Stationner le long de la Rue Neuve, à proximité de la Place du Réviron si possible. À Châtillon, il faut profiter des opportunités de stationnement le long des rues, mais ce n'est pas toujours facile. Il existe un parking Chemin du Bez, avant la piscine et les terrains de tennis.
(D/A) Se diriger au Nord, vers la mairie. Emprunter ensuite à gauche la Rue des Rostangs, qui traverse le village.
(1) Passer devant la curieuse fontaine de la Maison des Consuls, intégrée à l'intérieur de sa façade, puis tourner à droite 100 m avant le champ de foire. La rue, dominée sur la droite par le rocher du château, rejoint un petit pont coudé, anciennement un gué, la seule entrée du village.
(2) Dès la sortie du pont, prendre à droite la rue qui descend jusqu'au ruisseau, qu'il ne faut pas chercher à traverser. Suivre le sentier qui remonte une prairie en contrebas d'habitations. Il reste en promontoire au-dessus de la combe avant de redescendre par une courte sente un peu raide jusqu'à atteindre un chemin plus large qui longe la rivière. On pourra au passage repérer dans son lit, quelques seuils empierrés permettant d'éviter le surcreusement de la rivière. Traverser finalement à gué au niveau d'une falaise servant de rocher d'escalade. Continuer le chemin carrossable longeant lui aussi le ruisseau, mais sur l'autre rive. Remarquer les murs en gabions grillagés permettant d'éviter le débordement des eaux sur la route en cas de crues, puis sur la droite un long mur de soutènement à pierres nues, ayant permis la pérennisation d'une belle clairière en terrasse. À l'extrémité de cette prairie, juste avant la rivière qui coupe la route à cet endroit, près d'un vieux saule sur lequel pousse entre ses vieilles branches un pin sylvestre, prendre la piste qui monte franchement sur la droite et aller jusqu'à la barrière et aux panneaux indiquant l'entrée en forêt domaniale.
(3) Juste avant, prendre le petit sentier, quelque peu embroussaillé à son démarrage, qui part sur la gauche. Suivre ce sentier qui longe une prairie en cours d'enfrichementavant de pénétrer vraiment à l'intérieur du bois. Au passage de la 1re petite combe, on admirera un petit barrage servant à limiter l'érosion lors d'épisodes orageux. Notez tout au long du trajet les anciens murs délimitant les prés en terrasse des siècles passés, le mur de soutènement du sentier qu'on emprunte et les vestiges d'une ancienne bergerie, dans le 1er virage en épingle. Atteindre une large piste forestière, parfois collante en période pluvieuse, qu'il faut emprunter à droite dans le sens de la descente. Atteindre la combe de l'Oursière, puis 300 m plus loin, rejoindre le démarrage d'un petit sentier qui part en écharpe sur la gauche : présence d'un petit cairn.
(4) Obliquer donc à gauche. Après une courte montée qui atteint le bord d'un combe profonde, ce sentier va rester plus ou moins en courbe de niveau, passant de combes en combes. Elles témoignent de la fragilité des roches marneuses sous-jacentes, protégées aujourd'hui par la couverture végétale qui s'y est installée. Atteindre ainsi le GR® 91, qui grimpe au Glandasse.
(5) Continuer tout droit dans le sens de la montée jusqu'au 1er virage. Prendre alors le sentier horizontal marqué d'une croix indiquant qu'on quitte le GR®. Il traverse de nouveau des couloirs d'érosions, encore en activité mais corrigés par la présence de seuils construits en soutènement des terres, limitant ainsi les dégradations. Rejoindre le sentier de Pierre grosse, qu'on emprunte aussi à droite dans le sens de la descente. Après avoir perdu une centaine de mètres d'altitude, retrouver le GR® au niveau d'une combe beaucoup plus importante, là où toutes les autres convergent. Tout au long du trajet, l'observateur remarquera des plateformes, qui font le bonheur des enfants amateurs de cabanes, entourées de murets de pierres sèches formant terrasses où on peut découvrir des vestiges d'anciennes habitations, abris ou bergeries, qui rappellent l'ancien usage pastoral de tout ce secteur aujourd'hui forestier.
