Visite guidée de Royat

Une promenade pour découvrir toutes les facettes de la cité des Royadères : le quartier thermal avec ses superbes immeubles, le vieux bourg médiéval dominant la vallée de la Tiretaine, le Parc Bargoin qui, officiellement chamaliérois, est bien intégré au centre de Royat, au même titre que le Parc Thermal.

Fiche technique

31780175
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 6,44 km
  • ◔
    Durée moyenne : 2h 15 
  • ▲
    Difficulté : Facile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 137 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 136 m

  • ▲
    Point haut : 514 m
  • ▼
    Point bas : 443 m
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Description de la randonnée

Départ de la gare de Royat-Chamalière. Petit parking disponible (payant).
Les termes en italique renvoient au paragraphe "Pendant la randonnée ou à proximité".
Randonnée non balisée.

(D/A) Dos à la façade de la gare, partir à droite et suivre l'Avenue de la Gare tout droit, en passant sur la droite de l'ancien Hôtel Terminus. Avant de passer sous le pont de la voie ferrée, monter l'escalier à gauche et poursuivre sur la rue (Rue des Roches). Aboutir sur l'Avenue de la Gare, la suivre à droite sur quelques mètres vers le carrefour de la Place Landouzy.

(1) Tourner à droite, Avenue Pierre et Marie Curie, au coin de la Villa des Champs Élysées. À l'intersection, descendre l'escalier en face pour aboutir Rue des Thermes, au pied du viaduc. Entrer dans le Parc Thermal à gauche. Obliquer à droite au niveau du parking, en tournant le dos au casino, passer sur la Tiretaine, laisser sur la droite le Pavillon Saint-Mart puis les Bains Romains. Poursuivre sur l'allée et sortir du parc sur l'Avenue de Royat (jolie maison en face, la Villa Dar El Beïda). La suivre à gauche, passer devant l'entrée principale de l'établissement thermal, arriver sur un grand rond-point, au carrefour de l'Avenue Auguste Rouzaud et du Boulevard Vaquez.

(2) Le contourner par la droite en traversant d'abord l'Avenue Auguste Rouzaud, passer devant l'Église du Sacré-Cœur ( ancienne "chapelle des baigneurs" devenue propriété privée, quelques jolies sculptures sur la façade), traverser à nouveau l'avenue vers la Villa La Chaumière et revenir vers le rond-point à gauche. Suivre à droite le Boulevard Vaquez puis virer à droite dans le parking et arriver devant l'arrière de la Villa la Chaumière (plus belle de ce côté). Tourner le dos à la villa pour traverser le parking et rejoindre la rue, face à la brasserie. Tourner à droite sur quelques mètres puis monter les marches à gauche et suivre le sentier à droite qui entre dans le Parc Thermal. Passer devant les panneaux en lave émaillée du géoscope de Royat. Suivre l'allée bétonnée, emprunter un pont sur la Tiretaine, rester sur l'allée jusqu'à l'aire de jeux. La contourner par la droite, poursuivre vers la gauche le long de la Tiretaine et de la balustrade violette à main droite, laisser sur la droite la balise Tiretaine, retraverser la Tiretaine sur la passerelle arrondie au niveau du restaurant La Belle Meunière et sortir du parc. Aussitôt, traverser de nouveau la rivière sur un pont.

(3) Virer aussitôt à droite (ne pas prendre l'escalier). Passer au pied de l'ascenseur, virer à gauche avant le pont suivant et passer aussitôt devant la Grotte des Lavandières. Monter les marches pour rejoindre la ville haute, le bourg ancien de Royat (ambiance très différente du quartier thermal, voir rues de Royat) et arriver sur une placette au niveau de la balise Rue du Château.

(4) Pour un aller-retour, suivre tout droit la direction Charade, ignorer une rue à gauche, arriver sur une rue passante. Se décaler un peu à droite pour la traverser sur le passage piétons au niveau du feu tricolore. Poursuivre tout droit en traversant un parking et continuer en longeant la Tiretaine à main gauche jusqu'à l'ancienne Taillerie de Royat. Revenir sur ses pas jusqu'à la balise Rue du Château.

