Sur les pas de Georges Brassens : Madeleine, Louvre et Cherche-Midi

Point de départ et accès : Gare Saint-Lazare, Cour de Rome.
- Métro - Lignes 3, 9, 12, 13, et 14, station Saint-Lazare, sortie 1 Cour de Rome. En haut de la bouche de métro, obliquer à droite pour la Rue de Rome.
- RER - Ligne E (station Haussmann-Saint-Lazare à proximité).
- Transilien - Lignes J et L (terminus).

Itinéraire non balisé

(D) En faisant face à la gare, la Cour de Rome se situe à gauche (sculpture avec des valises). Prendre à droite la Rue de Rome. Juste après un abri-bus, à l'angle d'un élément de la gare en forme de tourelle, tourner à gauche dans la Rue de Stockholm. Prendre ensuite à gauche la Rue de Vienne, traverser le carrefour et continuer jusqu'à la Place Henri Bergson. Entrer dans le Square Marcel Pagnol et le traverser en diagonale pour sortir au fond à gauche (viser la statue de Paul Déroulède que l'on voit de dos). Traverser ensuite la Rue César Caire, passer au pied de l'église Saint-Augustin (noter à gauche l'imposant bâtiment de l'Armée de Terre ainsi que la statue de Jeanne d'Arc). Traverser le Boulevard Malesherbes et tout de suite à gauche la Rue Laborde. Suivre celle-ci à droite sur une vingtaine de mètres puis tourner à gauche dans la Rue Roy. Traverser le Boulevard Haussmann. Pus loin, traverser la Rue La Boétie et suivre cette dernière à droite jusqu'au prochain croisement.

(1) Prendre à gauche la Rue Cambacérès puis à droite la Rue de Penthièvre. Tourner ensuite à gauche Rue de Miromesnil et déboucher Place Beauveau. Obliquer à gauche et passer devant la grille d'entrée du Ministère de l'Intérieur (le Palais de l'Elysée se trouve sur la droite, Rue du Faubourg Saint-Honoré). Prendre à gauche la Rue des Saussaies. Ignorer à droite la Rue Montalivet puis traverser la Place des Saussaies et tourner à droite Rue de la Ville l’Évêque. Aller tout droit jusqu'au Boulevard Malesherbes. Emprunter le passage piétons situé sur la gauche pour traverser le boulevard. Tourner à droite et traverser la Rue Pasquier. Virer immédiatement à gauche dans la Rue de l'Arcade et, après quelques mètres, emprunter à droite le Passage de la Madeleine. Déboucher Place de la Madeleine, avec l'église du même nom sur la droite.

(2) Traverser tout de suite le boulevard circulaire de la place (pas de feu, juste un passage piétons) et passer derrière le chevet de l'église. Au bout, obliquer à gauche pour traverser au feu le boulevard circulaire. Prolonger ensuite à droite dans la Rue de Sèze. Suivre cette rue jusqu'à la jonction entre le Boulevard de la Madeleine et le Boulevard des Capucines. Suivre ce dernier à gauche et passer devant l'Olympia. Après 75m environ, tourner à gauche Rue Édouard VII et aller jusqu'à la place et le théâtre du même nom (statue équestre du roi). Revenir sur ses pas et continuer à gauche Boulevard des Capucines. Au feu, tourner à droite Rue Daunou. Prendre la 2ème à droite, la Rue de la Paix et aller jusqu'à la Place Vendôme (et sa célèbre colonne).

(3) Revenir sur ses pas et prendre à droite la Rue Danielle Casanova. Tourner dans la 1ère à droite, la Rue du Marché Saint-Honoré. Contourner le-dit marché couvert par la gauche (il est également possible de le traverser tout droit par le Passage des Jacobins). Arrivé à l'autre extrémité du marché, poursuivre au Sud dans la Rue du Marché Saint-Honoré (à gauche si on a suivi le tracé sur la carte, tout droit si on a pris le Passage des Jacobins). Après une cinquantaine de mètres, emprunter à gauche la Rue Saint-Hyacinthe. Au bout, tourner à droite dans la Rue de la Sourdière. Tourner ensuite à gauche Rue Saint-Honoré et traverser la Rue Saint-Roch. Juste après l'Eglise Saint-Roch, s'engager à gauche dans le Passage du même nom. Virer à droite avec le passage puis suivre à gauche la Rue des Pyramides.

