Saint Véran - Refuge de la Blanche

Stationner sur un des parkings de Saint-Véran.

(D) Monter au-dessus du village en repérant l'itinéraire balisé du Grand Canal. Il démarre à proximité du téléski le plus à droite (à l'Est) du domaine et passe au-dessus de l’hôtel Alta Peyra.
Le sentier vire à gauche et monte assez directement jusque vers 2250 m, carrefour avec le Grand Canal.

(1) Emprunter à droite ce sentier, passer plusieurs cabanes de berger, prendre le sentier de gauche après celle de Labounnais puis passer au-dessus de l'ancienne mine de cuivre. Rejoindre l'intersection avec le Col du Longt.

(2) Poursuivre en face en ignorant le sentier du Col du Longe, contourner la cabane de Pinilière.
Redescendre ensuite légèrement pour passer au-dessus d'une ancienne carrière de marbre vert.

(3) En apercevoir quelques spécimens en regardant vers le Sud la Chapelle de Clausis.
Rejoindre le GR^®58.

(4) L'emprunter à gauche et le suivre pour monter tranquillement en laissant à droite le sentier au carrefour du Rocher des Marrous. Poursuivre pour atteindre le Col de Chamoussière.

(5) Arrivé au col, regarder vers l'Est (à droite en arrivant sur le col). Emprunter la trace pour monter au Pic de Caramantran. À partir de là, entamer une randonnée plus "alpine", mais sans autre difficulté que la nature très caillouteuse du terrain et la nécessité de bien lire la trace. Depuis le col, rejoindre très vite la crête entre vallée de l'Aigue Agnel et vallée de l'Aigue Blanche (Saint-Véran), puis la frontière au sommet du Pic de Caramantran. Atteindre alors ce premier 3000 (3025 m exactement)

(6) Suivre la crête à droite (vers le Sud Sud-Est). Passer à une antécime Sud à 3021m puis redescendre au Col de Saint-Véran 2844m (borne frontière 49).

(7) Continuer à suivre Sud vers la Rocca Bianca où la difficulté s'accentue. Buter sur une zone balisée en gros traits Bleus avec un passage d'escalade peut-être pas très difficile.
Remarque sur le tracé : Pour que cet itinéraire reste une randonnée, éviter cela en passant à droite sous la Rocca Biance par une trace assez ténue qui évite toute portion délicate et permet de rejoindre l'arête Sud de la Rocca Bianca un peu avant le col Blanchet, ou juste au col. À vue, il y a un ou deux couloirs qui permettent de monter jusqu'à la crête. Sinon, il suffit de rejoindre le col et grimper jusqu'à l'antécime de la Rocca Bianca. Le sommet n'est accessible que par une courte escalade dans un véritable couloir balisé en Blanc et Rouge.

(8) Rejoindre le Col Blanche par les crêtes.

(9) Descendre (Ouest Nord-Ouest) jusqu'au refuge par un bon sentier balisé (Tour de la Tête des Toillies) jusqu'au refuge de la Blanche (A).

(1) Remarque : Le sentier balisé du Grand Canal suit presque à niveau cet ancien canal d'irrigation qui permettait entre autres d'amener de l'eau aux champs de Saint-Véran, de seigle en particulier.
Si on reste sur l'itinéraire décrit, il n'y a pas de difficulté particulière. Mais c'est assez alpin et peut devenir délicat en cas d'enneigement. Cela dit, je ne pense pas que l'usage des crampons ou du piolet soit nécessaire. On est rarement sur des pentes très raides ou qu'il ne serait pas possible de contourner.
En cas de mauvais temps, il est possible de rejoindre très simplement le refuge par le GR^®58 (au fond de la vallée de l'Aigue Blanche... pas passionnant mais ça a le mérite d'être simple), ou depuis les abords de la Chapelle de Clausis (4), le Col Chamoussière (5) ou le Col Saint-Véran (7).

Il ne faut pas manquer de regarder au passage les restes de la Mine de Cuivre qui a quand même été active depuis 4000 ans et jusqu'à la fin des années 50.

Si vous avez besoin d'un hébergement à Saint-Véran :
Le Gite des Gabelous. C'est original, décoré avec beaucoup de goût et on y mange bien !
Le but de cette première journée est au Refuge de la Blanche. N'oubliez pas de réserver en saison, car il est vite plein vu la facilité d'accès et la très bonne ambiance.

Observez bien les roches, les couleurs.
Quand c'est ocre, beige, vous êtes sur du calcaire (marbre) ou du calcshiste. Quand c'est vert, presque noir, strié de blanc parfois pulvérulent, vous êtes sur la croûte océanique de la Thétys. L'océan écrasé entre l'Europe et la plaque "Apulienne"... petit bout d'Afrique. Le Viso que vous ne devriez pas manquer de voir est un morceau de cette croûte océanique aussi, enfoncé dans la subduction puis "remonté en surface" à la faveur d'un jeu de faille.
Si vous cherchez un peu dans les zones serpentinites très fracturées, vous trouverez peut-être de l'amiante, minéral d'altération des composants de la serpentinite.