Visite de Cornillon

Départ du parking de la Mairie, en bordure de la D220.

(D/A) À la sortie du parking, aller à gauche, puis rapidement à droite, Route de Barjac. Rejoindre le n°3418 et, à son angle, emprunter la Calade de la Vérune à droite. Suivre cette rue jusqu'à une patte d'oie.

(1) Tenir la gauche, puis grimper en sous-bois.

(2) À la lisière, prendre le chemin à droite qui longe les vignes, puis pénètre dans le bois. Poursuivre, tout droit, jusqu'à des nouvelles vignes, et virer à droite entre les deux champs.

(3) Au ruisseau, emprunter la passerelle en bois, et suivre le sentier jusqu'à une petite route. La suivre à droite, tenir la gauche au croisement suivant, et arriver à la fin du Chemin de Saint-André. Filer à droite, et rejoindre un croisement avec une croix et un parking à main droite.

(4) Aller en face, Rue du Château, puis à droite à la Place de la Fontaine. Suivre la Rue Basse qui effectue un arc de cercle à gauche.

(5) Traverser la Place du Barry, puis tenir la droite, Rue de la Gargouille, et rejoindre la Rue du Château. La suivre à droite, et retrouver le croisement avec une croix.

(4) Tourner à droite, Impasse des Rempart, et prolonger sur un sentier. À la route, virer à gauche, puis filer tout droit, jusqu'à arriver sur une esplanade, face au cimetière. Partir à droite, et rejoindre le lavoir.

(6) Poursuivre à droite, entrer en sous-bois, et atteindre une bifurcation après avoir traversé le ruisseau.

(7) Continuer à droite. Au bas de la descente, longer des vignes à main gauche, et rejoindre la route à l'entrée de Cornillon. Tourner à gauche sur celle-ci, puis retrouver, rapidement, le parking de la Mairie (D/A).

Point d'eau au niveau de la fontaine du village.

Commerces peu présents dans le vieux village.

Géographie
Cornillon est située dans le nord-est du Gard en région Occitanie. Le vieux village de Cornillon se situe sur un piton rocheux, à 156 mètres d'altitude.
Exposée à un climat méditerranéen, la commune est drainée par la Cèze, compte 908 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Ses habitants sont les Cornillonois ou Cornillonoises.
Perché sur un piton rocheux, le village médiéval, avec son château, ses ruelles et ses passages voûtés, est inscrit à l'inventaire des sites protégés.
De nombreux artistes (peintres, sculpteurs, potiers, etc.), regroupés en association, sont installés dans le village et proposent des visites de leurs ateliers et des évènements durant l'été.
Créé en 2013, le festival annuel de théâtre «Cornillon se la joue au château» est organisé la première semaine d'août dans la cour du château aménagée en théâtre de plein air.

Cornillon, cité d’histoire
Cornillon tire son nom d’une famille gallo-romaine : les Cornelli. La première mention jusqu’alors connue de Cornillon remonte à 1121 faisant référence à la présence d’un premier château. Guillaume de BEAUFORT, ancien propriétaire du château, était le frère du Pape Grégoire XI et s’installe à Cornillon en 1376.
Le château connait alors un premier agrandissement pour comprendre alors une quarantaine de pièces, deux chapelles et une grande tour-donjon de 6 niveaux.
Guillaume de Beaufort, propriétaire d’innombrables terres, avait également acheté les châteaux de Verfeuil, Montclus et Vénéjan.
Plus tard en 1632, Henry de Montmorency, autre propriétaire du château, alors gouverneur du Languedoc, se soulève contre l’autorité royale. Vaincu, il sera décapité la même année à Toulouse et Louis XIII ordonnera le démantèlement de ses possessions notamment les châteaux de Bagnols et de Cornillon.
Il faudrait également évoquer le Cornillon du XIXe siècle avec ses cafés, ses maréchaux ferrants, l’élevage du ver à soie, le développement des hameaux, ainsi que l’époque tragique de la 1^re guerre mondiale pour laquelle la commune de Cornillon paya un lourd tribut.

L’église de Cornillon
Avant la Révolution de 1793, le village de Cornillon faisait partie du Diocèse d’Uzès. L’église était située dans le bas du vieux village, près du cimetière (un pan de muraille, surmonté d’une croix, en atteste).
Au milieu du XVIe siècle, les guerres de religion n’épargnèrent pas Cornillon, mais la destruction de l’église ne fut pas due uniquement aux conséquences de celles-ci. On possède une délibération de la communauté qui décidait, le 11 mai 1550 de contraindre le prêtre à réparer ce monument qui s’en va en ruines. On remplace l’église en ruines, par la chapelle du château dont le mur externe est formé par les remparts.

La carrière d’ocre Saint-Vincent à Cornillon
Au XIXe siècle, on exploitait du kaolin (ocre blanche) sur le territoire de Cornillon dans les quartiers de Montejean et de Chante Perdrix. L’extraction se faisait par puits pouvant atteindre plus de 20 mètres de profondeur, l’ocre était remontée en surface au moyen d’un treuil muni d’une grosse corde.
Tous ces produits étaient conditionnés dans des bidons métalliques protégés par un tonnelet en bois pour les préserver des chocs. Transportés en gare de Bagnols par le camion de la société, ils étaient acheminés jusqu’au port de Sète et expédiés un peu partout dans le monde notamment à BuenosAires (Argentine) et Rio de Janeiro (Brésil).
Entre le personnel de la mine, celui de l’usine et l’administratif, la compagnie employait en moyenne une vingtaine de personnes de la région. Pendant une dizaine d’année l’usine fonctionna à plein rendement. L’usine cessa sa production en 1940 et les biens de la compagnie furent mis sous séquestre.
En 1948 le hangar fut démonté et repris par l’artisan qui l’avait construit et le mazé par le propriétaire du terrain. Cette date marque la fin de l’exploitation des ocres sur le territoire de Cornillon. À part quelques pans de murs des cabanes et des amorces de puits, comblés par l’érosion, sur les plus anciennes exploitations il ne reste plus rien. Il faut avoir vécu une partie de cette époque pour déceler en ces lieux quelques marques à peine visibles car un peu partout la nature a repris ses droits.