Pilon du Roi, Grand Puech, Aire de la Moure

À partir de Plan-de-Cuques ou de Peypin, rejoindre via la D908 le village le Logis Neuf.
À partir du centre, prendre le Chemin Notre-Dame des Anges puis le Chemin de Mimet menant au Stand de Tir de la Fêve. Ces chemins difficilement carrossables correspondent à l'ancienne route reliant le Logis Neuf à Mimet via le Col Sainte-Anne.
Continuer jusqu'à une citerne enterrée offrant une large aire de stationnement.

(D/A) Emprunter la piste (Nord Nord-Est) en direction du Pilon du Roi sur environ 200 m. Quitter la piste pour prendre sur la gauche (Nord Nord-Ouest) un chemin se transformant rapidement en un sentier suivant en contrebas la piste. Suivre ce sentier jusqu'à une intersection au creux d'un vallon.

(1) Continuer en face, le sentier (tracé Vert) rejoint le Vallon du Pilon du Roi. Remonter ce vallon couvert de garrigue et bordé de grands blocs de calcaire évoquant quelques forteresses médiévales.

À environ 400 m du Pilon du Roi, la pente se redresse, le cheminement devient plus difficile. Le sentier se divise ensuite en deux. Prendre la branche de droite, elle est moins pénible que celle de gauche recouverte de graviers instables très glissants. Ce passage constitue la partie la plus éprouvante de la randonnée.

Déboucher à environ 20 m du pied de la paroi du sommet (710 m). Rejoindre le tracé Bleu menant au Col de La Colle.

(2) Suivre le tracé Bleu à droite (Est) empruntant le sentier passant au pied de la face Sud du Pilon du Roi, puis continuer sur la ligne de crête au-dessus d'une piste. Après environ 250 m, rejoindre un carrefour de sentiers.

(3) Ici, deux possibilités pour la suite (voir la variante dans le § Informations pratiques). Pour minimiser les parcours sur piste, continuer en face en direction d'un pylône (695 m) au plus près de la ligne de crête. Le sentier descend légèrement pour remonter aux ruines de Notre-Dame du Rot (679 m) avant de rejoindre la piste au bout d'environ 250 m.

(4) Suivre la piste jusqu'à une citerne placée à un carrefour de sentiers. Quitter la piste pour prendre le sentier (Nord) débutant par une légère montée avant d'arriver sur la ligne de crête. La suivre (Est) jusqu'à un belvédère avant de rejoindre la piste au Col Sainte-Anne (589 m).

(5) Prendre le sentier (Est) montant en face le long de la crête de la Montagne du Baou Trouca. Longer le bord d'une petite falaise orientée au Nord.

Peu avant un pylône, passer à proximité d'un gouffre débouchant au sommet de la crête. Une courte descente de quelques mètres, facile en face Nord, permet d'accéder à de petites fenêtres ouvrant sur l'intérieur du gouffre (jeux de lumière).

Suivre la crête au plus près jusqu'au sommet de la Tête du Grand Puech (778 m), point culminant de la randonnée. Un poste de vigie de détection des incendies est installé à proximité.

(6) Débuter la descente en empruntant le sentier débouchant au Sud du 3^e pylône installé au sommet. Le parcours très beau est varié et assez technique, plusieurs passages peuvent nécessiter l'usage des mains. Rejoindre une piste, la prendre en face (Sud-Est) pendant environ 150 m jusqu'à une citerne placée dans un virage.

(7) La piste continue à gauche (Est), la quitter pour prendre le sentier descendant en face (Sud) qui coupe quelques lacets avant de rejoindre la piste au bout de 450 m.

(8) Continuer à droite sur la piste (Nord-Ouest) en légère descente pendant 1 km jusqu'à une citerne. Quitter la piste 100 m après la citerne pour prendre un chemin sur la gauche, parvenir rapidement à un cairn.

(9) Quitter le chemin pour prendre le sentier descendant à gauche (tracé Rouge) en contrebas d'un pylône haute tension. Au bout d'environ 400 m, passer au pied de la falaise de l'Aire de la Moure à la couleur rouge caractéristique avant de rejoindre la piste quittée auparavant.

(10) Suivre la piste (Sud Ouest). Au bout de 300 m, celle-ci passe à proximité de deux gouffres sécurisés par des barrières avant de croiser une piste débouchant à droite au niveau d'une citerne.

(11) La prendre à droite et la conserver jusqu'à son extrémité, nouvelle citerne, à l'intersection d'un chemin.

(12) S'engager dans ce chemin à droite, après une large courbe il devient sinueux et s'oriente plein Sud. Parvenir, plus loin, à une large clairière située environ 100 m avant le pylône et le regard du Canal de Provence.

(13) Partir dans le chemin de droite au creux d'un vallon. Suivre ce chemin (tracé Vert). Une courte mais raide montée mène à une oliveraie, la traverser avant de déboucher sur le Chemin de Mimet à proximité du parking (D/A).

Variante par la piste
(3) Prendre le chemin de gauche (tracé Bleu) qui rejoint au bout de 100m la piste à suivre ensuite (Est). Au bout de 50m un sentier sur la droite coupe un lacet avant de rejoindre la piste. Continuer (Est) en direction du Col Sainte Anne.

Cotation FFR
iBP 81
E4/T3/R3

Historique & Toponymie

Le Pilon du Roi
Ce beau rocher qui se voit de loin dans la région doit son nom actuel à une mauvaise traduction du nom provençal "Pieloun dóu Roue". Pielou en français c'est un Pilon, une Colonne et Roue c'est Rouvre le nom d'une variété de chênes. Il aurait donc pu s'appeler le Tronc du Chêne ce qui n'aurait pas nuit à son image.

Notre-Dame du Rot
Les ruines seraient celles d'une chapelle bâtie sur un ancien temple protohistorique, la présence de roches taillées, de bancs, de caniveaux, de citernes en atteste. Le site est également connu sous le nom de Notre-Dame du Roué. Roué, comme Roure ou Rovert signifie le chêne en Provençal, l'arbre de la sagesse, de la longévité, de fécondité, de la puissance divine des dieux, vénéré bien avant l'antiquité dans les rites chamaniques et druidiques.

Autrefois, avant les incendies du 20ème siècle, des forêts touffues de chênes recouvraient le Massif de l'Étoile, avant que les pins soient plantés après 1850 à l'initiative des Eaux et Forêts.

Bau Trouqua
Ou Bàou Trouca peut se traduire en français par Falaise Trouée. Il est vrai que l'on y trouve pléthore de grottes et de gouffres.

Aire de la Moure
Le nom vient de l'occitan "Lo Morrau" et du provençal Mourre qui signifie le museau. Peut être que ce nom vient d'une description que faisaient les anciens habitants de ce petit plateau (bàou) bordé d'une falaise "Il a l'air d'un moure"...

Sa couleur rouge et l'abondante herbe verte qui la recouvre n'ont rien de naturel. Ce petit plateau sert en effet régulièrement de cible d'entraînement aux pilotes des Trackers de La Protection Civile.

Ces bombardiers d'eau terrestre, basés à Marignane, sont utilisés dans la lutte contre les incendies de forêts. Ils larguent à chaque passage 3 tonnes d'un mélange d'eau douce et de retardant.

Le retardant est composé principalement d'un sel ignifugeant (phosphate d'ammonium) permettant de retarder la décomposition de la cellulose des végétaux en faisant passer la température de destruction de la végétation d'environ 300°C à 700°C et d'un colorant naturel rouge (oxyde de fer) rendant visible la trace au sol du largage, afin de ne pas laisser de trous où l'incendie pourrait s'engouffrer.