Garer la voiture sur le petit parking (4 ou 5 voitures maximum) en dessous de l'entrée du Monastère des Sœurs de Béthléem, à Peyras.
De Peyras (D/A) à la cabane d'Aülhet (7) par Coumo Redo (3) et les charbonnières
(D/A) Le sentier, assez large, démarre sur la droite du portail d'entrée. Bordé de murets en grosses pierres sèches, il parcourt à l'horizontale quelques dizaines de mètres, bien balisé en Jaune.
(1) À la première fourche, prendre tout droit (à gauche le sentier est indiqué "Cabane d'Aoulhet").
Préférer cette variante au chemin classique pour monter à la Cabane d'Aoulhet (voir détails dans le § Infos pratiques ci-dessous).
Atteindre le Ruisseau de la Redo. Le traverser à gué. Contourner la ruine et monter au Sud-Ouest une centaine de mètres. Juste derrière un arbre, à la borne en pierre n°193, laisser le sentier qui descend dans la coume et prendre à droite en montant, vers l'Ouest, direction la Coumo Lio.
De nombreuses bornes en pierre (Blanche et Rouge) jalonnent ainsi le massif ; elles délimitent la forêt domaniale indivise Saint Pé - Etat.
Le sentier est bien tracé, assez large, mais non balisé au départ. Toutefois, assez rapidement, retrouver quelques marques Bleues à la bombe sur les arbres.
(2) À la 1re fourche, prendre à gauche en épingle pour remonter sur le Sarrat dets Castets. Le sentier est réputé terrain de jeu des chasseurs de sangliers, mais son tracé n'existe désormais sur aucune carte. Par contre, nombreuses marques de balisage Bleu.
Ce sentier ancien, mais parfaitement bien tracé et maintenu, va permettre de gagner en altitude, jusqu'à environ l'altitude 600 m, où il va pointer vers l'autre face du Serrat, vers le ravin de la Coumo Redo.
Il reste ensuite sur cette face de la croupe, franchit la limite de la "Réserve Biologique Intégrale" (RBI) de Saint-Pé, matérialisée par des traits Bleus sur fond Blanc (ou seulement Bleus) et une pancarte indicatrice (malheureusement cassée en mars 2017), jusqu'à atteindre le torrent de la Redo et le franchir sur une belle dalle en pierre, juste en aval d'une modeste cascade d'1,50 m (à sec en septembre 2016, mais un peu active en mars 2017).
(3) Poursuivre plein Est sur le sentier bien visible, bien que plus petit et encombré parfois d'arbres couchés dans la pente. Atteindre le ravin très pentu d'un l'affluent de la Redo, avec plusieurs autres charmantes petites cascades.
Ne pas traverser le ravin ici ! Le remonter en restant rive gauche, en empruntant un chemin peu engageant mais bien balisé en Orange. Quelques dizaines de mètres de dénivelé plus haut, franchir le ravin et poursuivre jusqu'à atteindre Pla de Bers, très légèrement en-dessous du carrefour coté 824.
(4) La suite est plus classique : emprunter en face le sentier historique des Charbonniers, dit des Tachouères (blaireaux en bigourdan) rejoignant Bat Séco (ou la Cabane des Italiens) et les estives d'Aülhet.
A Pla de Bers, peu après le carrefour, ne pas rater l'ancienne cabane et la cuve métallique de charbonniers, sur la droite du sentier. Le sentier est parfaitement balisé en Jaune et parcourt une hêtraie de montagne de haute futaie. Retrouver dans un virage un nouveau carrefour de sentiers.
(5) Prendre le sentier à droite dans ce virage pour, plein Ouest, attaquer la montée des Charbonniers, laissant à gauche, plein Sud, la suite du sentier vers Bat Séco.
On tourne autour de la base (au Sud puis à l'Est) du Puntou de las Crampes (nom non indiqué sur la carte) à 1016 m.
Retrouver un balisage Jaune (mais en large trait assez ancien).
Le sentier laisse sur la droite un promontoire rocheux remarquable. Dans des dolines et même à flanc de montagne, rencontrer alors plusieurs anciennes charbonnières métalliques (de modèle Moreau), abandonnées là par leur ancien propriétaire, probablement juste avant la seconde guerre mondiale. Il y a encore du charbon de bois dans plusieurs d'entre elles. Ce passage est particulièrement pittoresque. Atteindre la lisière de la forêt, pour aboutir à un poteau indicateur en bois de la réserve (RNR Pibeste-Aoulhet).
(6) Poursuivre en face et parvenir rapidement à la Cabane Refuge d'Aülhet (Aoulhet).