(4) Aller à droite direction Boiséjour, arriver devant l'entrée de l'Ancien Prieuré Saint-Léger, obliquer à droite pour rejoindre le parvis de l'Église Saint-Léger, sur lequel se dresse la Croix des Apôtres. Dos à la croix, se diriger vers la rue bordant le parvis et rejoindre la fontaine circulaire. Partir à droite pour s'engager Rue Adolphe Péghoux, virer très vite à gauche Rue de l'Arcade, passer le portillon et sortir Rue Nationale. Tourner à gauche, virer sur la première rue à gauche (vers l'église) puis à droite Rue Cordemoy. Obliquer ensuite sur la ruelle à gauche. Rejoindre une rue, faire quelques mètres à gauche pour butter sur l'Escalier du Temps incrusté dans le mur du parvis de l'église (l'ascenseur est sur la droite) puis virer en épingle à droite et s'engager dans l'escalier pour redescendre au niveau de la Tiretaine, en passant devant la Grotte Siméoni (panneau d'information), et aboutir au pont emprunté précédemment.

(3) Sans traverser la rivière, poursuivre tout droit sur la rue qui remonte, ignorer une rue en épingle à droite et aboutir sur une rue passante, face à la Villa Lysbeth (jolie façade). Partir à gauche (sur cette portion, point de vue sur le Paradis, sorte de château visible sur la falaise de l'autre côté de la ville) et aller jusqu'au rond-point de l'hôtel de ville pour voir la fontaine "La Sirène" (œuvre de Jean Chauchard).

(5) Revenir sur ses pas sur une cinquantaine de mètres et obliquer à droite pour traverser un petit parking et emprunter une ruelle qui descend vers le Parc Thermal. Au niveau de la barrière bleue, ne pas entrer dans le parc mais se diriger sur la rue à droite. Celle-ci aboutit sur une rue passante, face à un restaurant. Aller à gauche (remarquer sur la droite la maison à tourelle Castel Sévigné) et rejoindre l'intersection de la Rue Jean Heitz qui part à droite. S'engager sur cette rue, entre la superbe Villa Stella et la poste au charme désuet (remarquer, la Villa des Lauriers face à la poste sur le boulevard). Juste derrière la poste, suivre la direction Temple pour un court aller-retour jusqu'à ce très discret édifice religieux, puis revenir sur la Rue Jean Heitz et poursuivre en montée à gauche. (Sur cette portion, un regard en arrière permet de saluer le Puy de Dôme.) Plus haut, rester sur la gauche et rejoindre la Rue Hippolyte Mallet (mosaïque street art). La suivre à droite. Arriver sur une rue passante et la suivre à gauche. (De nouveau proche du quartier thermal, la rue se borde d'anciennes pensions de famille). Peu après, poursuivre tout droit à l'intersection de plusieurs rues pour arriver devant l'entrée du Parc Bargoin.

(6) Visiter le parc à son gré, suivre ma trace GPS permettra d'en découvrir les principaux aspects, puis en ressortir par la même porte.

(6) Aller tout droit sur la rue la plus à droite du carrefour, Rue Jocelyn Bargoin, et rester sur cette rue jusqu'à l'intersection en T avec le Boulevard Barrieu, au niveau de l'ancien Hôtel Parc Majestic sur la droite.

(7) Tourner à gauche sur ce boulevard bordé d'anciennes pensions de famille (La Vologne, la Paix, Royat Palace, ...) et d'anciens hôtels luxueux (en particulier l'ancien Hôtel Régina, d’amortissements ornés d’une mosaïque représentant le monogramme de l’hôtel, les initiales HR entrelacées, sur la gauche du boulevard), jusqu'au grand immeuble aux volets jaunes, ancien Hôtel Victoria (ferronneries de styles Art Nouveau et Art Déco), sur la droite. Traverser alors prudemment le boulevard et s'engager dans le passage-escalier, juste sur la droite du Victoria, qui descend pour aboutir Boulevard Vaquez. Traverser ce boulevard en empruntant le passage piétons pour rejoindre la balise Quartier Thermal. Se diriger à droite, passer sur la gauche de la Buvette Eugénie et arriver devant la Porte Eugénie (surmontées de superbes verrières) de l'établissement thermal. Virer à droite entre les deux majestueux séquoias et monter les escaliers pour rejoindre le Boulevard Vaquez (remarquer le beau bas-relief, représentant la sirène emblématique de la ville, au niveau du deuxième étage). Partir à gauche (observer, de l'autre côté de la rue, les très beaux détails de la façade de l'immeuble jaune, ancien Hôtel Le Thermal), puis prendre la première rue à gauche et, aussitôt, les marches qui montent, à droite, rejoindre un carrefour de rues, Place Landouzy.

