Sentier des châteaux forts : de Guebwiller à Orschwihr

(D/A) Au départ du parking de l’Avenue Foch et de l'ancienne gare, traverser la Lauch et la D430 au niveau des feux tricolores. Monter pour emprunter à droite le Chemin du Kitterlé (nom donné à un grand cru du secteur) balisé Disque Jaune. Faire un lacet à gauche puis un autre à droite. Continuer ensuite toujours tout droit et en montée jusqu'à l'entrée dans le bois. Partir à droite vers la croix. Après un raidillon dans les vignes, arriver à la Croix de la Mission.

(1) Panorama sur la plaine d’Alsace, le Grand Ballon, la Forêt Noire, les Alpes bernoises. Prendre le chemin derrière la croix puis à gauche pour retrouver le chemin balisé Disque Jaune à suivre jusqu'à l'Unterlinger. Longer le vignoble en lisière de forêt pour accéder à l’abri du Lions Club et au Musée en plein air de la Vigne du Domaine Schlumberger. Monter ensuite sur le chemin supérieur en restant à droite jusqu’au prochain carrefour.

(2) Prendre à gauche puis tout droit en montée pour accéder au-dessus des vignes. Un sentier en zigzag balisé Disque Jaune mène à l’Oberlinger.

(3) À la fin de la montée, obliquer à gauche puis rester à droite pour atteindre le site de l'Oberlinger.

(4) Revenir sur ses pas jusqu’à l’embranchement des trois sentiers situé à la fin de la montée.

(3) Prendre vers la gauche en suivant le balisage Disque Jaune. Garder la droite puis encore la droite sur le sentier balisé Anneau Rouge. Le suivre ensuite à gauche en direction des Carrières de Bergholtz.

(5) Au débouché de la carrière, continuer tout droit pour rejoindre le chemin balisé Anneau Rouge. Laisser un chemin descendant puis un autre montant pour arriver sur un chemin plus large. Continuer tout droit et redescendre jusqu’au prochain virage

(6) Obliquer à gauche sur le chemin balisé Anneau Vert menant aux Carrières d’Orschwihr et au Château du Stettenberg. Continuer sur le chemin descendant puis aiguiller à gauche pour continuer à suivre le balisage Anneau Vert. Faire de même à la fourche suivante pour arriver à un croisement en étoile. Descendre puis aiguiller à gauche vers le château. Le rejoindre ensuite par la droite.

(7) De la ruine, descendre vers le vallon du Quirenbach (du nom du ruisseau venant du Val du Pâtre). Effectuer un droite-gauche sur la route pour récupérer un sentier balisé Anneau Vert. Laisser un chemin à droite pour suivre une piste, qui se transforme en rue (Rue du Vignoble). Virer à droite à son terminus en passant par la Chapelle Saint-Wolfgang (1850). Continuer tout droit sur la Route de Soultzmatt puis, au virage, garder la gauche pour accéder au château urbain d’Orschwihr.

(8) Garder le cap. À la fourche qui suit, tourner à droite puis encore à droite sur le balisage indiqué Losange Rouge. Prendre à gauche la Rue du Printemps. Au bout, tourner à droite puis de suite à gauche sur la Rue des Jardiniers pour accéder à Bergholtz-Zell et à son église. Depuis l'église, prendre un petit chemin entre les maisons en suivant le fléchage Losange Rouge. Continuer sur la Rue des Suisses jusqu’à l’Oelberg.

(9) Toujours suivant le balisage Losange Rouge, continuer tout droit sur la route. Laisser trois pistes à gauche puis poursuivre tout droit au carrefour et rejoindre la commune de Bergholtz par Etgen.

(10) Descendre à gauche. Continuer toujours tout droit jusqu'à la fontaine. Aller à gauche sur la Rue Neuve. Au virage, continuer sur la piste jusqu'à la croix. Tourner à droite pour arriver à une fourche à l'ancienne motte castrale.

(11) Remonter vers le centre du village en passant devant l’église. Aller tout droit au carrefour après cette dernière puis ignorer un chemin. Tout de suite après, au calvaire, rester à droite puis prendre deux fois en face en restant sur la piste jusqu'à la route suivante à la côte 268.

(12) Bifurquer à gauche puis, à l'intersection, prendre à gauche et de suite à droite. Par la suite, continuer à droite puis toujours sur le chemin montant en face pour retomber dans la piste balisée Losange Rouge. Prendre à gauche. Continuer toujours en face sur le chemin qui ramène au lieu de stationnement (D/A).

Ruines de l'Unterlinger :
Le site fortifié de l’Unterlinger, à proximité et en enfilade de la Croix de mission de 1827, se caractérise par l’existence de quatre fossé et de plusieurs talus.
Il s’agit peut-être ici d’un refuge déjà utilisé dans rang la Préhistoire et l’époque romaine. Certains historiens pensent que l’endroit a été occupé jusqu’à la guerre de Trente Ans. Seules des fouilles scientifiques pourraient éventuellement confirmer si ce promontoire a été utilisé militairement durant le Moyen Âge voir durant les périodes antérieures.

