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Randonnées Samoëns

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Samoëns est une ville de montagne qui se trouve dans les Alpes. Diverses randonnées, pour tous niveaux, sont proposées. C’est le cas du Lac de Gers, d’un niveau moyen, avec une durée de 5 heures aller-retour et 460 mètres de dénivelé positif. L’itinéraire peut être boueux et se déroule essentiellement en forêt. Quelques pentes peuvent être fortes.

Ceux qui aiment les très forts dénivelés pourront tenter le tour des Dents Blanches par les Allamands avec plus de 1800 mètres de dénivelé positif et 9 heures de marche. Le terrain difficile est composé de cailloux instables et certains passages sont à franchir avec précaution.

Il existe aussi le Pas de l’Avoine, d’un niveau moyen, avec 766 mètres de dénivelé positif pour 9 kilomètres.

D’un niveau plus facile, toujours au départ des Allamands, il est possible de s’arrêter au Col de la Golèse et de revenir par la Forêt de Bostan.

De l’autre côté de la vallée, vers Samoëns 1600, d’autres sommets sont accessibles depuis la station hivernale. C’est le cas de la Tête du Pré des Saix, avec 500 mètres de dénivelé positif depuis la station avec la possibilité de rallonger la balade jusqu’à Flaine en passant par le Lac de Vernant et les Grands Vans.

Autour de la ville, il existe des randonnées adaptées aux enfants, dont le circuit du Lac des Mines d’Or, qui fait 6 kilomètres et 300 mètres de dénivelé positif. Les chiens y sont aussi autorisés.

C’est le cas aussi des Lacs aux Dames, dont le parcours de 1,3 kilomètres se fait en 20 minutes. Il est possible de coupler cette balade avec la découverte du Lac Bleu.

Randonnée à Samoëns

La pratique du VTT se fait aussi avec des circuits pour tous niveaux. D’un niveau moyen, il y a les Gorges des Tines pour 19 kilomètres. Ce parcours alterne des portions entre les hameaux et d’autres dans les bois.

Il y a aussi la Chapelle Saint Grat, d’un niveau difficile avec 1 100 mètres de dénivelé positif et 35 kilomètres. En passant par les gorges du Pont du Diable, l’itinéraire va à la rencontre de divers hameaux et lacs.

Le village fait office de station hivernale la saison venue. Des itinéraires en raquettes y sont recensés, dont le chemin d’interprétation de Verchaix et le Cirque du Fer à Cheval, tous deux d’un niveau très facile et d’une durée d’une heure. Plus difficile, il y a le Refuge de Bostan qui peut s’atteindre en raquette.

Le centre de Samoëns se trouve à 703 mètres d’altitude. Son point le plus élevé culmine cependant à 2 666 mètres à la Pointe des Avoudrues. Les roches qui composent les montagnes aux alentours sont essentiellement des roches calcaires et son relief est karstique. Un relief est dit comme étant karstique quand l’érosion souterraine dissout les roches carbonatées. Il est marqué par différentes cavités comme des avens, des gouffres ou des grottes.

La ville se trouve dans un climat montagnard avec des étés doux et des hivers rudes. Les intersaisons sont plus humides.

Appelée Samoeng au XIIIe siècle, son nom changera à de nombreuses reprises pour devenir Samoëns. Selon les croyances locales, le nom signifierait en provençal « sept monts ou montagnes » entourant la ville.

Des auteurs affirment que le nom de la ville a des origines burgondes, un peuple germanique oriental.

Durant les guerres de Bourgogne, de 1474 à 1477, la ville, qui était ralliée à la maison de Savoie, elle-même ralliée aux Bourguignons, sera incendié en juin 1476. Entre le XIVe et le XIXe siècle, la ville sera connue au niveau européen pour ses tailleurs de pierres. Ils vont construire bon nombre de bâtiments remarquables, dont l’hôtel de ville d’Annecy, et vont participer à l’édification des fortifications de Vauban.

En 1860, le duché de Savoie, ainsi que la ville de Samoëns, seront rattachés au royaume de France.