontale quelques dizaines de mètres, bien balisé en Jaune.

(1) À la première fourche, prendre tout droit (à gauche le sentier est indiqué "Cabane d'Aoulhet").
Préférer cette variante au chemin classique pour monter à la Cabane d'Aoulhet (voir détails dans le § Infos pratiques ci-dessous).
Atteindre le Ruisseau de la Redo. Le traverser à gué. Contourner la ruine et monter au Sud-Ouest une centaine de mètres. Juste derrière un arbre, à la borne en pierre n°193, laisser le sentier qui descend dans la coume et prendre à droite en montant, vers l'Ouest, direction la Coumo Lio.
De nombreuses bornes en pierre (Blanche et Rouge) jalonnent ainsi le massif ; elles délimitent la forêt domaniale indivise Saint Pé - Etat.
Le sentier est bien tracé, assez large, mais non balisé au départ. Toutefois, assez rapidement, retrouver quelques marques Bleues à la bombe sur les arbres.

(2) À la 1re fourche, prendre à gauche en épingle pour remonter sur le Sarrat dets Castets. Le sentier est réputé terrain de jeu des chasseurs de sangliers, mais son tracé n'existe désormais sur aucune carte. Par contre, nombreuses marques de balisage Bleu.
Ce sentier ancien, mais parfaitement bien tracé et maintenu, va permettre de gagner en altitude, jusqu'à environ l'altitude 600 m, où il va pointer vers l'autre face du Serrat, vers le ravin de la Coumo Redo.
Il reste ensuite sur cette face de la croupe, franchit la limite de la "Réserve Biologique Intégrale" (RBI) de Saint-Pé, matérialisée par des traits Bleus sur fond Blanc (ou seulement Bleus) et une pancarte indicatrice (malheureusement cassée en mars 2017), jusqu'à atteindre le torrent de la Redo et le franchir sur une belle dalle en pierre, juste en aval d'une modeste cascade d'1,50 m (à sec en septembre 2016, mais un peu active en mars 2017).

(3) Poursuivre plein Est sur le sentier bien visible, bien que plus petit et encombré parfois d'arbres couchés dans la pente. Atteindre le ravin très pentu d'un l'affluent de la Redo, avec plusieurs autres charmantes petites cascades.
Ne pas traverser le ravin ici ! Le remonter en restant rive gauche, en empruntant un chemin peu engageant mais bien balisé en Orange. Quelques dizaines de mètres de dénivelé plus haut, franchir le ravin et poursuivre jusqu'à atteindre Pla de Bers, très légèrement en-dessous du carrefour coté 824.

(4) La suite est plus classique : emprunter en face le sentier historique des Charbonniers, dit des Tachouères (blaireaux en bigourdan) rejoignant Bat Séco (ou la Cabane des Italiens) et les estives d'Aülhet.
A Pla de Bers, peu après le carrefour, ne pas rater l'ancienne cabane et la cuve métallique de charbonniers, sur la droite du sentier. Le sentier est parfaitement balisé en Jaune et parcourt une hêtraie de montagne de haute futaie. Retrouver dans un virage un nouveau carrefour de sentiers.

(5) Prendre le sentier à droite dans ce virage pour, plein Ouest, attaquer la montée des Charbonniers, laissant à gauche, plein Sud, la suite du sentier vers Bat Séco.
On tourne autour de la base (au Sud puis à l'Est) du Puntou de las Crampes (nom non indiqué sur la carte) à 1016 m.
Retrouver un balisage Jaune (mais en large trait assez ancien).
Le sentier laisse sur la droite un promontoire rocheux remarquable. Dans des dolines et même à flanc de montagne, rencontrer alors plusieurs anciennes charbonnières métalliques (de modèle Moreau), abandonnées là par leur ancien propriétaire, probablement juste avant la seconde guerre mondiale. Il y a encore du charbon de bois dans plusieurs d'entre elles. Ce passage est particulièrement pittoresque. Atteindre la lisière de la forêt, pour aboutir à un poteau indicateur en bois de la réserve (RNR Pibeste-Aoulhet).

(6) Poursuivre en face et parvenir rapidement à la Cabane Refuge d'Aülhet (Aoulhet).

D'Aülhet (7) aux Pics de Miquéu et d'Hourbilagous(10)

(7) Reprendre le circuit en grimpant à travers la pelouse derrière la cabane, en prenant la direction du Col d'Espadres (poteau indicateur), indiqué aussi Espades sur les cartes. Laisser sur la droite le rocher et sa plaque commémorative d'un parachutage d'armes en 1944.

