Photos de : Trognes et cèdres de Puisaye
Une des nombreuses trognes rencontrées sur ce parcours.
La formation des trognes (appelées aussi têtards, étrognes, têtons...) est issue dans beaucoup de cas de la liaison ou de l’entre-laçage de petits sujets par des liens de rouettes. En grossissant, ces arbrisseaux forment une véritable sculpture végétale et sont ensuite étêtés à environ 2m du sol. Des branches se forment sur ces têtes et le bois qui est fourni sert au bois de chauffage.
Il y avait certainement au moins deux raisons de conduire ces arbres de cette manière:
- A cette hauteur, les animaux ne peuvent plus brouter les bourgeons et branches
- La longévité de l'arbre est multipliée par 4 ou 5 dans le cas du charme.
On imagine bien comme ces différentes silhouettes le long des chemins a provoqué de belles frayeurs et est à l'origine de beaucoup de légendes.
Le cèdre bleu du cimetière de St Sauveur
Ce cèdre fait partie des nombreux cèdres ramenés d’Égypte par Paultre des Ormes. Il voulait être inhumé dans un endroit loin du cimetière, il avait choisi les bois du Pilori et avait préparé son tombeau au pied de ce cèdre. L'histoire l'a rattrapé: en 1860, ses héritiers ont vendu cette parcelle à la mairie de St Sauveur qui a transféré le cimetière qui était autour de l'église sur ce lieu.
Les incontournables de St Sauveur en Puisaye
Depuis une fenêtre naturelle, une vue sur les principaux édifices du village éclairée au couchant.
A gauche, la tour sarrasine, puis en ocre jaune, le château qui abrite le musée. A l'avant, les toits en ardoises abritent l'ancienne école de Colette. Aujourd'hui, on y retrouve la mairie, les écoles primaires avec dans la cour un cèdre planté au temps de Paultre des Ormes. Dans l'ancienne école, a été conservée et aménagée la salle de classe de Colette (décrite dans Claudine à l'école). Celle-ci fait l'objet de visites ponctuelles. réservations auprès de l'Office de Tourisme.