Pointe Percée par les Cheminées de Sallanches

Randonnée faites ce lundi 25 juillet 2022. Vraiment impressionnant, vertigineux, technique... Sans la rencontre d'un habitué du lieu je me serais arrêté avant le sommet. Après avoir été rassuré sur la qualité des prises j'ai repris ma progression tranquillement. Et ça en valait le coup tellement le panorama au sommet était beau. Un clin d'œil aux deux traileuses rencontrées avec qui j'ai fait un bout du tracé. Encore merci a la personne qui nous a remotivé et aussi une pensée pour la personne décédée ce jour là quelques minutes avant mon passage et a son fils.

Ascension dans les lapiaz, puis pierrier dans la Combe des Verts
Les cheminées de Sallanches : le casque peut être un plus. Début un peu technique mais très facile par la suite.
Voie normale très fréquentée
Malheureusement la météo n'était pas avec nous ce jour ... Nous n'aurons pas la belle vue sur le Mont Blanc
Randonnée très populaire mais pas la plus belle des Aravis

La montée va bien quoique raide par endroits pour peu qu'on soit à l'aise en passage rocheux.
La descente est très délicate et demande beaucoup de concentration, pour soi-même et pour les autres randonneurs (pierres!!!). Le temps indiqué à la montée est correct ; celui de la descente est (à mon avis) largement sous-estimé : compter au moins une heure de plus.

Très belle randonnée dans un décor irréel mais très technique. 3h pour monter et 2h30 pour descendre(à cause des bouquetins qui posaient sur et à côté du névé).
Ne pas s'engager dans la 1ère longueur sans expérience ou sans quelqu'un d'expérience à ses côtés.
Un couple de randonneur, arrivé du refuge de Doran, a renoncé quelques mètres après le panonceau au début de la voie.
Sage décision si l'on n'est pas en confiance car après la redescente peut s'avérer très compliquée.
Ne pas hésiter à encorder et assurer les personnes les moins à l'aise dans les cheminées.
Au sommet on a une belle récompense avec un panorama extraordinaire et surtout avec le Mont-Blanc car pour ma part je n'ai pas l'habitude de le voir sous cette angle.
La descente m'a paru bien moins compliqué que la montée dans les cheminées.

Belle randonnée faite l'après-midi jusqu'au refuge de l'étape trois. Après il faut du matériel adapté à la haute montagne. Le paysage est somptueux.

Randonnée effectuée par la voie normale, en 5h50.
Très sympa avec une partie escalade gentille. Troupeau de bouquetin à 2300m. Fromagerie et café-Resto au Col des Annes pour récupérer.
Panorama superbe sur le Mont Blanc et toute la chaine des Aravis.
Le balisage est bien fait (points rouges) et permet de limiter le risque de chute de pierre si tout le monde le respecte.
Rester vigilant quand même...
Une grande partie sur la roche, donc surement mieux par temps sec..

Incontestablement, mon plus beau "Sommet du Randonneur" !!!
Parcouru 5 fois dans ce sens et 1 fois dans l'autre. (1998; 2000; 2003; 2005; 2006; 2012)
On ne s'en lasse pas.
A chaque passage dans les Aravis (ou à proximité...) c'est levés très tôt, et hop, direction le Col des Annes, et là........le bonheur.
Malgrés tout, pas si difficile que ça. Même si, comme partout en montagne, il faut être vigilent.
Là, il faut l'être encore plus, surtout sur l'itinéraire du retour.

Bravo pour le commentaire très bien rédigé et très précis.

Finalement, l'itinéraire par les cheminées n'est pas si dur ni engagé

Bon certes, sur le premier pas on cherche un peu une prise (sélection naturelles ?) et il faut un peu se contorsionner sur le dernier mais partout les prises sont de qualité, il n'y pas trop d'exposition et c'est finalement assez court.

Certes, le brouillard est monté en même que moi (ça aide dans cette situation) mais même la portion d'arrête souvent présentée n'est pas si impressionnante.

Toutefois, comme dirait Audiard, même si une polonaise en buvait au petit déjeuner, ça reste quand même plutôt une boisson d'hommes...

A vrai dire, c'est plus la descente par la voie normale qui m'a inquiété : une très grande partie de la descente est sur du terrain technique (alors que la montée au col des verts est "tranquille", même s'il restait un petit névé débonnaire) - à un moment je me suis même demandé si je suivais bien les bons points rouges- ; il y a du pierrier (qui n'a plus beaucoup de pierres du fait du trafic) abrupt, des grosses marches à désescalader (quand on est en bas d'un névé, pas loin du refuge, on ne voit qu'une paroi verticale, est portant c'est passé) ; on a très vite fait d'envoyer beaucoup de pierraille plus bas, etc.

Pour la voie normale, suivre les marques rouges, assez bien présentes.

Le balisage par les cheminées de Sallanches est quasi inexistant et comme souvent dans les itinéraires pointus, il est de moins en moins marqué.

L'ayant fait à fin août, il n'est pas étonnant, surtout cette année, qu'actuellement le parcours soit difficile et nécessite crampons, corde et piolet.

Mais au moins, j'imagine qu'il n'y avait pas foule au sommet, comme c'est souvent le cas.

Le balisage devient de moins en moins visible (points et traces oranges) conduisant parfois dans des zones à risques par manque de repères.
Il y a encore trop de neige, avec la présence de deux importants névés.
Le premier en redescendant est dangereux : crampons + corde + piolet obligatoire, sinon risque de glissade dans les rochers !
La vue au sommet est époustouflante