La maison de Jean-Nicolas Vatot : installé à Épinal en 1731 comme libraire puis imprimeur et imagier.
Le pont du 170e R.I. s’élève à l’emplacement du seul pont qui reliait autrefois les deux parties de la ville et appelé le Grand Pont. Il est détruit par les Allemands en septembre 1944 pour ralentir l’avancée américaine. Reconstruit en 1953, il est ensuite recouvert depuis 1987 d’une construction métallique et de verre protégeant les piétons des intempéries et permettant un fleurissement l’été. Il porte le nom du régiment créé à Épinal en 1913 et surnommé « les hirondelles de la mort » dont l’emblème figure de chaque côté du pont.
La place de Schwäbisch en lien avec Hall, ville allemande jumelée avec Épinal depuis 1964. Dans la petite vitrine au centre du massif se trouve un morceau du mur de Berlin et l’image d’Épinal consacrée à cet événement.
Rue de la Chipotte : cette dernière doit son nom à un col vosgien où s’arrêta la progression des Allemands en direction d’Épinal en août 1914.
Place de la Chipotte : au centre de cette place se trouve une œuvre d’art monumentale : « La ligne indéterminée », de Bernar Venet. Il s’agit d’une sculpture en acier de 5 mètres de haut et 7 mètres de large, œuvre plane, arabesque, ligne recomposant l’espace dans le volume de la place.
Rue Léopold Bourg : rue commerçante qui doit son nom au duc de Lorraine Léopold (1690-1729) qui participa à la reconstruction de la ville après les guerres du XVIIe siècle
Rue piétonne des Minimes : à l’angle, observez sur votre gauche un remarquable immeuble avec sa toiture en dôme construit par François Clasquin en 1904, marquant la période de développement de la ville jusqu’à la Première Guerre mondiale. Dans cette rue se trouvait le couvent des Minimes, installé depuis la fin du XVIIe siècle. C’est là, qu’en 1790, Épinal fut choisie comme chef-lieu du département des Vosges. Au milieu de la rue des Minimes, se dresse une sculpture coulée en bronze réalisée par l’artiste César. Installée en 1989 pour le bicentenaire de la Révolution française, elle représente deux doigts levés en V pour exprimer une liberté sans cesse à reconquérir.
Lavoir Théâtre : ancien lavoir daté de 1890 transformé en petite salle de spectacles.
Canal des Grands Moulins : ce bassin en eaux vives est la première réalisation française en centre-ville, accueillant des compétitions internationales de canoë kayak. Il porte aujourd’hui le nom de «Gauthier Klauss et Matthieu Péché», membres du club d’Épinal, médaillés de bronze aux jeux olympiques de Rio en 2016 et champions du monde en 2017, en canoë bi-place.
Sur l’autre rive, les immeubles du quai des Bons–Enfants représentent la diversité de style dans les constructions de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui.
Petit Pont : l’entrée principale dans la ville du Moyen-Âge se trouvait au débouché de ce pont en franchissant la porte du Boudiou. Celle-ci était surmontée d’une horloge qui n’était jamais à l’heure d’où son surnom «Boudiou» qui veut dire menteur en patois. Son emplacement est marqué au sol par 4 cubes de pierre.
Musée départemental d'art ancien et contemporain : créé en 1822, avait pour fonction d'abriter la collection des princes de Salm. Le bâtiment initial a été restructuré en 1992. Sa spécificité est de mêler un bloc en béton brut avec un bâtiment ancien du XVIIIe siècle. Ce dialogue entre construction ancienne et contemporaine permet une alternance sur le parcours de volumes sombres et lumineux, de surfaces rugueuses et lisses, transparentes ou opaques. L’édifice est traversé en son milieu par une grande nef en verre de 45 mètres de long, dans le prolongement de la rue Aubert jusqu’au parc à l’arrière du musée. Plus de 34 000 objets et œuvres d’art, de la Préhistoire à l’art du XXe siècle, y sont conservés, dont des œuvres de Rembrandt, Georges de La Tour, Claude Gellée…
La Place Pinau : au centre de la place, la statue placée sur la fontaine représente un enfant qui retire une épine de son pied. « Le tireur d’épine», réplique en bronze d’une statue conservée en Italie, est présent à Epinal depuis le XVIIe siècle, sous le nom de Pinau en référence au premier nom de la ville : Spinal. Initialement inclus dans l’ensemble urbain médiéval de la ville d’Epinal, ce quartier a subi de plein fouet la Seconde Guerre mondiale : combats dans le quartier suivis d’un important pilonnage par les forts de la place le 19 juin 1940 et graves dommages collatéraux lors des bombardements américains de mai 1944. Autour de la statue, miraculeusement préservée par ces destructions, de nouveaux immeubles se sont implantés. Le gabarit des constructions et les motifs architecturaux imposés par l’architecte en chef Jean Crouzillard (corniches, bandeaux horizontaux au 1er niveau, encadrements de fenêtres) permettent de structurer l’ensemble. La place trouve sa cohérence dans la symétrie des constructions et l’harmonisation des façades, que les angles en béton rosé soulignent. La place a été restructurée (notamment les abords de la fontaine et la passerelle) en 2005.
Le marché couvert : Sa charpente métallique rappelle celle des halles de Baltard à Paris. Après avoir été restauré en 1950 et 1985, l’édifice est entièrement réhabilité en 2005. Cette rénovation a pour objectif de retrouver l’image de l’édifice d’époque, en conservant l’ossature originelle. Les baies cintrées sont redessinées, tandis que les soubassements sont recouverts d’un parement bois. La toiture a été remplacée par une couverture en zinc, qui se marie avec la couleur de la structure, donnant à l’édifice sa teinte anthracite. S’il est ouvert, n’hésitez pas à entrer pour admirer la charpente, sinon contournez-le pour rejoindre la rue François Blaudez.
À voir également sur la rive gauche :
L’église Notre-Dame au Cierge : édifice construit entre 1956 et 1958 au cœur du quartier de la gare reconstruit après les bombardements de mai 1944, aujourd’hui classée Monument Historique. Dans le Chœur se trouve une grande verrière de 180 m² réalisée par Gabriel Loire, maître verrier à Chartres, illustrant la vie de la Vierge. À voir également, un portail en émail et le remarquable chemin de croix.
La maison romaine est une copie d’une maison du sud de l’Italie construite en 1894 à laquelle a été joint un vaste bâtiment à colonnes. Sa roseraie comporte plus de 500 variétés.