Sur les routes de la Petite Suisse Rhodienne

Départ de la Place de l'Église à Gottignies.

(D/A) Prendre la Rue Saint-Léger puis au carrefour, poursuivre à droite, Rue du Vent Val.

(1) Au niveau du cimetière de Gottignies, la Rue du Vent Val prend le nom de Rue du Blanc Bocquet. Poursuivre sur celle-ci jusqu'au bout.

(2) Au carrefour, avec la Rue de Beaupré, prendre cette rue à gauche et au croisement en T, prendre à droite sur la rue de la Reine.

(3) Poursuivre tout droit sur la Rue Perléco, passer l'étang du Perléco à main droite pour arriver à un carrefour.

(4) Au carrefour, poursuivre tout droit sur la Rue Planquette. Traverser à un petit hameau et poursuivre vers la gauche pour contourner les bâtiments et traverser le hameau.

(5) Plus loin, prendre à droite un chemin de campagne (au début très caillouteux) qui s'appelle également la Rue Planquette.

(6) Poursuivre vers la droite. Après les bâtiments de ferme sur la gauche, la Rue Planquette devient la Rue des Clochettes jusqu'au carrefour.

(7) Au carrefour, prendre à gauche, la Rue de Sirieu,

(8) Juste après le petit pont sur l'Obrechoeil, virer à gauche, Rue Tamisette et la suivre jusqu'au carrefour avec le Chemin de la Barrière de Gottignies situé juste après 2 maisons de chaque côté de la route.

(9) Poursuivre à droite et atteindre un carrefour à hauteur du Centre Équestre de Thieusies.

(10) Prendre à gauche la Rue des Clochettes et poursuivre toujours tout droit. Après le carrefour en Y, continuer tout droit sur une centaine de mètres.

(11) Au carrefour en Y, partir à gauche, Rue Samuel Manet, continuer jusqu'à Petit Dragon et juste après une bifurcation (petit chapelle à droite) après les premières maisons, prendre à gauche la Rue du Bourbier.

(12) Suivre celle-ci jusqu'au prochain carrefour.

(13) Prendre à droite, Rue des Salinques et au carrefour prendre à droite, Rue du Vent Val. Rejoindre le second carrefour.

(14) Virer à gauche, Rue de la Casse.

(15) Au carrefour en T, prendre à gauche la Rue de la Place et rejoindre la Place de Gottignies (point de départ) (D/A).

(D/A) Place de Gottignies.
Le nom de Gottignies vient du nom de la famille « de Gottignies ». Cette seigneurie relevait de la pairie du Roeulx. L'ancienneté de cette maison remonte à 1119 cela est prouvé par une charte de l'évêque de Cambray, Monseigneur Burchard. Souvent à l’époque la seigneurie prenait le non du seigneur. On a ainsi les noms de Maurage, Havré, Thieu, Saint-Vaast. La famille de Gottignies s'est éteinte en 1786 avec la mort de Lancelot de Gottignies. Son tombeau est à Gooik (nord d’Enghien).

L'Église Saint-Léger. La paroisse remonterait au IXe siècle. Du début du XIIe siècle au XVIIIe siècle, la gestion de l’autel a été confiée aux religieux de Saint-Denis-en-Brocqueroie. L'église actuelle, construite en 1749, est de style mi-classique, mi-renaissance. Elle est montée sur un haut soubassement en moellon. L’édifice comprend une tour, une nef de trois travée avec collatéraux et un chœur de deux travées. Avant les travaux de 1927, qui ont transformé la lace de Gottignies, le cimetière entourait l’église.

Saint-Léger ou Léger d'Autun (en latin Leodegarius) - francisation du germanique Leudgari, de "leud" (peuple, gens) et "gari" (lance) – est né vers 615 et mort en 675 dans une famille noble habitant les bords du Rhin. C’est un évêque martyr du VIIe siècle qui a joué un rôle politique important dans les soubresauts de la monarchie mérovingienne finissante (de 420 à 752). Il est lié aux villes de Poitiers, où se fit sa formation et où se trouvent ses reliques et d'Autun (Autun est une commune française du département de Saône-et-Loire en région Bourgogne, située aux portes du Morvan) dont il fut l'évêque.

Le 31 août 1930 est un jour de fête, on commémore le 100^e anniversaire de l’indépendance et un arbre va être planté. C’est un marronnier d’Inde, aussi appelé châtaignier sauvage.
Tout un temps c’était devenu un arbre à douleurs. En cas de rage de dent, il suffisait de frotter la dent avec un clou et de planter ce clou dans l’arbre pour soulager la douleur.

La Rue du Vent Val, son nom provient de cet endroit qui se situe sur les hauteurs de Gottignies et où le "vent fait rage".

(1) Cet endroit s'appelle Le Blanc Boquet dont l'origine de ce nom provient du fait que, dans le temps, il y avait un grand bosquet de bouleaux dont l'écorce est blanchâtre.

Au début de 1900, à Gottignies, seules 4 personnes étaient capable de lire et ils étaient appelés "philosophes". Ces philosophes lisaient la gazette et diffusaient les informations aux Gottignards. Le fermier Godart était l'un d'entre eux.

(11) Le nom de cette rue rend hommage à un déporté de la Grande Guerre.

(12) Cet endroit s'appelle "Le Petit Dragon" car avant la bataille de Waterloo, une garnison de dragons napoléoniens y a séjourné.

(15) Dans le temps la Rue de la Place portait le joli nom de Rue Trompette. Sur votre droite se trouve la ferme Basse du nom du fermier qui l'habitait dans le temps. qui se situe à l’emplacement de l’ancienne seigneurie de Gottignies (de 1115 à 1786). Ce fief surplombait un des méandres de la Wanze. Les bâtiments initiaux devaient dater du XIIe ou du XIVe siècle. D’anciens documents révélaient que, devant cet immeuble se trouvaient des champs repris sous la dénomination « La houblonnière ». On y cultivait également de l’orge et du tabac.
On y pratiquait également l’extraction de pierres et de pavés. Certaines de ces pierres ont servi pour les fondations de la collégiale Sainte-Waudru à Mons.
Sur le côté gauche en regardant les bâtiments, se trouvait un bâtiment abritant l’école gardienne (maternelles suivant une appellation plus moderne) de Gottignies.