Tête de Rame (ou des Chétives ) par le Lac de Labarre

Le parking est sur la droite avant de rentrer dans le hameau de Valsenestre

(D/A) Du parking, se diriger au Nord vers le hameau, le traverser, puis juste après la chapelle prendre à gauche le GR^®54B. Le panneau indique "4h00 Col de la Tomeïou".
Le sentier longe le vallon du Béranger et très vite grimpe, direction Ouest.
Il part plein Nord sur la droite dans la Combe Guyon

(1) Laisser le petit sentier qui part sur la droite pour légèrement descendre sur le ruisseau de la Fayolle
Le traverser sur une passerelle en bois, le sentier monte en zig zag dans un alpage puis se poursuit en balcon vers le Nord.

(2) Continuer à monter en laissant sur la gauche la cabane pastorale du berger (Cabane de Combe Guyon).
Le GR^® a été détourné par rapport au tracé de la carte, pour contourner l'enclos des moutons.
Arriver sur un petit replat puis arriver au Ruisseau de la Fayolle.

(3) Passer en rive gauche pour très vite remonter sur la droite, contourner la Combe et finalement arriver sur le Lac Labarre.

(4) Partir sur la gauche dans les lacets pour attendre un collet, puis finalement le Col de Romeïou.

(5) Redescendre jusqu'au collet, puis prendre une sente à droite en restant sur une courbe de niveau pour contourner le mamelon. Jusqu'à la Tête de Rame pas de balisage, mais il suffit de suivre la trace qui longe la ligne de crête jusqu'au sommet.

(6) Redescendre par le même chemin en visant le lac. Reprendre le même chemin qu'à l'aller jusqu'aux abords de la cabane pastorale du berger près de la passerelle.

(2) Plus bas que l'enclos, quitter le GR^® en partant sur la droite pour suivre "sentier de Martine 1h 30min en contournant l'enclos. Le sentier reste en balcon avec un beau panorama sur la Combe Guyon et débouche sur un autre point de vue : le hameau de Valsenestre blotti dans la haute vallée du Bérenger.
Poursuivre au Sud en changeant de versant dans un sentier herbeux, pour commencer la descente sur la vallée. Bien que peu fréquenté le sentier est bien entretenu, pas de balisage mais il n'est pas nécessaire.
Traverser une hêtraie, puis un bois de noisetiers où la descente devient plus prononcée. Arriver sur la haute vallée du Bérenger

(7) Traverser la route D117a et la suivre à gauche, sur 300m environ, jusqu'au premier pont.

(8) Partir sur la droite dans un chemin herbeux et carrossable.
Sinon possibilité de raccourcir en restant sur le goudron (petite route peu fréquentée) jusqu'au parking.

(9) À une clairière reprendre sur la gauche le GR^® qui traverse une forêt pour rejoindre la route et arriver au parking (D/A)

Pas d'eau sur le parcours

Zone de pâturage (attention aux chiens)

Vous randonnez dans le cœur du Parc national des Ecrins.

Le massif des Écrins est un espace exceptionnel, ouvert à tous, dont les patrimoines naturels, culturels et paysagers sont rares. Pour protéger ces richesses, le cœur du parc est matérialisé par des drapeaux peints bleu-blanc-rouge, où une réglementation est à respecter. Merci d’en prendre connaissance en préparant votre randonnée afin de préserver ce bien collectif, sur le site https://www.ecrins-parcnational.fr.

Un conseil arrêtez vous au Gragnolet : il y a un fournil, leur pain est excellent.
Pains et tartelettes au feu de bois , levain naturel, pétrissage manuel, farine locale et bio, etc ...
En saison : ouvert mardi/vendredi & dimanche dès 10h.

Valsenestre est un lieu de départ idéal pour plusieurs randonnées.

Un remerciement au personnel du parc des Écrins pour l'entretien des sentiers y compris ceux peu fréquentés comme le sentier de Martine.

Extrait de la documentation du parc des Écrins :
Au XIXe siècle le hameau de Valsenestre était peuplé d'une centaine d'habitants. L'activité principale était l'élevage. En 1851, l'ouverture d'une carrière de marbre dans le fond du vallon en montant au col de la Muzelle est une aubaine pour le village qui accueille les carriers et bénéficie de l'amélioration
de la route. La production de marbre cesse en 1905. Jusqu'en 1926 les rires et les cris des enfants résonnent encore dans le village : l'école compte alors une trentaine d'élèves !

Village restauré :
Valsenestre est un hameau fleuri superbement restauré composé désormais de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli
par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale
demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.