(6) À ce niveau en le remontant un peu, on peut découvrir quel travail il a fallu fournir pour installer la forêt de pins aujourd'hui omniprésente. Le versant a fait l'objet sur toute sa surface de travaux de terrassements manuels en marches d'escalier, pour former des banquettes sur lesquelles des semis en poquets, c'est à dire comprenant plusieurs graines ou petits plants ont été alignés selon les courbes de niveau. L'échelonnement de toutes ces banquettes est encore repérable aujourd'hui sur les photos aériennes. Reprendre ensuite le sentier dans le sens de la descente
(7) Au niveau d'une deuxième épingle, en situation analogue à la précédente, il est possible, mais hors sentier, pour les amateurs, désireux de comprendre un peu mieux l'importance des travaux réalisés pour la protection des habitants, de parcourir la combe sur une centaine de mètres. Ils découvriront l'installation de quatre gros barrages de soutènement, destinés à rompre l'énergie des ruissellement torrentueux de l'époque où ils ont été installés (en 1907, une forte crue a emporté l'actuelle Montée du Tricot, c'est-à-dire la rue en forte pente passant devant la mairie) et rejoindront dès que possible, à travers bois, le sentier qu'ils auront abandonné. Pour les moins aventureux, continuer le sentier jusqu'à arriver en bordure d'une prairie, au niveau d'une nouvelle épingle se dirigeant cette fois-ci vers la droite.
(8) Prendre au contraire la gauche, entrer dans la prairie et suivre scrupuleusement le sentier bien tracé : respecter la clôture, des bêtes peuvent pâturer. Le sentier est en courbe de niveau car il suit un des anciens canaux d'irrigation et d'alimentation en eau des nombreuses fontaines du village. Le sentier passe sur un petit pont-acqueduc, témoin de la nécessité de domestiquer au mieux les eaux abondantes mais capricieuses provenant de la montagne. Nombreuses vues sur le village. Le chemin passe au-dessus du réservoir d'eau potable, qui sert aussi de relais téléphonique. Passée la barrière de sortie de la dernière prairie, les troncs calcinés des arbres sur pied nous rappellent la fragilité du milieu et les risques associés au feu, dans ce paysage forestier installé pour la protection des habitants. Continuer tout droit entre friches et forêt. Le chemin passe sur une belle passerelle et on découvre un des panneaux du sentier de découverte de la Forêt Giono. Continuer jusqu'à rejoindre le niveau de captage des eaux du village et légèrement en contrebas la Cascade de l'Adoux, toujours visitée par quelques promeneurs, à l'affût de la fraîcheur et de la sérénité des lieux.
(9) À partir de la cascade descendre le chemin qui longe la Bellante. En hommage à Jean Giono et à l'occasion de la sortie du film "l'homme qui plantait des arbres", le secteur a fait l'objet d'une plantation d'arbres divers par les enfants des écoles de Châtillon il y a plusieurs dizaines d'années. Les Châtillonnais sont très attachés à ce site car avant même la création des fontaines à l'intérieur du village, c'est là qu'on va chercher l'eau. Il y a là un joli sentier de découverte, entretenu régulièrement. Pour rentrer au village, il suffit de suivre tranquillement le Chemin de Rossignol, entre prairies et premières habitations, jusqu'à atteindre la Rue des Jardins, qui passe devant l'école et le monument aux morts avant de joindre les trois clochers (église, beffroi, et temple) réunissant en un même lieu les trois pouvoirs religieux et laïcs qui témoignent de la solidarité et de la liberté historique des Châtillonais. Prendre ensuite à gauche pour retrouver le lieu de stationnement (D/A).