Randonnées Tête de la Cula (3121 m)

Ici les noms passent du blanc au noir avec une très grande dextérité. En effet le passage du Queyras, Refuge de la Blanche, en Ubaye se fait par le Col de la Noire. Original, non ?

Pour le deuxième jour de cette escapade, le programme est de faire le Tour de la Tête des Toillies et de terminer la journée par un long retour au Raux.

Passer de l'Aigue Blanche à l'Aigue Agnel par le Col du Longet, sous l'Observatoire du Pic de Château Renard, en empruntant une partie du tracé de la mine, nous plonge dans l'histoire de l'exploitation du cuivre et du charbon dans la vallée de Saint Véran.

Une incursion en Haute Ubaye pour terminer en beauté par le point culminant de ce parcours. Avec en option un coucher de soleil au sommet du Bric de Rubren.
Le parcours s'éloigne volontairement de la frontière pour prendre l'itinéraire le plus facile à la montée.

Dernière étape, facile et avec de beaux points de vue tout du long en passant sous l'Observatoire du Pic de Château-Renard. Dernière partie à plat le long du Guil.

Là... on touche au sublime ! Un décor en technicolor, un itinéraire à difficulté croissante, de la recherche d'itinéraire et un bivouac qui tutoie les étoiles.

Ce sommet peut se faire en aller-retour mais aussi en traversée. Dans ce cas, c'est cela qui est décrit ci-dessous, laisser une voiture au parking de la station de ski du Mélezet.

Une deuxième étape du GR®58, mais en empruntant une variante par le Col de Saint-Véran ou de la Cavale et une ascension à 3000 m d'altitude, le Pic de Caramantran. Une vue magnifique sur le Mont Viso au point culminant de cet itinéraire. En ce début de saison, de nombreux névés étaient présents. Itinéraire très sauvage, que je conseille afin d'éviter le sentier du Col de Chamoussiére, plutôt très fréquenté.

Quatrième étape vers la frontière italienne qui offre une belle vue sur le Mont Viso.

Une bien longue journée à saute frontière. Mais que de paysages à couper le souffle ! Et vous n'allez pas être dérangés par les voisins ... peu de chance d'y croiser d'autres bipèdes. Mais peut-être des bouquetins, des vautours, y compris (paraît-il) un couple de gypaètes.