(4) Au croisement suivant, tourner à droite à angle aigu dans la Rue d'Argenteuil. Suivre jusqu'au bout cette rue qui oblique légèrement à droite puis à gauche. Traverser la Rue de l'Echelle et la suivre à gauche. Au coin, traverser l'Avenue de l'Opéra. Tourner alors à droite et traverser l'Avenue André Malraux. Sur la place, laisser la fontaine à main gauche et traverser la Rue de Richelieu en deux temps (horloge publique). Passer à l'angle du Théâtre de la Comédie Française et traverser la Place Colette en demeurant sur la droite (viser l'Hôtel du Louvre). Traverser la Rue Saint-Honoré et prolonger dans la Rue de Rohan.

(5) Traverser la Rue de Rivoli, passer sous une arcade et longer le Musée du Louvre à main gauche, avec l'Arc de Triomphe du Carrousel à quelque distance sur la droite. A l'angle du bâtiment, virer à gauche et contourner la Pyramide du Louvre par la gauche. Se diriger au fond vers le Pavillon Sully (grande inscription au fronton), gravir l'escalier, passer sous un porche. Déboucher dans la Cour Carrée par son entrée Ouest, aller à droite et ressortir par la sortie Sud (porche). Traverser le Quai François Mitterrand et emprunter en face le Pont des Arts pour franchir la Seine (Ile de la cité sur la gauche, coupole de l'Institut de France en face).

(6) Au sortir du pont, traverser le Quai de Conti et le suivre sur la droite quelques mètres seulement. Repérer sur la gauche, dans un coin du bâtiment de l'Institut, un passage sous un petit porche : l'emprunter et déboucher Rue de Seine (statue de Voltaire sur la droite). Suivre la Rue de Seine sur la gauche (Sud), ignorer la Rue Mazarine sur la gauche et croiser deux autres rues venant de la droite. Obliquer dans la prochaine rue à droite, la Rue de l'Echaudé. Croiser la Rue Jacob puis la Rue de Bourbon-le-Château.

(7) Au bout de la rue, traverser le Boulevard Saint-Germain puis tourner à droite Rue du Four. Après quelques mètres, prendre à gauche la Rue Mabillon. Longer à main gauche le marché couvert Saint-Germain et, avant la fin de ce bâtiment, tourner à droite dans la Rue Guisarde. Tourner ensuite à gauche Rue des Canettes et déboucher au pied de l'Eglise Saint-Sulpice (sur la gauche). Traverser en arc de cercle la place en face de l'église, en laissant la fontaine monumentale à main gauche. Traverser la Rue Bonaparte et faire une baïonnette droite-gauche pour suivre vers l'Ouest la Rue du Vieux Colombier. Traverser la Rue Madame puis la Rue de Rennes et aboutir à la Place de la Croix Rouge.

(8) Laisser la sculpture du Centaure à main droite et tourner à angle aigu dans la première à gauche, la Rue du Cherche Midi. Suivre cette rue jusqu'au Boulevard du Montparnasse, c'est-à-dire sur 1,1km. Croiser, entre autres, la Rue d'Assas, le Boulevard Raspail et la Rue de l'Abbé Grégoire. Traverser enfin le Boulevard du Montparnasse.

(9) Tourner tout de suite à gauche et longer le boulevard. Traverser la Rue de Vaugirard, laisser le boulevard obliquer à gauche et suivre l'Avenue du Maine vers la Tour Montparnasse bien en vue. Traverser la Rue Antoine Bourdelle et remonter la rue latérale à l'Avenue du Maine (qui, elle, passe sous un tunnel). Passer devant une bouche de métro (arrêt possible ici pour rentrer par ce moyen de transport, la randonnée est presque finie) puis devant un écriteau "Place Bienvenüe". Aboutir Rue de l'Arrivée, bien nommée pour ce qui nous concerne. Suivre à droite cette rue pour trouver le passage piétons (feu tricolore) qui permet de la traverser en deux temps. Passer devant la Porte Océane (liste des villes desservies par la branche Ouest du TGV Atlantique) et terminer sur l'esplanade de la Gare Montparnasse (A).

Pour regagner ses pénates :
- Métro - Lignes 4, 6, 12 et 13.
- Transilien - Ligne N.

Les transports en commun constituent le meilleur moyen d'accès à cette randonnée, et de loin ! Le nombre élevé de stations de métro ou de bus à proximité desquelles on passe permet d'ailleurs de l'écourter à loisir, selon son temps disponible ou son inspiration.

De bonnes chaussures de sport suffisent pour ce parcours urbain. Le temps indiqué est un temps de marche effective et n'inclut pas les pauses et éventuelles visites.

L'espace est à partager avec de nombreux usagers. On emprunte des croisements réglementés (feux tricolores, passages piétons) que, pour sa propre sécurité, il vaut mieux respecter.

Nombreux bars, restaurants ou commerces sur le parcours, qui représentent autant d'opportunités de se désaltérer ou de se sustenter.