(1) Se diriger, en face, vers le somptueux Pavillon Majestic (entièrement recouvert de briques émaillées vertes et blanches). Plus loin devant, remarquer la belle façade de l'ancien Grand Hôtel Majestic Palace et faire un court aller-retour pour admirer de plus près les détails de la façade. Revenir sur ses pas.

(1) Virer à droite devant l'entrée du parc du Pavillon Majestic et longer l'immeuble à main droite (la façade de l'immeuble juste derrière est également remarquable). De l'autre côté de la rue se trouve la Villa des Fleurs, ornée de panneaux de céramique, l'Hôtel Royal Saint-Marc. Dans le virage de la rue à gauche, tourner à droite pour retrouver la gare Royat-Chamalières (ne pas hésiter à contourner le bâtiment pour en observer les détails) (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 456 m - Gare de Royat-Chamalières
  2. 1 : km 0.21 - alt. 464 m - Place Landouzy
  3. 2 : km 0.76 - alt. 457 m - Avenue Auguste Rouzaud x Boulevard Vaquez - Thermes de Royat
  4. 3 : km 1.5 - alt. 485 m - Pont sur la - Tiretaine (ruisseau) - Affluent de l'Artière
  5. 4 : km 1.68 - alt. 505 m - Balise Rue du Château
  6. 5 : km 2.8 - alt. 490 m - Fontaine de l'Hôtel de Ville
  7. 6 : km 3.73 - alt. 513 m - Place Landouzy
  8. 7 : km 5.53 - alt. 470 m - Rue Jocelyn Bargoin x Boulevard Barrieu
  9. D/A : km 6.44 - alt. 456 m - Gare de Royat-Chamalières

Informations pratiques

Promenade urbaine de difficulté Très Facile, aucun équipement spécial nécessaire, si ce n'est des chaussires confortables.
Présence de balisages sur cet itinéraire, mais pas pertinents pour cette randonnée en particulier. Les balises utiles sont indiquées dans le descriptif.
Attention ! Par grand vent, le Parc Bargoin est fermé.

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Album photo ici

Informations provenant de Clermont Auvergne Tourisme

L’établissement thermal (1852-1856) est construit en arkose, grés choisi pour sa luminosité, en opposition à la pierre de Volvic jugée, à l’époque, trop sombre. Le corps de bâtiment principal de style antique conduit à deux ailes identiques. Les décors se concentrent autour de la Porte Eugénie : trois grands arcs ornés d’un vitrail en trompe l’œil, statues antiquisantes et colonnes monumentales. Aujourd’hui, l’établissement thermal, spécialisé dans le traitement des maladies cardio-artérielles et des rhumatismes, accueille chaque année plus de 8 000 curistes.

Les bains romains. Les origines de la station thermale remontent à l’Antiquité, comme le prouvent les nombreux vestiges découverts aux pieds de chaque source. Aujourd’hui, seule une piscine avec gradins et hémicycles est encore visible.

Le Pavillon Saint-Mart est un ancien établissement de bains de jambes. Découverte en 1876, la Source Saint-Mart jaillit à l’emplacement du monastère dont elle porte le nom. Une simple buvette est aménagée en 1880, puis un petit établissement suite à la découverte des propriétés de la source. En 1912, Auguste Rouzaud, propriétaire de la station, demande à l’architecte Louis Jarrier de l’embellir et de l’agrandir. Jarrier ne conserve qu’une façade et conçoit un nouveau pavillon avec toit terrasse et coupole. Protégé par une toiture en 1937, le pavillon est définitivement fermé aux soins en 1980.

Le théâtre et le casino. Le théâtre est construit en 1891-1892. Sa façade alterne pierre claire, briques rouges, roses et jaunes. La grande originalité de ce théâtre réside dans la conception de la salle des spectateurs, éclairée par de grandes baies vitrées. Un grand nombre d’artistes se sont produits sur la scène, comme Sarah Bernhardt, Colette, Édith Piaf… Entièrement restauré, le théâtre est ouvert au public à l’occasion de spectacles, concerts et manifestations comme le salon du livre “À Lire des Auteurs”.
Le premier casino, édifié en 1873-1874, était fait de pans de bois et de briques rouges. Détruit par un incendie en 1919, il est reconstruit l’année suivante dans un style alliant modernité et motifs antiquisants.
Aujourd’hui, il possède une salle de jeux avec machines à sous, jeux traditionnels et brasserie.

