(D) Du Refuge de la Blanche, suivre le sentier bien balisé et bien tracé qui passe près du lac.
(1) Il grimpe ensuite sans ménagement jusqu'au Col de la Noire. Pas de difficulté, si ce n'est la pente parfois raide et le terrain agressif. Vous allez vous en mettre plein les yeux, c'est très minéral, vert, presque noir, rougeâtre, brun, et au milieu de tout ça quelques fleurs s'accrochent.
(2) Au Col de la Noire, vous pouvez partir Est pour un A/R vers le pied du sommet de la Tête des Toillies ou tenter de grimper vers le Pic de la Farneireta pour passer de la croûte océanique (les serpentinites du Col) à sa couverture sédimentaire ; entre les deux, il est possible de trouver de l'amiante. Ces deux détours possibles ne sont pas tracés ici. Redescendre le col pour plonger d'abord sur le Lac de la Noire.
(3) Continuer sur l'Ubaye pour rejoindre le GRP® aux environ de 2640 m, au niveau du Lac de Longet.
(4) Suivre le GRP® par la droite sur environ 5 km pour descendre la vallée de l'Ubaye et arriver presque jusqu'au Béal de Rubren.
(5) Prendre sur la gauche le sentier qui monte à une ancienne carrière de "marbre" vert, puis à la cabane de Rubren.
(6) Depuis la cabane, une trace remonte le vallon de Rubren et mène au Pas de Mongioia.
(7). Le bivouac Franco Boerio est juste derrière, en Italie, sur un promontoire rocheux au-dessus du Lac de Mongioia. Certes, la montée dans le vallon de Rubren n'est pas très excitante mais l'idée est d'arriver le plus facilement et rapidement possible (quitte à faire un peu plus de dénivelé) au bivouac, histoire d'être disponible et d'avoir du temps pour envisager le Bric de Rubren en fin de soirée pour y admirer le coucher de soleil (D/A).