Verson, le baobab et le pommier

Stationnement sur le parking derrière le cimetière Saint-Pierre Rue du Viquet à Bretteville-sur-Odon.

(D/A) Dos à la Baronnie et le cimetière sur votre droite, quitter le parking et emprunter la petite route à gauche, franchir le pont. Vous empruntez dès lors le GR^®221C, son balisage vous aidera à vous guider.
Partir à droite et suivre le cours du Petit-Odon (Chemin du Moulin d'Ardennes), passer sous le deuxième pont (ancienne voie ferrée Caen-Vire) et utiliser la passerelle sur l'Odon. Prendre le large chemin à droite et, par la passerelle, enjamber le boulevard périphérique.

(1) Suivre le chemin à droite. Dans le virage, partir à droite en continuant à longer le périphérique, puis tourner à gauche en empruntant la petite passerelle et longer les méandres de l'Odon.

(2) Traverser la route avec prudence, continuer en face et franchir le ru. Se diriger à gauche le long du ru (bras de l'Odon) et en bordure des bois. Franchir la passerelle à gauche, monter dans le bois et prendre le chemin à droite.

(3) Quitter le GR^®221C pour descendre par la petite route à droite (route d'Éterville), emprunter la rue du Bois-de-l'Île à gauche et puis la rue des Jardins à droite. S'engager à droite sur le sentier de l'espace naturel départemental de l'Odon qui suit le cours d'eau puis continuer toujours à droite par la Rue des Jardins que vous retrouvez au bout à la fin sentier.

(4) Prendre la route à droite (Rue aux Hervieu - D147A), franchir les trois ponts sur les Odon et suivre la Rue des Monts à droite. Face à la maison de retraite, gravir quatre marches entre deux murs, descendre par la sente à droite vers le Petit Odon et longer le cours d'eau avant de remonter à gauche par une allée du parc de la Mairie de Verson (ancien château XIXe siècle; monument à la mémoire de Léopold Sédar Senghor : le thème de cette sculpture évoque le fait que Léopold Sédar Senghor, qui présida le Sénégal, pays où pousse le baobab, mourut en Normandie, pays du pommier).

(5) Se diriger à droite vers la sortie du parc et, au porche, emprunter à droite la Rue de l'Église.
L'impasse à droite avant l'église et face à la Rue du Moulin Latour permet de rejoindre le bord de l'Odon (anciens moulins).
Rejoindre l'église puis le carrefour. Poursuivre tout droit Rue de l'Église (à droite, manoir Renaissance, propriété privée).

(6) Prendre le Chemin des Ruettes à gauche (l'une des plus anciennes rues de Verson ; à gauche, Rue de la Dîme, le cimetière privé du capitaine Gautier de Villiers, officier de la cavalerie de Napoléon). Traverser avec prudence la Rue du Général-Leclerc et continuer en face par la Rue Godard. Après les vestiges d'une ancienne ferme (bâtiments recouverts de tôles ondulées en partie rouillées), s'engager dans le nouveau lotissement par le chemin à droite et passer un carrefour.

(7) Un peu plus loin, avant un grand bâtiment blanc, prendre le petit chemin à droite qui descend le long d'un club hippique. Garder toujours la même direction avant de déboucher sur le plateau. Au bout du chemin, tourner à droite.
Traverser avec une extrême prudence la D675, tourner à gauche jusqu'à l'escalier et descendre à droite le chemin du Rocreuil.

(8) S'engager à gauche dans l'Impasse des Jumeaux. Remonter à gauche par la sente pentue située à l'angle d'une maison et le long d'un mur, en haut tourner à droite puis longer sur l'accotement et avec une extrême prudence la D675. Contourner le rond-point, passer au-dessus du boulevard périphérique et suivre à droite sur le trottoir en bordure de la piste cyclable.

(9) À l'entrée de Bretteville-sur-Odon, prendre le chemin à droite (ancienne voie ferrée Caen-Vire). Juste avant le premier pont, descendre par l'escalier à gauche, continuer à gauche par le chemin du Bas-Manoir. Longer le centre hippique, continuer en face Rue du Viquet, longer le cimentière et poursuivre au bout de la place. À l'angle du mur de la Baronnie, tourner à droite pour descendre la Rue de la Baronnerie. Sur la droite vous pouvez visiter la cour de la Baronnie (porterie et bâtiment de la Grange aux Dîmes). Ressortir de la cour, tourner à droite et suivre le cours du Petit-Odon à droite. Tourner à droite pour remonter la petite route (Rue du Viquet) puis tourner aussitôt à droite pour regagner le parking derrière le cimetière Saint-Pierre (D/A).

La Baronnie
Au début du XIe siècle, Gonnor, veuve du duc de Normandie Richard I^er, donne à l'abbaye du Mont-Saint-Michel son domaine de Bretteville-sur-Odon et les droits qui y sont attachés. Son fils, Richard II complète cette donation en y ajoutant la paroisse de Verson. L'ensemble prend le nom de Baronnie de Bretteville-sur-Odon, seigneurie de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. La grange est au centre de l'activité économique du domaine. C'est là que les tenanciers apportent le champart et le dîme. À la Révolution, les bâtiments et les terres appartenant en propre à l'abbaye sont vendus comme biens nationaux. Ils sont depuis 1989 la propriété de la commune de Bretteville-sur-Odon et constituent un ensemble architectural exceptionnel.

Senghor, le baobab et le pommier
Né au Sénégal en 1906, le jeune Léopold apprend le français dans une mission catholique. Il songe un temps à devenir prêtre, mais son esprit frondeur l'oblige à abandonner cette idée. Poursuivant ses études dans un lycée laïque, il passe le baccalauréat et obtient une bourse pour continuer ses études en France. Au Lycée Louis-le-Grand, il rencontre Georges Pompidou puis se lie d'amitié avec Aimé Césaire, le poète antillais. Il échoue au concours d'entrée de l'École normale supérieure mais obtient l'agrégation de grammaire. Nationalisé français, professeur en 1935, il est mobilisé en 1940 et fait prisonnier. Libéré en 1942 pour raison de santé, il participe à partir de 1945 à la vie politique aussi bien en France qu'en Afrique, où il mène des actions pour l'indépendance des États africains. Aux côtés d'Edgard Faure, en France, il devient secrétaire d'État. En 1960, il est élu premier président de la République du Sénégal et le restera jusqu'en 1980, année de son abandon de la vie politique. Auteur de nombreux ouvrages célébrant la négritude, il est élu à l'Académie française en 1984. Il réside alors très souvent en Normandie, province d'origine de son épouse, où il possède une propriété à Verson. Il y décède le 20 décembre 2001. Un monument à sa mémoire est érigé dans les jardins de la mairie : une œuvre de métal d'Anne Deshaies, mêlant un pommier et un baobab.