Refuge Jervis - Refuge du Viso

Neige sur le versant italien, à partir de 2600 m, première quinzaine de juillet 2024. Passage sans crampons, néanmoins bâtons conseillés.

Très bien pour la trace, merci Visorando !

plus de neves en juillet 2022

Nous avons fait cette étape en 2 jours avec un arrêt au Refuge GRANERO, histoire de profiter pleinement et de se mettre en jambes... Au refuge du VISO, nous avons eu une conférence très intéressante de la part d'Aubin de la Réserve du Haut Queyras : Faune, Flore, Géologie, Météo, ...
Attention: Le refuge du Viso vous oblige à couper le cordon : Pas d'électricité, pas de réseau... Je comprends la démarche mais pas cool quand il faut gérer l'hospitalisation de sa maman âgée.

Mal entraîné à cause du confinement, j'ai fait cette randonnée en deux jours en m'arrêtant au refuge Granero.

Départ du refuge Jarvis à 8 heures. Dans la montée entre le fond de la vallée et le refuge Granero, le balisage est très fréquent (environ tous les 10 mètres), on m'a expliqué par la suite que c'est en raison de la brume qui remplit la vallée quasi quotidiennement. Arrivée à Granero vers 11 heures.

L'accueil au refuge Granero est très sympa, ils parlent français et m'ont permis d'utiliser le téléphone. Le respect des mesures barrières est satisfaisant. Au réveil, il y avait plusieurs chamois autour du refuge.

Le lendemain, départ vers 7h40. Sachant qu'il fallait que je passe par le lac, je n'ai pas eu de problèmes de sentier à prendre. La montée au col Seillière est rude, je m'en suis sorti en faisant de nombreuses pauses pour reprendre mon souffle et faire baisser mon rythme cardiaque. J'ai eu 3 névés à traverser.

Bien que sujet au vertige, je ne l'ai pas ressenti au col. Les temps indiqués sur les pancartes au col montrent que les Français et les Italiens ont des conceptions différentes de l'allure de marche. Pour aller du Col Seillière au refuge Granero, il faut 1h pour les Français et 40mn pour les Italiens. Pareil pour aller du Col Seillière au refuge du Viso. Les temps français sont les plus réaliste.

Passé les 50 premiers mètres, pas de difficulté particulière pour descendre. A partir de la bergerie ruiné, j'ai pu observer de nombreuses marmottes.

Arrivée au refuge du Viso vers 11 heures. Très bon accueil, le soir 32 randonneurs sur 65 places, mais la salle à manger est trop petite pour le respect des mesures barrières, nous étions serré sur les tables pendant le repas.

Bonjour, attention en sortant du refuge GRANERO, la signalétique est à droite des chalets. Nous ne l'avons pas vue et sommes partis vers le col MANZOL qui n'est jamais indiqué ni au sommet ni à la descente vers le refuge LOWIS. Bref, des heures perdues sur ce tracé avec des marquages italiens insuffisants. Bien trouver la signalétique avant de partir.

Au fond de la vallée, 2 chemins sont possibles pour monter au refuge Granero : sous les arbres à gauche (du coup, ombragé) ou à droite dans un pierrier (moins utilisé).
Derrière le refuge Granero : un très joli petit lac.

Étape annoncée comme "très difficile"... en effet, la fin de la montée au Col Seillière est très raide : ils ne connaissent pas très bien les zigzags les italiens On monte quasiment droit !

Des bouquetins dans la montée....
Vue du col trop belle !!! Hop on est en France.

Beaucoup de marmottes dans les prairies autour du refuge du Viso.

[Réalisé dans le cadre du Tour du Mont Viso en 5 jours.
Pour info, nous sommes un couple assez sédentaires et peu sportifs, et nous avons décidé de faire cet itinétaire en bivouac + autonomie alimentaire de 5 jours].

Départ vers 10h (oui, on est pas très efficaces & rapides en bivouac...)

D'abord, une longue partie plate dans le val Pellice puis montée un peu plus raide en suivant toujours le torrent.

Mini-Pause devant le monument aux morts (avec des débris d'avion). C'est là qu'on s'est rendu compte que nous étions bien sur l'unique sentier allant vers le refuge Granero...mais il monte à gauche (et non à droite) du torrent.
Toujours une super vue en arrière sur le Val Pellice (et le refuge Jervis au fond)

Pause-dej au refuge Granero entre 14h et 15h (il y a quelques plans d'eau à côté, et un lac en contrebas).
Reprise de la marche en longeant le lac, puis ascension vers le col Sellière.
A l'approche du col, le sentier devient plus raide, nous dépassons des nevés et ce qui nous entourre ne devient peu à peu que roche & pierrier. Nous ne sommes pas trop habitués à cela, les cuisses chauffent, les sacs de 12 et 14 kg commencent à se faire sentir...
L'arrivée au col est une passe délicate, où j'ai eu ma première frayeur (pierrier instable, pente poussiéreuse raide, vide vertigineux à droite)
C'est précisément à partir de cet endroit que je suis en mesure de dire : je pense que cet itinéraire de 5 jours est réservé aux randonneurs avertis & expérimentés n'ayant pas le vertige, la peur du vide, et des enfants de moins de 10 ans.

Après le col, nous descendons à une allure correcte vers le Refuge du Mont Viso.
Nous nous arrêtons avant (vers 19h), dans une bergerie en ruine, pour monter le bivouac.
C'est notre première nuit "wild", sans voisins scouts ni ruminants. Nous prenons la précaution de ranger la nourriture dans la tente car les trous de marmottes sont omniprésents.

Un réel plaisir, beaucoup de neige au dessus du refuge Granero, super accueil au refuge du Viso.