Pointer vers le sommet le plus proche, celui du Soum d'Artigue, et atteindre le Collet d'Aülhet à 1215 m. S'ouvre sous nos yeux, le vaste et très beau pâturage d'estive de l'Artigue (qui signifie "pâturage acquis par défrichement" en langue occitane). Prendre le modeste sentier qui serpente à votre droite sur le flanc, sous le massif rocheux.

Passer auprès des abreuvoirs et abri sous roche, puis de la Fontaine de la Digitale (remarquer au passage qu'une conduite canalise cette source jusqu'aux abreuvoirs en contrebas et jusqu'à la cabane d'Aülhet). Le parcours est toujours balisé en Jaune, mais plus espacé. Attention de ne pas rater une marque !
Atteindre le Col de Larbastan (1350 m), sous le Pic du même nom à 1368 m.

(8) Poursuivre à gauche du col l'ascension vers le Soum de la Génie Braque.
Monter franchement sur les flancs du Pic de Miquéu et celui de Hourbilagous. Les laisser tous les deux à gauche.
Attention, en hiver les pentes Nord de ce pic couvertes de neige sont des lieux d'avalanches connus.
C'est ici le sentier vers les Cuts d'Ausèth (les dolines ou grands entonnoirs, littéralement les "nids d'oiseaux" en bigourdan).

(9) Dès la sortie du bois, bien avant le Col Bosc deth Troncar (1455 m) prendre hors sentier dans la pente vers le Pic de Miquéu. Atteindre rapidement la crête et poursuivre jusqu’au Pic de Miquéu (1452m) tout proche. Malheureusement le cairn sommital est bien diminué depuis des années. Mais de là, la vue à 360° est magnifique sur les vallées en contrebas, les sommets environnants et ceux plus lointains jusqu’à la chaîne frontalière principale.

A proximité du sommet, 3 cavités dont 1 trou inaccessible "Le Trou Didier et 2 tutes peuvent être pénétrées sans danger, avec uniquement une lampe.

Du Pic de Miquéu (10) à Calihourc

(10) Reprendre le chemin du retour, passer par le Pic d’Hourbilagous voisin (1461 m). De là, rien de remarquable car la vue y est moins belle, si ce n’est qu’il dépasse légèrement son acolyte.

(9) Reprendre à droite, le trajet en sens inverse de l'aller jusqu'à la Cabane Refuge d'Alhouet.

(7) Prendre la direction de Bat dé Haü, plein Ouest, par le sentier dit du Mesplé, sur la courbe de niveau, balisé en Jaune. Rejoindre à la cote 1180 une belle et grande clairière, avec un seul arbre au milieu, sur le bord du sentier, c'est Couret Béroy.

(11) Dans la clairière, quitter le sentier, pour prendre à droite vers le Nord, et s’approcher de la lisière. Trouver en lisière (au 2d rang) un arbre gravé « BA ». Prendre alors dans le bois de hêtres, sur l’arête du Serrat dets Castets une sente à peine marquée et non balisée, dit "Chemin des Brioles".
Il n'y a pas de balisage officiel de couleur, mais toutefois un balisage dit "de coupe" : de temps en temps un petit buis coupé à hauteur de main ou une branche ou une marque dans un arbre.
NB : depuis 2018 : un balisage partiel par points ou traits rouge sur les arbres. Descend jusqu'au WP2.
Bien rester sur la crête tout en amorçant la descente. C’est la partie la plus délicate de la randonnée. Il n’y a aucune partie dangereuse, mais il ne faut pas hésiter quelquefois à mettre les mains.
Éviter les premières barres rocheuses, peu dangereuses, en les laissant sur la gauche.
Laisser le modeste sommet rocheux coté à 946 sur la droite et poursuivre la descente, plutôt un peu à droite de la crête ; parfois aucun sentier n'est visible.

(12) Atteindre ainsi le lieu-dit Calihoùrc (lieu ou bois obscur, en bigourdan), immense lapiaz, roches de calcaires gris clair martyrisées par l’érosion. La végétation d'arbustes a envahi ce lieu depuis plus d'un siècle.
Le lieu est vraiment magique.
Sortir de Calihoùrc par la droite (pour éviter les barres rocheuses par la gauche).
Poursuivre toujours sur la crête, en sous-bois hors sentier.

