Loc Yvi - Chapelle et fontaine de Saint-Diboan - vallée de l'Ellé

Depuis Quimperlé, prendre la D790 en direction du Faouët. Au carrefour de la Croix Loc Yvi, prendre à droite en direction du village éponyme, puis se garer à proximité de la Chapelle Saint-Diboan.

(D/A) Traverser le hameau en direction de Kerfourcher et remarquer en bas de vallon à gauche la fontaine consacrée de Sain-Diboan (Sant Tu pe Du) avec un lavoir remanié enserrant une stèle gauloise de l'Âge du fer découverte fortuitement par un paysan travaillant le champ attenant au milieu du XIXe siècle, confirmant ainsi probablement le caractère sacré du lieu avant l'avènement de l'ère chrétienne.

(1) Emprunter le sentier en face de la fontaine sur la droite de la voie communale. Au confluent des ruisseaux de Loc Yvi et Kerfourcher, obliquer à droite et continuer la descente vers le cours de l'Ellé. Parvenir au chaos rocheux dit "Lo(ñ)ch Louarn" (le repaire du renard).

(2) Prendre à droite, longer l'Ellé vers l'aval, franchir les petits ponts de bois prévus pour faciliter le franchissement des "froud" et monter vers la Roche Pempic, promontoire rocheux dominant l'Ellé : faire attention, le sentier est étroit par endroits et l'à-pic à allure de falaise abrupte.

(3) Redescendre vers le Ruisseau de Pempic puis prendre à gauche à nouveau en direction de l'Ellé. Le longer en partant sur la droite.

(4) Obliquer à droite pour amorcer la remontée sur le plateau en direction du hameau de Kermec, puis se diriger à gauche vers "Toull Bahadoù", ancien café théâtre de "rixes" (d'où le nom du toponyme) prisé par les bambocheurs, papetiers de Kerisole et autres paysans de retour de Quimperlé.
Virer à droite sur la Rue de Kerluandre, puis à nouveau à droite en direction de Pempic / Loc Yvi. Rejoindre directement la Chapelle Saint-Diboan (D/A).

Chapelle Saint-Diboan, village de Loc Yvi.
(Sources Inventaire du patrimoine en Bretagne, Région Bretagne/Rannvro Breizh)

Saint Diboan ou Sant Diboan / Sant Tu pe Du en breton, est convoqué pour ôter la peine et la douleur, par la guérison ou la mort. Un pardon lui est dédié tous les ans quinze jours après Pâques. Une procession conduit les fidèles à la fontaine. Jadis ce pardon attirait des centaines de personnes venant des alentours. Les proches des souffrants venaient y déposer une mèche de cheveux ou un morceau d'étoffe du malade afin de demander l'intercession du saint.
Pour certains Saint-Diboan ne serait autre que Saint-Abibon.

Trois stèles de l'Âge du fer furent exhumées de la parcelle attenante à la fontaine. L'une se trouve enchâssée dans le lavoir jouxtant la fontaine, une seconde dans la Chapelle Saint-Diboan et la troisième dans l'Église Saint-Méen au bourg de Tréméven.
(Sources Dastumedia)