Ruines de l'Oberlinger :
Situé à 524 m d’altitude, l’Oberlinger, ou Kastelberg, de plan triangulaire constitue l’extrémité du Schimberg. Ce château sans nom a longtemps été considéré comme castellum Romain.
Les spécialistes pensent qu’il s’agit d’un château abandonné très tôt. L’archéologue Jean-Michel Rudrauf, comparant l’implantation de l’Oberlinger (donjon au centre de la phase du côté de l’attaque et adossé à un mur d’enceinte faisant office de bouclier) à d’autres sites castraux en Alsace, pense que ce château fort a pu être édifié au milieu ou vers la fin du XII^e siècle. La forteresse pourrait être attribué à un vassal ou à un ministériel des abbés de Murbach.
Il n’est pas exclu qu’il s’agisse du château éponyme de la famille d'Hungerstein, au service de Murbach. Des fouilles programmées pourraient apporter plus de lumière sur le site où le fossé et l’emplacement du donjon sont encore aisément repérable.

Carrière de Bergholtz :
L’exploitation de cette carrière est antérieure au XVI^e siècle. Sa longueur actuelle est d’environ 600 mètres et sa hauteur jusqu’à 30 m. De 1760 à 1770, elle a été exploité par le chapitre de Murbach pour la construction de l’Église Notre-Dame de Guebwiller puis devient propriété communale en 1790. Le dernier bail de location de la carrière a été signé en 1910. Une quinzaine de personnes travaillaient encore sur le site. La pierre de grès extrait de cette carrière a permis la construction de maisons, de l’église de Bergholtz, de dallages, de fontaines et de la ville fortifiée de Neuf-Brisach, œuvre de Vauban.

Le Château du Stettenberg :
Le château du Stettenberg est érigé à une altitude de 313 m. Seul des vestiges du donjon sont encore visibles. La brèche qui permet d’accéder à l’intérieur de la tour a été percé au XVIII^e siècle ou au XIX^e siècle à la base de la face occidentale. L’espace intérieur mesure environ 3,60 mètres de côté. Il s’agit peut-être d’une tour habitable. Des traces du mur d’enceinte de la Hauptburg (la partie principale du château) sont visibles à 4 mètres au nord du donjon. Un bâtiment d’habitation associé à la tour était vraisemblablement situé au sud.
Le château semble avoir été édifié vers 1200. Le nom du Stettenberg apparaît au XIII^e siècle grâce à Heinrich de Stettenberg, chanoine de Lautenbach. Le château appartient successivement à une branche des Münch, dits de Stettenberg, et, vers 1333, à la famille de Schœnau. Les routiers d’Enguerrand de Coucy (que l’on nomme les « Anglais ») détruisent le château en 1375. La faille de Schœnau ne reconstruit pas la ruine et la cède en 1444 au couvent des Antonins d’Issenheim.
Une association spécifique de sauvegarde et de mise en valeur du Lieu a été créée en 2004. Le site a été consolidé en 2005 sur l’initiative de la municipalité d’Orschwihr et avec l’aide du Conseil Général du Haut-Rhin.

Château d'Orschwihr :
Situé au cœur du village d’Orschwihr, à proximité immédiate de l’église paroissiale Saint-Nicolas, le château urbain fait partie d’une exploitation vinicole familiale depuis le XIX^e siècle. Il semblerait, d’après des fouilles archéologiques effectuées en 1974, que le site est été occupé au XII^e siècle par une motte castrale (un tertre, probablement artificiel, avec une tour) à laquelle a succédé entre 1250 et 1275 la partie primitive du château actuel. On ignore qui furent les constructeurs (les noms d’Alswiller et de Rathsamhausen sont avancés), mais le château n’est mentionné pour la première fois qu’en 1334. Il appartient aux Andlau jusqu’en 1514, année de sa vente à l’évêque de Strasbourg. Celui-ci cède le château à Jean de Rixheim en 1524. Vers 1550, il appartient au Truchsess von Rheinfelden qui le transforment vers 1580. Le château brûle en 1722 puis est reconstruit par ses propriétaires. Les caves du vigneron renferme les vestiges du donjon primitif .

Église de Bergholtz-zell :
Elle est dédiée à l’Immaculée conception alors que la paroisse a pour vocable Saint-Benoît. Construite à partir de 1873, elle a succédé à une église romaine démolie vers 1860. Cette dernière avait été consacrée en 1049 par le Pape Léon IX, ainsi que l’atteste les colonnes récupérées et visibles dans l’actuel sanctuaire. La cour de l’ancienne église, qui a servi de cimetière, était peut-être entouré d’un mur de « 6 pieds » (1,80 m) alors que les murs des cimetières ordinaire ne mesurait généralement que « 4 pieds » (1,20 m). L’historien et castellologue Bernhard Metz pense qu’il pourrait s’agir d’un cimetière Fortifié.

Oelberg :
Le pèlerinage de l’ Oelberg, un chemin de croix paysager, a été créé sur l’initiative du curé Joseph Doppler à partir de 1872 (millésime de la première station). Malgré les travaux de la nouvelle église, le chantier a continué et s’est terminé en 1879. D’autres ajouts ont été exécuté ultérieurement. À voir : la chair et les front baptismaux de l’ancienne église, la Sainte Cène (d’après Léonard de Vinci), les stations et calvaires.

Motte castale de Bergholtz :
La motte Castrale, un tertre artificiel ayant supporté une tour (peut-être en pierres de taille), est aussi nommée Wachtturm, la tour de surveillance. Le site était aux mains d’une famille ministériel (des fonctionnaires) au service de l’abbaye de Murbach. Le château était la propriété des seigneurs de Hungerstein, également au service de Murbach, qui l’ont construit. On ignore la date de destruction du château, mais la tour est encore debout en 1792.