Sur les traces de Pascal

Stationnement sur le parking situé à côté de la mairie et en face de l'église.

(D/A) L'église à main droite, remonter le parking jusqu'au trottoir bordant la route, puis au niveau de la mairie, prendre à gauche entre les barrières et emprunter le chemin de Pont l'Évêque en longeant la salle des fêtes. Suivre ce chemin, longer le terrain de tennis à main gauche puis à la fourche remonter sur droite le chemin pénétrant dans le Bois de Gassard. Suivre sur le GR^®26 et après quelques circonvolutions, négocier un large virage à droite puis poursuivre en lisière du bois jusqu'à atteindre la route D 208a.

(1) Traverser la route D 208a avec prudence et poursuivre à gauche en direction de Pierrefitte-en-Auge. Après 50 m environ, au niveau du calvaire, emprunter le chemin de la Croix Poulain à droite et suivre la direction des Pétions. Parcourir environ 300 m jusqu'à atteindre, après une ferme, le chemin du Lieu Satis sur gauche où on va quitter le GR^®26.

(2) Poursuivre en face en direction des Pétions, délaisser un premier chemin sur droite et atteindre la Cour Bloche. À la première fourche, emprunter sur droite le chemin des Pétions puis à la seconde fourche, prendre également à droite, le chemin d'en face étant entravé par un petit talus. Passer à la Cour Neuve et poursuivre jusqu'à la route.

(3) Prendre la route sur la gauche au niveau du n°449 de la voie, passer le Lieu Hauvel et atteindre la Cour Leroy. Passer devant "Le Pré Aux Coeurs" au n°1301 puis dans le virage, quitter la route et continuer en face jusqu'à atteindre la Bruyère aux Français.

(4) Au carrefour, tourner à droite dans le chemin rural n°50, traverser la Bruyère aux Français, serrer à droite pour emprunter la voie communale 158 et poursuivre jusqu'à la fourche. Bifurquer à gauche dans le chemin de la Cabine, continuer dans le chemin de la Forge Plichon et le suivre sur environ 500 m en descendant vers les Épinettes.

(5) À l'entrée du virage à gauche, après la maison à gauche sise au n°537 de la voie, tourner à droite et suivre le chemin encaissé en direction du Nord vers le bourg de Saint-Hymer. À la fourche, après avoir parcouru environ 300 m, tourner à gauche toujours en direction du Nord. Environ 250 m plus loin, ignorer sur la droite le chemin de la Pierre Plate et continuer en direction du Nord. Continuer sur environ 300 m jusqu'à atteindre la Chancellerie.

(6) Ignorer le chemin de la Chancellerie sur gauche au niveau du n°291 de la voie et poursuivre en face sur environ 300 m et atteindre un chemin venant de la droite. Tourner à droite à angle aigu dans ce Chemin de la Bruyère et le suivre sur environ 500 m pour rejoindre la Croix des Bruyères.

(7) Tourner à gauche sur la Route du Torquesne plein Nord, et rester sur la gauche pour s'engager à gauche quelques dizaines de mètres plus loin. Suivre tout droit le Chemin de la Bataille sur environ 600 m jusqu'à atteindre le Pré d'Argences au croisement dans le virage, au niveau du n°550 de la voie.

(8) Retrouver le GR^®26, emprunter le sentier d'en face sur quelques mètres, délaisser le raidillon très encaissé qui descend tout droit, suivre le chemin qui vire à droite puis descend jusqu'à la route du Torquesne. À la route, tourner à gauche, retrouver le bourg de Saint-Hymer, longer le Prieuré et atteindre la route D 208a. Tourner à droite, longer le cimetière à main droite et emprunter le passage protégé pour traverser avec prudence la route D 208a et atteindre le lieu de stationnement (D/A).

Petite et grande histoire
À Saint-Hymer, la petite et la grande histoire se côtoient car, malgré le caractère si paisible de ce vallon verdoyant, l'histoire est mouvementée.

La légende raconte qu'Hugues de Montfort choisit l'endroit pour sa ressemblance avec le Val Saint-Hymer (en Suisse) où il s'arrêta au retour d'un pèlerinage en Terre Sainte, et décida d'y fonder le prieuré de Saint-Hymer.

Le prieuré dont on peut admirer les bâtiments remaniés au XVIIIe siècle, a été fondé en 1066. Au XIIIe siècle, les moines décident de construire un clocher et demandent aux paroissiens de réunir la somme. Refus, conflit : un mur va alors séparer l'église en deux, entre moines et paroissiens et le clocher ne sera pas construit.

En 1722, l'Abbé de la Roquette arrive à la tête du prieuré alors très délabré. Il a été formé dans un séminaire janséniste, mouvement religieux qui s'oppose au pouvoir royal et à la puissance des Jésuites, et donc considéré comme "hérétique". De la Roquette, chez qui l'on a trouvé à Saint-Hymer des livres interdits, sera plusieurs fois exilé et même enfermé à la Bastille. Mais il poursuivra malgré tout de grands travaux de restauration de l'église et des bâtiments et fera construire le clocher, réplique de celui de Port-Royal (vallée de Chevreuse), "maison-mère" des Jansénistes, rasé sur ordre de Louis XIV en 1710. Il fait aussi construire une école qui est l'actuelle mairie de Saint-Hymer. Il mourut à 90 ans et est enterré dans l'église.

Au XIXe siècle, le prieuré est racheté par le Colonel Langlois, peintre et militaire qui le sauve de la ruine en le réhabilitant. À sa mort, il le lègue à l'hôpital de Pont-l'Évêque pour en faire une maison de retraite. L'une des pensionnaires de la maison de retraite sera la "mère Denis", célèbre pour avoir vanté une marque de machine à laver sur tous les écrans de télévision. Elle est enterrée dans le cimetière près de l'église.