(2) Atteindre ainsi le carrefour de l'aller.
Regagner le point de départ par le chemin inverse de l’aller (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 400 m - Parking Sep-Peyras
  2. 1 : km 0.31 - alt. 428 m - Fourche - Prendre tout droit
  3. 2 : km 1.09 - alt. 545 m - Carrefour de la boucle
  4. 3 : km 2.14 - alt. 720 m - La Redo
  5. 4 : km 2.51 - alt. 834 m - Pla de Bers balisé Jaune - prendre tout droit
  6. 5 : km 3.3 - alt. 940 m - Carrefour - Prendre tout droit
  7. 6 : km 4.03 - alt. 1 114 m - Entrée dans les estives - Poursuivre hors sentier
  8. 7 : km 4.4 - alt. 1 162 m - Cabane de l'Aoulhet
  9. 8 : km 5.23 - alt. 1 344 m - Col du Larbastan (1350 m)
  10. 9 : km 5.76 - alt. 1 443 m - Quitter le sentier et grimper sur la crête à gche
  11. 10 : km 6.1 - alt. 1 447 m - Pic de Miquéu (1452m)
  12. 11 : km 8.35 - alt. 1 183 m - Clairière d'Aülhet (1180m)
  13. 12 : km 8.96 - alt. 990 m - Calihourc
  14. D/A : km 11.24 - alt. 400 m - Parking Sep-Peyras

Informations pratiques

Informations pour le sentier réhabilité :
Le sentier historique de Coumo Redo réhabilité par les chasseurs il y a quelques années. Ce sentier n'est ni indiqué sur la carte IGN, ni balisé officiellement.
Le chemin le plus simple consiste à traverser la Coumo Redo à gué (ou sur la passerelle branlante si trop d'eau), puis remonter jusqu'à une grange ruinée et un ancien site d'un chantier de jeunesse de la seconde guerre mondiale, Les Castets, aujourd'hui utilisé comme aire de camping par des scouts l'été.
Tout de suite après la grange ruinée, prendre à gauche jusqu'au fond de la clairière. Le sentier n'est plus tracé sur la carte IGN (mais on le trouve encore sur OpenStreetMap).

Comme bien souvent, je vous entraîne sur des pistes méconnues, non balisées et même plutôt hostiles aux randonneurs : particulièrement ici, sur la croupe entre Coumo Redo et Coumo Lio, à l'aller comme au retour.
Tous ces lieux anciens et parfois les sentiers sont sommairement décrits par l'Abbé B.Abadie dans son ouvrage de 1969 Le Sanglier du Picharrot.

Attention !
Cette randonnée s'effectue en pleine nature dans un environnement plutôt agressif : pentes raides, barres rocheuses, escarpements, épineux, parfois absence totale de balisage, parfois même absence de sentier... C'est pourquoi elle est réservée à des randonneurs aguerris, sportifs et ayant un bon sens de l'orientation. Un GPS peut également se révéler très utile.
Par ailleurs la trace Visorando de cette randonnée reste approximative du fait d'un mauvais captage des satellites, particulièrement sur la fin après le ::12.
J'ai classé cette randonnée "Difficile" en raison des difficultés décrites ci-dessus et particulièrement des nombreuses portions hors sentier et hors balisage.
En hiver, avec de la neige, le classement passerait à "Très difficile". Je l'ai fait entièrement, excepté la descente du Serrat dets Castets, après le (11). Ça ne parait pas plus compliqué que ça à faire, avec un maximum de vigilance.

Temps indiqué
Ayant fait ce parcours dans le cadre d'une plus grande randonnée de 8h, j'estime le temps de ce présent parcours à 5h30 temps de pauses et pique-nique compris. C'est un temps compté assez court, compte tenu des difficultés du parcours. Partez de bonne heure et comptez au moins 6h pour être tranquille.

Points d'eau
Seule la Fontaine de la Digitale est réputée potable. De toutes les autres sources ou points d'eau croisés il faut se méfier, car attention, boire de l'eau en montagne n'est pas garanti sans risque...
Partir avec au moins 1,5 litres d'eau par personne.

Lieux pour une halte et abris
En cas de grosses pluies ou orages, le seul vrai abri le long du parcours est la cabane-bergerie d'Aülhet (7). On trouve aussi quelques abris sommaires de murets ou parois rocheuses un peu partout.

Matériel
Prévoir un équipement habituel de randonneur en moyenne montagne (chaussures de randonnées, vêtements adaptés, vêtement de pluie, eau, nourriture, couverture de survie, couteau, boussole, carte, sifflet, gps...).

Fréquentation
Au printemps et en été, on peut croiser quelques randonneurs ou bergers occasionnels et des troupeaux de bovins, ovins et équidés à l'Aülhet, à l'Artigue et jusqu'au Miquéu. Très rarement ailleurs à la belle saison et très très rarement en hiver.