Bien que le nom des rues soit quasiment systématiquement signalé sur place, un plan est toujours utile (au minimum celui qui accompagne la présente description).

Randonnée effectuée par l'auteur le 19 février 2016.

Dans cette rubrique, les points signalés sont de trois sortes : (i) lieux évoquant la vie de Georges Brassens, (ii) lieux évoquant ses chansons, dont le titre est mis en italique, et (iii) principaux autres éléments de patrimoine.

On trouve un peu partout des bancs dont on sait bien qu'ils sont mis là pour Les amoureux des bancs publics.

Entre la Gare Saint-Lazare (D) et la Rue La Boétie (1) :
- Cour de Rome et Rue de Rome - La mauvaise réputation, où Brassens avoue suivre "les chemins qui ne mènent pas à Rome" ; Le pornographe où il évoque "l'amour qui (y) mène".
- Rue de Rome, architecture de la Gare Saint-Lazare.
- Square Marcel Pagnol et Académie Française - Dans un livre en hommage à son époux, Jacqueline Pagnol raconte que Marcel Pagnol (1895-1974) était grand amateur des chansons de Brassens. C'est parrainé par Marcel Pagnol et Joseph Kessel que Brassens obtint en 1967 le Grand Prix de l'Académie Française. Marcel Pagnol a même tenté, sans succès, de convaincre Brassens d'accepter que l'on présente sa candidature au sein la prestigieuse institution.
- Statue de Jeanne d'Arc en face de l’Église Saint-Augustin - Ballade des dames du temps jadis.
- Rue La Boétie - Les copains d'abord.

Entre la Rue La Boétie (1) et la Place de la Madeleine (2) :
- Place Beauvau, siège du Ministère de l'Intérieur. Dans de nombreuses chansons, Georges Brassens évoque des policiers, de tout grade, qu'il ne porte manifestement pas dans son coeur et qu'il appelle le plus souvent "flics" : Le nombril des femmes d'agents ; Corne d'Aurochs ; Le mauvais sujet repenti ; La complainte des filles de joie ; La rose, la bouteille et la poignée de main ; L'épave ; ... N'oublions pas les gendarmes qui, bien que militaires, sont également sous la tutelle du Ministère de l'Intérieur, et sont tournés en dérision par Brassens dans Hécatombe et Brave Margot.
- Au 11 Rue des Saussaies, locaux de la Gestapo de 1940 à 1944.
- Place de la Madeleine, aux alentours de laquelle la prostituée dans Le mauvais sujet repenti "chassait le mâle".

Entre la Place de la Madeleine (2) et le Pont des Arts (6) :
- Au 19 et au 21 Rue Danielle Casanova, immeubles partiellement inscrits au monuments historiques.
- Au 18 Rue de la Sourdière, immeuble ou Elsa Triolet et Louis Aragon ont vécu de 1935 à 1960.
- Au 28 Boulevard des Capucines, l'Olympia, célèbre salle de concert où Brassens se produisit à de nombreuses reprises de 1954 à 1962.
- La Place Vendôme et la colonne du même nom.
- Le Louvre, la Pyramide et la Cour Carrée ; l'Arc de Triomphe du Carrousel.
- Pont des Arts - Le vent.

Entre le Pont des Arts (6) et la Rue du Cherche Midi (8) :
- Quai de Conti, Institut de France (qui comprend l'Académie Française).
- Rue de Seine, anciens immeubles et anciennes maisons. Le fleuve est évoqué dans plusieurs chansons : Ballade des dames du temps jadis, Le vin, Les ricochets, ...
- Rue des Canettes - La canne de Jeanne - Sur la façade du 18, sculptures de canettes, d'où le nom de la rue.
- Église Saint-Sulpice - Mélanie. Sur la place en face, une fontaine Wallace - Le bistrot.
- Rue Bonaparte - La guerre de 14-18.
- Rue de Mabillon, côté droit, courettes en contrebas et passerelles d'accès aux immeubles.
- Place de la Croix Rouge, Le centaure, sculpture métallique de César (1985).

Entre la Rue du Cherche Midi (8) et la Gare Montparnasse (A) :
- Au 18 de la Rue du Cherche Midi, l'Hôtel de Marsilly.
- Au 40, l'Hôtel de Rochambeau, du nom du commandant des troupes françaises engagées lors de la guerre d'indépendance américaine.
- Au 44, maison où vécut l'Abbé Grégoire (1750-1831).
- Au 88, ancienne Cour des Vieilles Thuilleries.
- Au 100, immeuble où vécut Henri Queille, plusieurs fois ministre sous la IIIe république et plusieurs fois Président du Conseil sous la IVe, à qui l'on doit bon nombre d'aphorismes, dont "Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout"...