La Villa des Champs Élysées a été édifiée pour le docteur Basset. Son enseigne originale, en clin d’œil, est constituée d’un chien sculpté placé dans une niche au-dessus de la porte d’entrée et d’un buste d’Hippocrate, auteur du serment prêté par les médecins.

Ouvert en 1853 par Hippolyte Cousteix, l’Hôtel Royal Saint-Mart est tenu par la même famille depuis cinq générations. Le portail monumental est signé par le ferronnier d’art clermontois Bernardin.
Au tout début de la seconde guerre mondiale, le gouvernement français s’est replié dans la station thermale de Royat-Chamalières où plusieurs ministères se sont installés. L’Hôtel Royal Saint-Mart abritait officiellement le “service de retour à la Terre” mais cachait en réalité une des trois antennes des services secrets français.

La gare. L’arrivée du chemin de fer a pleinement participé à l’essor des villes thermales. La gare, bâtie en 1886, est caractéristique de l’architecture ferroviaire de l’époque : briques rouges, fausses pierres blanches et marquises. Un peu d'histoire : 1880 - Construction du viaduc, 1881 - Ouverture de la ligne, 1886 - Construction de la gare par l’architecte Jules Martin. Construction typique des bâtiments ferroviaires du début de la Troisième République, style à la fois fonctionnaliste et pittoresque. Marquise en fonte, décorée de têtes de lions.

L’ancien Grand Hôtel Majestic Palace est le premier hôtel construit en 1865, puis maintes fois agrandi. Ses décors sont remarquables : horloge, véranda, mascarons satiriques…

Le Pavillon Majestic, ancienne annexe du Grand Hôtel Majestic Palace, est aménagé en 1912. Il possédait les premières salles de bains de la ville et le chauffage central à eau chaude. Cette modernité est affichée sur les façades par l’utilisation de briques émaillées vertes et blanches.

Le Boulevard Vaquez est bordé d’une suite d’immeubles imposants par leur taille et la richesse de leurs décors. Ces grands hôtels, rivalisant de beauté et de modernité, avaient aménagé leurs rez-de-chaussée en boutiques, proposant aux baigneurs mondains les spécialités locales.
Les artisans sont toujours présents dans la station. La bijouterie Aux Pierres Fines fondée en 1837. La Taillerie de Royat construite en 1920 par l’architecte Guillot, est un bâtiment industriel situé à la sortie de la ville en direction du Puy de Dôme. Le bâtiment est fermé depuis 2004, un musée serait bienvenu.

La Buvette Eugénie, devant son nom au passage de l’Impératrice et de l’Empereur Napoléon III en 1862, est le symbole de la station. Cette buvette était à l’origine un kiosque en fonte. En 1913-1914, la source est protégée par une cloche de verre et entourée par un comptoir circulaire décoré de grés et de tablettes d’opaline. En 1936, le kiosque en fonte est remplacé par une construction circulaire de style antique. Le comptoir restauré est recouvert de lave émaillée en 1980. Aujourd’hui, la buvette est fermée aux curistes. Les eaux des sources Eugénie et Saint-Mart se boivent dans le hall des thermes.

La Villa la Chaumière est une villa pittoresque situé au cœur du quartier thermal. Cette ancienne maison de villégiature était une annexe de l’Hôtel Richelieu (actuel Hôtel Princesse Flore) construite au début du XXème siècle par l’architecte clermontois Louis Jarrier. La façade est remarquable pour sa richesse et la polychromie des matériaux (mosaïques).