Orthographe des noms de lieux
Plusieurs noms de lieux ont des orthographes différentes : en occitan, en bigourdan, en gascon, en gascon francisé, en français, en IGN déformé.

A proximité

(7) "Cabane Refuge d'Aoulhet" :
c'est désormais un magnifique bâtiment en bardage bois, partagé en 2 parties, l'une pour les bergers, l'autre pour les randonneurs-chasseurs-spéléo (depuis fin 2016). Il y a quelques barrières à bestiaux récentes à proximité.
Aülhet (ou Aoulhet) en bigourdan, vient du gascon aouèilhé, aouèillè, agouèillo, aouèillo, brebis ou berger, d'où la prononciation "aouyette", phonétiquement a~ u j E t .
Malgré les méandres de notre sentier, il ne nous aura fallu que 2h25 heures, pauses et photos comprises, soit à peine plus de 30 min de plus que par les sentiers traditionnels directs, (1)-(4)-(7).

(10) "Pic de Miquéu"
Prononcer Mi ke u. "Miquéu" est une variante vocalisée de miquel, forme patoise de michel, nom de baptême d'origine biblique issu de l'hébreu mikael, c'est-a-dire qui est comme Dieu.

"Calihoùrc"
C’est ici que l’Abbé Bernard Abadie, grand marcheur et spéléologue local, a posé pour une photo rare et immortelle, assis sur la roche, la pipe à la main.
A cause de leurs formes suggestives, ces grandes roches découpées en forme de mégalithes, dressés sur leur base, ont été appelés Couhéssadéres (confessionnaux) par les charbonniers qui fréquentaient la forêt de Très-Croutz depuis des siècles…
Il règne ici une ambiance très spéciale…

Faune-flore
La végétation de ce massif reflète l’importance de la sécheresse du sol dûe au relief et à la nature des substrats
très perméables, mais compensée par la pluviosité et la nébulosité très importante : omniprésence du buis, du hêtre, du tilleul, du noisetier…C'est pourquoi les pentes boisées sont très humides et parfois très glissantes. (source : Office de tourisme de Saint-Pé).
Une bonne partie de la randonnée s'effectue dans la "Réserve biologique intégrale" de Saint-Pé, 1010 ha sur les 2588 ha de la forêt indivise de Saint-Pé (voir sites onf.fr1 et Natura2000).
Sur cette justification des arbres "morts" laissés en place, on peut lire des articles intéressants sur le site Wikipedia Bois mort et Wikipedia Liste des ancienes forêts primitives.

Avec un peu de chance vous croiserez également la route d'une abondante faune. En particulier des sangliers, des chevreuils, des isards, parfois des mouflons au Pic de Miquéu, d'innombrables oiseaux et insectes divers, et parfois des batraciens (grenouilles, crapauds, salamandres).

Variantes
Après la traversée de la Redo (3), à l'affluent, il existe un passage sommaire rejoignant un peu en-dessous de Pla de Bers :
Dès l'arrivée sur le ravin de l'affluent, le traverser, une trace est visible, mais non balisée.
Il faut ensuite se frayer un chemin dans la végétation, cap au 060° : ronciers, sous-bois épais, hêtres couchés en travers de la pente... Il faut persévérer car en 35mn on fait la jonction avec le sentier balisé en Jaune, dans un espace récemment cairné. Peut-être intéressant si on redescend à Peyras, sans monter à Aülhet.

On peut agrémenter le circuit complet proposé par :
- un détour par le Soum de la Génie Braque (1529 m) ; compter 30min de plus AR,
- la visite de plusieurs grottes, gouffres, avens, dont l'essentiel n'est pas mentionné sur la carte IGN (1600 cavités sont répertoriées dans le massif), si vous avez les compétences et le matériel !