D'Aülhet (7) aux Pics de Miquéu et d'Hourbilagous(10)
(7) Reprendre le circuit en grimpant à travers la pelouse derrière la cabane, en prenant la direction du Col d'Espadres (poteau indicateur), indiqué aussi Espades sur les cartes. Laisser sur la droite le rocher et sa plaque commémorative d'un parachutage d'armes en 1944.
Pointer vers le sommet le plus proche, celui du Soum d'Artigue, et atteindre le Collet d'Aülhet à 1215 m. S'ouvre sous nos yeux, le vaste et très beau pâturage d'estive de l'Artigue (qui signifie "pâturage acquis par défrichement" en langue occitane). Prendre le modeste sentier qui serpente à votre droite sur le flanc, sous le massif rocheux.
Passer auprès des abreuvoirs et abri sous roche, puis de la Fontaine de la Digitale (remarquer au passage qu'une conduite canalise cette source jusqu'aux abreuvoirs en contrebas et jusqu'à la cabane d'Aülhet). Le parcours est toujours balisé en Jaune, mais plus espacé. Attention de ne pas rater une marque !
Atteindre le Col de Larbastan (1350 m), sous le Pic du même nom à 1368 m.
(8) Poursuivre à gauche du col l'ascension vers le Soum de la Génie Braque.
Monter franchement sur les flancs du Pic de Miquéu et celui de Hourbilagous. Les laisser tous les deux à gauche.
Attention, en hiver les pentes Nord de ce pic couvertes de neige sont des lieux d'avalanches connus.
C'est ici le sentier vers les Cuts d'Ausèth (les dolines ou grands entonnoirs, littéralement les "nids d'oiseaux" en bigourdan).
(9) Dès la sortie du bois, bien avant le Col Bosc deth Troncar (1455 m) prendre hors sentier dans la pente vers le Pic de Miquéu. Atteindre rapidement la crête et poursuivre jusqu’au Pic de Miquéu (1452m) tout proche. Malheureusement le cairn sommital est bien diminué depuis des années. Mais de là, la vue à 360° est magnifique sur les vallées en contrebas, les sommets environnants et ceux plus lointains jusqu’à la chaîne frontalière principale.
A proximité du sommet, 3 cavités dont 1 trou inaccessible "Le Trou Didier et 2 tutes peuvent être pénétrées sans danger, avec uniquement une lampe.
Du Pic de Miquéu (10) à Calihourc
(10) Reprendre le chemin du retour, passer par le Pic d’Hourbilagous voisin (1461 m). De là, rien de remarquable car la vue y est moins belle, si ce n’est qu’il dépasse légèrement son acolyte.
(9) Reprendre à droite, le trajet en sens inverse de l'aller jusqu'à la Cabane Refuge d'Alhouet.
(7) Prendre la direction de Bat dé Haü, plein Ouest, par le sentier dit du Mesplé, sur la courbe de niveau, balisé en Jaune. Rejoindre à la cote 1180 une belle et grande clairière, avec un seul arbre au milieu, sur le bord du sentier, c'est Couret Béroy.
(11) Dans la clairière, quitter le sentier, pour prendre à droite vers le Nord, et s’approcher de la lisière. Trouver en lisière (au 2d rang) un arbre gravé « BA ». Prendre alors dans le bois de hêtres, sur l’arête du Serrat dets Castets une sente à peine marquée et non balisée, dit "Chemin des Brioles".
Il n'y a pas de balisage officiel de couleur, mais toutefois un balisage dit "de coupe" : de temps en temps un petit buis coupé à hauteur de main ou une branche ou une marque dans un arbre.
NB : depuis 2018 : un balisage partiel par points ou traits rouge sur les arbres. Descend jusqu'au WP2.
Bien rester sur la crête tout en amorçant la descente. C’est la partie la plus délicate de la randonnée. Il n’y a aucune partie dangereuse, mais il ne faut pas hésiter quelquefois à mettre les mains.
Éviter les premières barres rocheuses, peu dangereuses, en les laissant sur la gauche.
Laisser le modeste sommet rocheux coté à 946 sur la droite et poursuivre la descente, plutôt un peu à droite de la crête ; parfois aucun sentier n'est visible.
(12) Atteindre ainsi le lieu-dit Calihoùrc (lieu ou bois obscur, en bigourdan), immense lapiaz, roches de calcaires gris clair martyrisées par l’érosion. La végétation d'arbustes a envahi ce lieu depuis plus d'un siècle.
Le lieu est vraiment magique.
Sortir de Calihoùrc par la droite (pour éviter les barres rocheuses par la gauche).
Poursuivre toujours sur la crête, en sous-bois hors sentier.
(2) Atteindre ainsi le carrefour de l'aller.
Regagner le point de départ par le chemin inverse de l’aller (D/A).