Le Parc thermal de Royat a été aménagé à partir des années 1970. Auparavant, il s’agissait d’une zone industrielle. Dès l’époque médiévale, des moulins tiraient parti de la force motrice du ruisseau pour actionner leur roue et moudre le blé, le chanvre, le papier…
L’arrivée du chemin de fer dans la station thermale en 1880 et l’installation de turbines hydro-électriques au début du XXème siècle ont permis la création et le développement de fabriques importantes comme la chocolaterie À La Marquise de Sévigné et la Taillerie de Royat.
Dans les années 1970, la vallée de la Tiretaine est déclarée zone inondable, de nombreuses entreprises ont été contraintes de déménager. La Taillerie de Royat, située plus en amont de la Tiretaine, échappe à cette mesure, mais ferme en 2004.

La Belle Meunière est un hôtel restaurant installé dans un ancien moulin farinier. À la mort de son père en 1879, Marie Quinton décide de transformer le moulin familial en hôtel restaurant. À l’époque, la station thermale était en plein essor : le chemin de fer allait arriver, les routes et les hôtels se construisaient…
C’est dans cet hôtel un peu isolé que le Général Boulanger (ministre de la guerre) et Margueritte de Bonnemain décident de se retrouver clandestinement dès 1887. Ce couple d’amants célèbres se lira d’amitié pour Marie Quinton et changera sa destinée. Trois ans plus tard, Madame de Bonnemain décède. Ne supportant pas son départ, le général Boulanger se tuera d’une balle dans la tête alors qu’il était sur sa tombe. Cet acte désespéré fera couler beaucoup d’encre. Les curieux afflueront sur le lieu du scandale. Cette notoriété permettra à Marie Quinton de transformer totalement le moulin familial et d’aménager une magnifique salle de restaurant (architecte Louis Jarrier, 1904-1906).

Royat est construit sur une coulée de basalte provenant du Petit Puy de Dôme. Les orgues basaltiques, visibles au pied de la paroi rocheuse, depuis le Parc Thermal, se sont formés au moment du refroidissement de la lave visqueuse. En passant à l’état solide, la lave a développé un débit de prismes de section polygonal.
C’est sur cette coulée de lave que prenaient appui les remparts de Royat, construits au moment de la guerre de 100 ans par les habitants de Royat avec l’aide logistique des moines. Seule une tour subsiste grâce à son utilisation tardive en tant que pigeonnier
La Grotte des Laveuses a été formée par une bulle de vapeur. Cinq sources jaillissent et se déversent dans un lavoir rustique

Ancien Prieuré Saint-Léger. La porte de l’ancien monastère vous est très souvent ouverte. Il est possible de franchir le portail pour visiter la cour (bien refermer la porte derrière soi).
Le premier monastère de Royat est construit au cours du VIIème siècle à l’initiative de Saint-Priest. Reconstruit à l’approche de l’an mil, le pape Urbain II le place sous le vocable Saint-Léger et sous l’obédience de l’Abbaye de Mozac. L’ensemble est agrandi au XIème siècle, puis agrémenté de cheminées monumentales, de nouvelles fenêtres et porte en pierre de Volvic au XVIIe siècle.
Le prieuré est vendu comme bien national en 1791. Suite à quelques tractations, l’aile Est est aménagée en presbytère. Les ailes Nord et Ouest reviennent aux religieuses de Notre-Dame de la Montgie puis abriteront l’École du Sacré-Chœur. Aujourd’hui, elles sont la propriété de la Ville de Royat.

L'Église Saint-Léger. L’histoire de l’église et du prieuré est intimement liée. S’il ne reste aucune trace de la première église du VIIe siècle, quelques vestiges du Xe siècle subsistent. Le monument a été entièrement reconstruit au XIe siècle par les moines de l’abbaye de Mozac. L’église était alors constituée d’une nef unique terminée par une abside semi-circulaire. À la fin du XIIème siècle, cette dernière partie est abattue pour laisser la place à un transept et un chœur rectangulaires. C’est à cette époque que l’ensemble du monastère et de l’église sont fortifiés. Cela explique l’absence de déambulatoire et de chapelles rayonnantes, et la présence des créneaux protégeant le chemin de ronde sur le pourtour de l’église. Le clocher, détruit par les Révolutionnaires, est reconstruit à la fin du XIXe siècle. Le monument est restauré à deux reprises fin XIXe et début XXIe siècles.

La Croix des Apôtres. La Croix des Apôtres a été sculptée en 1486 par Etienne Eveyrt.
Elle représente la vie du Christ, de sa naissance (Vierge à l’enfant) sur une face, à sa crucifixion sur l’autre face. Les apôtres qui l’ont accompagné figurent sur le montant de la croix.