Un peu d'histoire
La forêt de Saint Pé est aussi appelée forêt de Très-Croutz (ou Très-Crouts ou Tres Croutz ou Tres Crouts ou Tres Crots).
L'origine de ce nom "Très-Croutz" proviendrait des "Trois Croix" (très croutz en bigourdan/gascon) inscrites dans la pierre au lieu-dit "la Toue", en plein coeur du massif, vers 1400 m d'altitude.
Les Trois Croix sont le témoignage de conflits pastoraux ancestraux entre Asson, Salles et Saint-Pé-de-Bigorre.
En 1569 les protestants béarnais de la vallée d'Asson décident d'attaquer les Bigourdans de l'Estrèms de Salles auxquels ils disputaient les montagnes d'Azun et de Maumula. Les 1500 hommes avaient le dessin de mettre à feu et à sang le village de Salles et d'enlever tout le bétail de Vergoun. Mais la bataille fût remportée par les bigourdans. Ces conflits prenaient une telle importance qu'il fallait faire intervenir l'armée du Roi. Il était impossible à l'évêque de Tarbes d'instaurer la concorde. Source Abbé B.Abadie, Le Sanglier du Picharrot Ed. Marrimpoey Jeune.
Au lieu-dit "Très-Croutz" venaient converger sur cette montagne les évêchés de Tarbes, de Lescar et d’Oloron.
Aujourd'hui il en reste 3 croix gravées sur une roche et l'inscription 1716. On les trouve sur la carte IGN entre le "u" et le "e" de "La Toue", au Sud-Ouest du Miquéu.

A voir à proximité
- La ville de Lourdes, le Sanctuaire marial ;
- La vallée de Batsurguère ;
- Le village de Saint-Pé-de-Bigorre, le village, son patrimoine culturel, ses animations, la forêt de Très-Croutz et la réserve régionale du Pibeste-Aoulhet, les activités nautiques ;
- La narration du nouveau balisage de la réserve à l'automne 2014 ;
- La vallée des Gaves

En savoir plus...
- On peut utilement consulter le site et les ouvrages de la réserve naturelle régionale du Pibeste-Aoulhet. Le plus remarquable est le "topo-guide de la réserve" truffé de renseignements, circuits et anecdotes !
- L'Office de Tourisme de Saint-Pé publie également de nombreuses brochures et propositions de randonnées détaillées. L'une des brochures peut être intéressante pour découvrir faune et flore du massif : Brochure sentier karstique, même s'il ne s'agit pas de cette randonnée.
- L'ancienne ferme de Peyras, désormais Monastère de Bethléem.
- On peut se plonger dans la lecture d'ouvrages locaux :
Abbé B.Abadie, Le Sanglier du Picharrot Ed. Marrimpoey Jeune,
Jacques-Emile Mengelle, Bigorre de mon enfance,
Jean-Claude Mengelle, Le solitaire de la Gargante.

Avis et discussion

4.2 / 5
Sur la base de 2 avis

Fiabilité de la description
5 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
3.5 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
4 / 5

Note globale : 5 / 5

Date de la randonnée : lundi 05 août 2024
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★★★ Très bien
Circuit très fréquenté : Non

Randonnée refaite avec toujours autant de plaisir !
L'intérêt de cette randonnée est multiple :
- offrir 2 variantes au sentier classique fréquenté du Sarrat de Peyras, 1 à la montée, 1 à la descente.
- éviter les pierres et dalles glissantes de ce sentier classique.
- parcourir les sentiers "oubliés" de la Forêt de Très Crouts, autrefois fréquentés par les charbonniers et les pâtres de Saint-Pé. Et même, contribuer à leur entretien rien qu'en les fréquentant !
- prendre un bain de forêt.
- marcher sur les traces de la célébrité locale, l'abbé Marcel Abadie.
- découvrir ce lieu étonnant et mystérieux de Calihourc et spécialement des Cassaouderes.
Rien n'oblige à poursuivre vers Miquéu après la Cabane d'Aülhet, ça rajoute toutefois un but à la vue intéressante.

Mais si aucun de ces points ne vous attire, préférez monter à Miquéu (et au Soum de la Génie Braque) par la voie classique, décrite dans un autre randonnée du même auteur :
- Soum de la Génie Braque
ou
- Crêtes de Saint-Pé

Marc

Comment vous envoyer les photos de ma rando sur le Pic Miqueu et Génie Braque du 14/6/2020 ?

• Modifié le :

Note globale : 3.3 / 5

Date de la randonnée : lundi 15 juin 2020
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★☆☆☆ Décevant
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★☆☆ Moyen
Circuit très fréquenté : Non

Long parcours dans les bois sans pratiquement de repères, notamment pour l’arête du Serrat dets Castets.
Trace GPS très imprécise dans les bois en hors sentier, alors que c'est justement là qu'on souhaiterais savoir où passer.
A faire par temps sec pour éviter une descente rendue éprouvante par les risques de glissade générés par la boue, la mousse, les rochers humides, les racines et les feuilles mouillées..
Par contre la randonnée à partir de la Cabane Refuge d'Aülhet, devient très agréable avec au final, une très belle vue depuis le Soum de la Génie Braque (1529m), détour qu'il faut absolument faire, et qui fait tout le charme de cette randonnée.

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