Les rues de Royat sont principalement bordées de maisons de vignerons, constituées d’un cuvage au rez-de-chaussée, de deux niveaux de caves et des espaces d’habitation aux étages.
Rue de l'Arcade. L’arcade sous laquelle on passe marque l’emplacement des remparts de Royat qui suivaient le tracé de la Rue Nationale. Cette porte secondaire permettait d’accéder aux faubourgs.

Point de vue sur le Paradis. La grande bâtisse située sur le Puy Chateix abrite le restaurant Le Paradis. Cette ancienne maison d’après-cure est construite au début du XXe siècle par l’architecte clermontois Louis Jarrier pour le compte du Dr. Alexandre Petit. Plusieurs services de voitures à cheval permettaient aux baigneurs de de profiter du grand air, de la magnifique vue panoramique, du salon de thé, d’une boutique souvenir et d’un musée auvergnat.

Parc Bargoin. Parc arboré de type anglais de 8 hectares présentant près de 60 essences d'arbres et un total de 800 arbres.
Le parc est orné d’arbres magnifiques : séquoias centenaires, cèdres du Liban, Ginkgo Biloba et un érable répertorié dans le guide vert comme l’un des plus gros spécimens de France (250 ans, 7,50m de circonférence).
Près de 800 espèces végétales différentes sont recensées dans le parc. Un magnifique jardin d’agrément créé au XIXème siècle dont la situation sur les hauteurs de la ville, dans la partie haute de la rue des Montagnards fait le bonheur des promeneurs et des curistes.

Informations provenant d'autres sources :

Villa Stella. Cette villa, construite un peu avant la première guerre mondiale, est l'un des derniers exemples de maison bourgeoise conçue encore dans l'esprit du XIXe siècle, mais intégrant le vocabulaire décoratif alors à la mode. Le néo-Louis XVI de bon goût sert de fond architectural au projet.

La Tiretaine, magnifique petite rivière à Royat, qui est malheureusement enterrée en aval, sur les communes de Chamalières et Clermont.

Parc Bargoin. Ancien Domaine de Bellevue, ce parc fut la propriété jusqu’en 1815 de l'ancien maire de Chamalières sous Napoléon Premier. Puis, il fut acheté par Jocelyn Bargoin, ancien pharmacien qui fît fortune avec son associé et ami Henri Lecoq en créant une fabrique de succédané de café : le Gland-Doux.
À sa mort, en 1882, il légua ce grand parc de 7 ha au Conseil Général du Puy-de-Dôme pour le plus grand bonheur des promeneurs et des curistes qui peuvent y découvrir des essences d’arbres peu communs comme le Séquoia de Californie et le Gingko Biloba.

A deux pas du parc thermal, l'Église du Sacré-Cœur a été construite à la demande des curistes catholiques. Egalement connue sous le nom de chapelle des baigneurs, elle est inaugurée et ouverte au culte le 20 juillet 1894 après deux ans de travaux. Elle répondait alors à une nécessité. Pour comprendre les raisons de sa construction, il faut nécéssairement se replacer dans le contexte. Le cheval est à cette époque le moyen de locomotion le plus fréquemment utilisé.
La clientèle de l'établissement thermal appartient à l'aristocratie et la bourgeoisie à laquelle s'ajoutent intellectuels et artistes. Les chaises à porteurs sont alors couramment utilisées pour transporter les grands de ce monde d'un point de la station à un autre. Les salles de spectacles, les hôtels, les animations sont alors concentrés au plus près des thermes. Et pour la célébration de la messe, les curistes trouvent l'église Saint-Léger, dans le centre-bourg, trop éloignée.
Quant à la municipalité de l'époque, elle voit dans cette nouvelle construction le moyen d'attirer davantage de curistes et ainsi de conforter la prospérité de la station thermale. La chapelle est bâtie, place Allard, sur un terrain exigu, en pierre calcaire, claire sur les plans de l'architecte clermontois Jules Painchaux.

Temple protestant, anciennement Chapelle Anglicane. Construite en 1886, pour l’accueil de la clientèle internationale de la station thermale. Service assuré par un aumônier de la Colonial and
Continental Church Society. Après la Première Guerre Mondiale, la chapelle est consacrée au
culte de l'église réformée de France.

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